Modibo Sidibé rencontre sa base : Mention spéciale à la Section IV

2
Modibo Sidibé
Modibo Sidibé

En tournée d’échanges avec les structures de base des Forces alternatives pour l’émergence et le renouveau qu’il dirige, l’ancien Premier ministre a félicité la Commune IV pour le travail exceptionnel qu’elle abat sur le terrain.

 

 

Ce dimanche 4 mai 2014, la série de visites d’échange que le Secrétariat exécutif national (SEN) des Fare Anka Wuli a entamée le 26 avril dernier, en Commune I, s’est poursuivie en Commune IV du District, après les sections V et II. Le président des Fare,  visiblement requinqué par la mobilisation exceptionnelle de ses hôtes du jour, était à la tête d’une délégation de plus d’une dizaine de membres, dont le seul député restant du parti, Bakary Woyo Doumbia. A travers ces rencontres, le SEN entend échanger avec les militants  à la base autour des conclusions de leur premier congrès ordinaire, mais aussi et surtout sur la vie du parti. Mieux, il s’agit pour lui d’aborder d’autres questions d’intérêt national, notamment les communales, et faire des propositions à court et moyen termes.

 

 

Au siège de la section IV sise à l’ACI 2000, le Secrétaire général de ladite section a planté le décor par un bref aperçu de la vie du parti dans la Commune, après avoir souligné le bien fondé de la rencontre du jour. A sa suite, les deux candidats des Fare lors des dernières législatives ont fièrement défendu leur score qu’ils ont d’ailleurs jugé honorable. Me Alfousseyni Kanté et sa colistière, Fatoumata Sanogo alias Goundo, ont ainsi souligné que leur candidature visait surtout à conserver les acquis sur le terrain, après le bilan élogieux que les Fare ont engrangé lors du scrutin présidentiel de juillet 2013.  Sous l’ovation des siens, Me Kanté, un conseiller municipal, a appelé ses camarades à ne laisser la place à aucune espèce de peur et à se mobiliser davantage pour barrer la voie au comportement hégémoniste de la majorité présidentielle.

 

 

Ces propos furent appréciés par le président Sidibé qui a d’ailleurs enfoncé le clou, rappelant que le Mali est un patrimoine commun. De ce fait, il ne saurait être question pour qui que ce soit, fut-il du camp présidentiel, d’en faire ce qu’il veut. «L’opposition républicaine jouera tout le rôle qui est le sien», a-t-il insisté.

 

 

Parlant de la vie du parti, l’ex-Premier ministre a fait savoir qu’à présent, la bonne graine s’est séparée de l’ivraie, car ceux-là qui avaient adhéré au parti Fare pour la seule raison que lui Modibo était candidat  à la dernière présidentielle sont partis. Pour ainsi faire allusion aux cinq députés et d’autres cadres qui ont récemment démissionné du parti. Il a ensuite adressé une mention spéciale à la section IV pour sa mobilisation exceptionnelle lors du congrès et pour le courage avec lequel elle s’était, en son temps, opposée à la décision des démissionnaires de rejoindre la majorité présidentielle. «Au palais de la Culture, vous avez ravi la vedette à toutes les autres sections. Vous avez prouvé que vous connaissez mieux le parti», a-t-il apprécié tout en les exhortant à serrer davantage les rangs dans la perspective des futures élections communales. Par ailleurs, Modibo Sibidé a fortement insisté sur la ligne politique du parti, rappelant que les Fare et Sadi suivent des voies parallèles. «Leur option politique est différente de la nôtre, car nous promouvons la démocratie et la république, nous voulons d’une administration et d’une armée neutres et nous nous réclamons de la social-démocratie. Nous ne pouvons donc cheminer avec un parti qui soutient le coup d’Etat», a martelé le président des Fare. De son avis, Sadi ne devrait même pas réclamer le statut de parti politique en ce sens que ses prises de position violent allègrement l’esprit de la Charte des partis. En réponse à certaines interrogations, le Premier ministre dit vouloir renforcer les acquis de son passage à différents postes de responsabilités du Mali. C’est tout le sens qu’il donne à son engagement dans la vie politique.

