Conférence de presse du Collectif pour la Défense de la République (Cdr) : Mohamed Bathily dénonce la “démission collective de l’opposition, de la majorité et de la société civile”

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Pour rappeler aux émissaires qui iront en Algérie, le 1er septembre prochain, qu’ils doivent tenir le cap, veiller au respect de l’unité du peuple et leur égalité en droit et en devoir, le porte-parole du Collectif pour la Défense de la République (Cdr), M. Mohamed Bathily a animé une conférence de presse, avant-hier mercredi 13 août 2014 dans la soirée au Carrefour des Jeunes.

 

Sofas
Mohamed Bathily au micro (photo archives)

A l’entame de ses propos, M. Mohamed Bathily a rappelé les différentes étapes des négociations, c’est-à dire : l’élaboration d’une feuille de route; les discussions inclusives et la signature d’un accord définitif.

 

Le conférencier appelle tout le monde à faire front, afin d’aboutir à un accord concret qui prend en compte les préoccupations de l’ensemble du peuple malien. “Les maliens ne sont pas d’accord pour une quelconque partition. Que les faucons sachent qu’il ya des anti-faucons au Mali. Ceux qui iront en Algérie doivent mettre au dessus de tout l’intéret national. Il ne s’agit pas de prendre des armes pour se faire entendre.” Le conférencier ajoute que les groupes armés pensent que l’arme est le moyen le plus efficace pour avoir le l’argent ou se faire recruter dans la fonction publique. Il appelle les Maliens à se serrer les coudes et empêcher que l’arme ne soit pas un moyen de pression.

 

M. Bathily est fortement outré par le fait que malgré la situation de guerre que le pays vit que la classe politique ne pense qu’aux postes à occuper. A ses dires, toutes les organisations l’Untm, la Cstm, la société civile, la Cafo, le Cnj parmi tant d’autres ne se soucient que de leurs propres intérêts et non de ceux de la nation.

 

A ses yeux, même la majorité présidentielle et l’opposition sont simplement des prédateurs. “L’opposition légale ne peut s’exprimer par peur du risque de frustrer son mentor, la France et l’UE, en soutenant la position du peuple malien. Quant à la majorité présidentielle, elle a choisi de veiller sur le Premier ministre que sur les intérêts de la nation qui sont mis en jeu au cours des négociations avec les groupes armés. Pour elle, la priorité, c’est obtenir le départ du Premier ministre de la Primature. Leur Kidal, c’est la Primature; leur Iyad Ag Ghaly, c’est Moussa Mara; et leur Mnla, c’est le parti Yèlèma. La société civile pense d’abord à la charrue avant le boeuf. Avec des milliards annoncés pour la réconciliation, c’est la course aux projets pour pomper ces sous. Peu importe ce qui va être signé, tout sauf prendre son énergie à veiller sur le déroulement et les conclusions des négociations”, a-t-il précisé.

 

“Il y a une démission collective de la part de l’opposition de la majorité et de la société civile”, a conclu le porte-parole du Cdr.

Pour la sortie de crise, Mohamed Bathily propose la décentralisation. “Pour nous, la décentralisation est le moyen le plus efficace pour resoudre les différents problèmes”.

Tougouna A. TRAORÉ

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1 commentaire

  1. Ke reprochez vous encore à l opposition elle a denoncé combien de fois les agissements du pouvoir, le PARENA a écrit combien de fois sur les dérives de ladji Bourama. L UNTM s apprete a debrayer la semaine prochaine. Il ya eu une motion de censure de la part de l opposition parlementaire quoi de plus? Ne demandez pas a l opposition de gouverner à la place de la majorité. Les moyens d’action de l’opposition sont limités et elle a fait ce qu elle a pu. Les maliens ont mal voté on a voté avec le coeur en occultant la raison acceptons de payer le prix. c est ca aussi la democratie tu votes mal tu n as pas de résultats positifs.

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