Modibo Sidibé, président du parti FARE An Kawuli : « Sortons des spéculations et travaillons à ce qu’il y’ait des élections en 2018 »

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L’ancien Premier ministre Modibo Sidibé, président des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE An ka wuli) a présenté, le mardi 23 janvier, ses vœux de nouvel an aux journalistes. Au cours de cette rencontre tenue à la Maison de la Presse, il a évoqué l’organisation de l’élection présidentielle de 2018.

« Il faut que le Mali reste en démocratie », cette déclaration est du président des FARE Anka wuli, Modibo Sidibé.  Accompagné de ses proches collaborateurs, il a présenté ses vœux de nouvel le mardi 23 janvier, aux hommes de média à la Maison de la Presse.  Au cours de cette rencontre de près d’une heure, l’ancien Premier ministre a échangé avec les journalistes sur plusieurs sujets d’actualité dont : l’élection présidentielle et le problème sécuritaire.

Sur les deux questions, le président des FARE An Wuli a été on ne peut plus clair. Selon lui, tout doit œuvrer en faveur de l’organisation des élections en 2018.  « Sortons des spéculations et travaillons à ce que les élections puissent se tenir en 2018. Il faut sécuriser à minima le pays pour organiser les élections », a déclaré Modibo Sidibé.

Selon lui, le pays est toujours en crise et si rien n’est fait, il risque de sombrer à nouveau.

« Le Mali n’est pas en situation de post de crise, il est toujours en crise. Nous avons traversé la phase aiguë de la crise, nous sommes dans la phase de stabilisation.  Et malheureusement, nous trainons dans cette phase et c’est ça le grand danger. Car si rien n’est fait, le pays risque de sombrer », a-t-il analysé.

Interrogé sur la possibilité d’une candidature unique de l’opposition, le président du parti FARE An ka wuli, Modibo Sidibé pense que les partis doivent d’abord se fédérer autour d’un projet de société commun. Et viendra ensuite, le moment de choisir ou non un candidat un unique à la présidentielle de 2018.

Selon lui, pour l’instant, la seule chose sur laquelle les partis d’opposition sont unanimes, c’est « le mauvais bilan » du président IBK et la nécessité d’une alternance en 2018.

Par ailleurs, l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé s’est dit très attaché à la liberté d’expression, de presse et d’opinion. « La presse joue un rôle essentiel en démocratie. Et notre démocratie gagnerait à inscrire le débat public au cœur de ses actions », a-t-il soutenu.

Lassina NIANGALY 

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2 COMMENTAIRES

  1. Mon cher frère ,ce que tu doit savoir est que les élections ne se passe pas les réseaux sociaux, c’est par le vote des maliennes et maliens que le président de la république sera élu.Les opposants se sont toujours battue avec ce régime moribond qui n’a jamais pris en compte les préoccupations des maliens clamées haut et fort cette opposition républicaine.Ou en sommes nous l’accord d’Alger que celui dont tu as cité le nom qui est farouchement opposé à cet accord vu son contenu et l’intérêt du mali.Quant n’est il avec la conférence d’attendre nationale qui a vu arrête son terrain en milieu de chemin;lorsque cet homme clamait que ça ne servira à rien en temps l’opposition n’est pas écouté sur ces propositions.Donc de respect pour cet intègre ;et un conseil ne soit un ignorant.

  2. L’énergie que les opposant dépensent pour clamer la tenue des élections en 2018, sachant qu’aucun d’eux n’a levé le petit doit pour aller à la paix mais au contraire se sont dressés tous contre toutes les actions susceptibles de nous faire avancer, est la manifestation de leur mauvaise foi.

    Que ces opposants restent tranquilles car les élections auront lieu mais ne leur sera pas favorables car le président IBK sera réélu dès le premier tour. Il n’y aura donc pas de partage de gâteau après 2018. Modibo Sidibe et les autres opposants sont sevrés par la vache laitière pour toujours.

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