 

 

Bakary SOGODOGO

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. POEME : JE VEUX CE MALI
    Je voudrai ! Oui, je voudrai ce Monde de Paix et de Liberté où seul l’Avenir,
    Surtout des enfants, est le seul cheval de bataille !
    Je voudrai ! Oui, je voudrai ce Monde où Seule la femme est la Reine,
    Respectée et reconnue dans ses droits de Procréation et de Bonheur !

    Oui, je voudrai ce Mali, mon pays, ce Mali de la Joie, du Bonheur,
    De l’Amour des uns envers les autres, sans calculs ni de rejet de l’autres de par la couleur de sa peau
    Je voudrai, pourtant ce Mali qui s’éloigne chaque jour de moi,
    De moi Dabry, dans ce monde qui se perd chaque jour !

    Oui, mais c’est vrai ! Je voudrai ce Mali où le chat affamé caresse les petits de la souris et,
    Non ce Mali où la souris cherche, toujours, un trou pour y cacher ses petits!
    Ce Mali, que je rêve, est là, tout près de moi, de toi et de tous contre la partition,
    Contre l’esclavage, contre les tiraillements politiciens pour des fins personnels !

    Ce Mali qui ne me parle pas de Kidal touareg ni de Ségou bambara ni de Kayes kassoké,
    Ni de Sikasso Sénoufo mais du Mali des maliens ouverts à tous les africains et du Monde
    Servant de Refuge à tout homme de Paix, épris de Paix, soucieux du bonheur des autres,
    Les autres, pour qui, il sait, qui l’enteront un jour dans sa derrière demeure comme ils l’on accueilli.

    Je veux ce Malien de ce Mali lointain si loin, si possible par toi et par moi
    Ce Mali cultivateur de la Paix pour répondre aux 4 lettres qui forme son nom
    De Modèle Afrique pour la Liberté des Idées,
    Des idées quelles soient religieuses, politiques, culturelles.

    Ce Mali de Peulh dormant sous le hangar de la forge du Forgeron,
    Ce Mali du dogon toujours respectueux de sa collines sous le rire du bozo sur le fleuve,
    Ce Mali du Minianka et d Sénoufo, ce Mali du Sonrhaï et du Dogon,
    Ce Mali du tamasheq réfléchi envers le Bellah son proche de tout temps !

    Et NON, ce Mali de l’opposition aveugles et stériles rejetant tout du Pouvoir,
    Et NON, ce Mali du Pouvoir qui abuse de sa puissance pour tout écraser
    Au détriment du bonheur du Peuple, ce Peuple de malien meurtri
    Ne courant que derrière sa survie, sa survie menacée par les simagrées.

    Oui, c’est ce Mali que je veux comme toi, Malien de souche,
    Ce Malien qui endure sachant quand, où et comment se soulever,
    Ce Malien, donneur de leçon de Paix, d’hospitalité et d’Amour,
    Ce Malien qui vend tout sauf son honneur, sa dignité, sa fierté.

    Oui, Moi, je veux ce Mali du malien conscient, droit dans ses bottes,
    Ce Mali de la malienne fière de son appartenance et de son identité
    Dans son boubou blanc de Bazin parmi les femmes du Monde
    Pour ne vulgariser que sa beauté, sa splendeur, sa fierté d’être femme.
    ADAMA SIDIBE, « Je voudrai bien ce Mali du Malien fier de l’être » San Ségou

  2. Les Fare font actuellement ce que tout parti politique digne de ce nom devrait s’attèler à tout moment. Mais au Mali la majorité des partis n’existent qu’à la veille seulement des élections. Après, c’est le silence absolu. Raison pour laquelle la subvention publique doit être déosrmais motivée autrement.

Comments are closed.