Il en est l’initiateur au Mali. Une approche qui consiste à placer au cœur de sa démarche politique les populations et les communautés. Ainsi, depuis plus d’un an, de 2012 à cette campagne de 2013, Modibo Sidibé aura donc donné de l’importance aux populations et communautés en leur rendant visite chez elles. Le capitaine des Bleus a-t-il pris goût avec le contraste du Mali profond. Oui et en bien, pour lui. Différence de Modibo Sidibé des autres candidats. Lisez plutôt !
L’histoire entre Modibo Sidibé et le Mali profond est devenue plus qu’un fait électoral. La ferveur populaire et communautaire pour sa candidature en dit long. Que dire de l’identification de chaque communauté malienne au candidat Modibo Sidibé ! À cet effet, les communautés de Sikasso positionnent Modibo comme un des leurs ; celles de Ségou le voient comme quelqu’un épris d’initiatives au service d’autrui. Pendant que la région de Mopti se retrouve en lui comme un cadre compétent, crédible et engagé pour la cause Mali. Les communautés de Koulikoro le trouvent comme l’homme qui incarne l’espoir du Mali. Celles de Kayes s’identifient à lui, car issu d’elles. Enfin, les communautés des régions du Nord positionnent Modibo comme un homme de paix.
Modibo Sidibé, c’est aussi ce candidat parmi les 27 compétiteurs qui aura su attendre. Celui qui aura pris le temps, son temps afin de forger une carrière pour un destin. Homme d’Etat, le candidat Modibo Sidibé est le mieux imprégné des problèmes de développement du Mali d’après crise. Porté par un parti politique, accompagné par un regroupement de partis politiques qui partage sa vision et ses valeurs, le candidat Modibo Sidibé suscite l’espoir auprès des jeunes. Ainsi que d’associations, de mouvements ou de clubs de jeunes qui soutiennent sa candidature.
Au Mali, l’on admet volontiers que c’est le Mali profond qui vote. Que les jeunes votent plus. On ajoutera aussi que le Mali profond représente plus de 80% de l’électorat. Que la jeunesse est décidée à jouer sa partition lors de cette présidentielle de 2013. On pourra ajouter que Modibo Sidibé est celui parmi tous les candidats qui aura tissé plus de sympathie avec le Mali profond. Celui aussi qui aura pu rallier plus de jeunes à sa vision. Ici, se trouve la différence entre Modibo Sidibé et les autres candidats.
À n’en pas en douter, Modibo Sidibé fera l’objet de vote massif du Mali profond. De nombreux bulletins de jeunes tomberont dans les urnes en son nom à travers le pays et au-delà. Ainsi, comme ce joueur qui s’apprête à tirer un penalty, devant mener son équipe et son pays sur le podium, Modibo Sidibé se sait attendu par ses fans et est convaincu que rater son tir, lui vaudra un suicide. Que personne ne s’y trompe. Modibo Sidibé créera la différence dans cette présidentielle de 2013. Bien plus tard, les analystes et autres historiens pourront écrire qu’en 2013, Modibo Sidibé aura été cet homme, avec une approche au service d’une ambition pour un pays, le Mali, qu’il dit avoir aimé tant, qui misa alors sur le sens du contact. Le contact avec le Mali profond, doublé d’une tactique de ralliement autour d’une vision. Ce qui lui permit de faire la différence. Une recette que l’autre appelle le syndrome Modibo Sidibé.
D. GNELEDIE
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La différence par la preuve : L’Initiative riz ! Ce que Modibo Sidibé en pense !
En tournée de prise de contact ou de campagne dans la région de Ségou, l’Initiative riz s’est invitée dans les discours dans les zones de Niono, Kolongo et Ké-Macina. Les producteurs bénéficiaires de l’Initiative ont, dans leurs propos, montré sa réussite, salué et remercié l’ancien Premier ministre, le promoteur de l’Initiative, qui ne pouvait ne pas réagir face à tant de témoignages et surtout à bien des critiques dont l’Initiative riz est l’objet. Ici, dans les zones où l’Initiative riz a été développée, producteurs et promoteurs s’accordent à dire une seule chose : l’Initiative a été un succès.
«Les vérités du candidat Modibo Sidibé sur l’Initiative riz»
«Sans avoir besoin d’aller ailleurs, l’Initiative riz a permis à des gens de se réaliser, de se construire une vie économique et sociale. C’était cela le sens du projet Initiative Riz pour notre pays. Il s’agissait de faire en sorte que partout dans les localités, qu’il y ait des possibilités de croissance économique pour la jeunesse de notre pays. Les régions doivent avoir une vie économique importante. Les propos et témoignages de vous, paysans qui en êtes les bénéficiaires me rassurent davantage.
L’Initiative riz était un projet que nous avons voulu partager avec notre jeunesse. Son objectif était d’obtenir un million de tonnes de riz marchand ; de couvrir les besoins alimentaires internes du Mali estimés à 900.000 tonnes et de dégager un excédent commercialisable de 100.000 tonnes de riz marchand destiné à la vente hors du pays. Des études indépendantes montrent que cet objectif a été atteint à 99%. Mieux, l’Initiative a été étendue à d’autres produits céréaliers : le maïs, le coton et voire le mil.
Le coût de la mise en œuvre de l’Initiative riz s’est établi à 34 543 685 957 Fcfa dont 13 147 685 957 Fcfa pour l’Etat et 21 396 000 000 FCfa pour les producteurs. Que représente donc la somme de 42 milliards dont on parle tant ? Le coût global prévisionnel de l’Initiative riz avait été estimé à 42,65 milliards Fcfa, dont pour l’Etat 11,41 milliards Fcfa et pour les producteurs 31,24 milliards Fcfa. Mais le coût de réalisation de l’Initiative riz, c’est-à-dire ce que la mise en œuvre a réellement coûté, est établi à 34 543 685 957 Fcfa dont les 2/3 constituent l’apport des producteurs eux-mêmes. Car, même avec la subvention, les producteurs payent l’engrais à 12500 Fcfa et les semences. Ils payent la redevance eau. Il y a aussi les travaux de repiquage du riz et ceux de la moisson.
À propos de l’Initiative riz, personne n’a entendu le producteur dire qu’on a volé son argent ou qu’il a perdu de l’argent. On me parle d’un échec de l’Initiative riz, c’est plutôt un succès pour un projet qui atteint, en sa première année, 80% de son objectif. Ceux qui parlent d’un échec de l’Initiative riz ne sont jamais venus vous demander, vous les producteurs. Un projet qui, en ses premières années, est reconduit mais aussi étendu à d’autres spéculations céréalières (le maïs, le coton), ne peut être qu’excellent. Alors de quoi parle-t-on ? Bien d’un succès et on est loin des milliards du budget partis en fumée. L’Initiative riz fait partie de ses projets osés qui peuvent enclencher le développement de notre pays».
D. GNELEDIE
