Modibo Sidibé, président de FARE An Ka Wuli : « Tous les voyants du pays sont passés au rouge vif »

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Modibo Sidibé, président du parti FARE An Ka Wuli a expliqué samedi dernier (27 avril) que tous doivent avoir une conscience claire de l’urgence de soigner les plaies du Mali. Gouvernants, partis politiques, organisations de la société civile, citoyens maliens de l’intérieur du pays comme de la diaspora, doivent «mettre en œuvre les décisions courageuses et patriotiques devant permettre aux filles et aux fils du Mali de conjuguer ensemble leurs intelligences et leurs efforts pour sortir le pays de la trappe dans laquelle il est tombé», a-t-il affirmé à l’occasion de la synthèse de ses prises de contact sur le dialogue national.

«Aujourd’hui que tous les voyants du pays sont passés au rouge vif, il y a urgence que notre peuple puisse se réunir dans la sérénité, pour parler et se parler, en toute responsabilité, de la base au sommet », a-t-il fait savoir à l’ouverture de la conférence qui a été animée sur le sujet par Ousmane Sy, ancien ministre. « Sans projet, encore moins un agenda politique clair et consensuel de sortie de crise, c’est le chemin vers l’inconnu. Aussi, il nous a paru évident que seule une démarche articulée en processus, ouvrant une vraie perspective pourrait rassurer nos compatriotes de l’intérieur et de la diaspora, et rassurer ceux qui se tiennent à nos côtés », a-t-il indiqué.

Selon, le plan de Modibo Sidibé, le Dialogue National Refondateur portera sur l’ensemble des sujets d’intérêt national, la priorité étant donnée aux réformes politiques, institutionnelles et sécuritaires. Il donnera par la même occasion à l’Accord issu du processus d’Alger un souffle politique nouveau et partagé. « Pendant la durée de ce processus, l’Etat ne s’arrêtera pas de fonctionner bien entendu. Le Président de la République, nommera un gouvernement de mission restreint qui aura la charge, en plus d’assurer le fonctionnement régulier de l’administration, de mettre en œuvre le Pacte de stabilité pour la sécurité, la croissance et le développement. Le gouvernement de mission sera chargé aussi de la mise en œuvre des

Réformes politiques et institutionnelles prioritaires issues du Dialogue National

Refondateur, dont la révision constitutionnelle, selon un agenda électoral approprié », a proposé, entre autres, Modibo Sidibé.

Ousmane Sy, lors de la conférence qu’il a animée, après le discours de Modibo Sidibé, a insisté sur certains éléments de base que doit comporter le dialogue national refondateur. D’abord, il doit avoir un mandat pour être légitime, et le président IBK qui dirige le pays doit donner ce mandat. Le dialogue doit aussi avoir un ou des médiateurs neutres, des personnalités maliennes ou étrangères au-dessus de la mêlée.

Soumaila T. Diarra

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7 COMMENTAIRES

  1. Le MALI reste dans la main des tatonneurs politiques incapables depuis 1992. Ils jouent a la politique la où les luttes patriotiques doivent être menées. Tout ce qu’ils concocteront contre les intérêts de notre patrie sera sous nos loupes pour être rejeté.

  2. BERNARD
    Un opportuniste ne pense qu’ au partage de gâteau chaque fois qu’ un homme politique veut venir aider son pays dans la haute sphère de l’ ÉTAT.
    Ces hommes politiques ont ils,un seul moment,demandé à être dans le gouvernement d’Ibk depuis 2013?
    Ne l’oublie pas c’est IBK qui court après les hommes politiques pour espérer sauver son régime.
    On le sait tous que si son régime n’était pas menacé,il n’aurait jamais appelé le chef de fil de l’opposition.
    Les pressions de ceux qui ont fermé les yeux sur sa confiscation du pouvoir sont très intenses.
    Eux ont compris que seul,il ne peut rien faire ;qu’il est incompétent.
    A DESSERA!!!!
    ILS VEULENT SAUVER LE RÉGIME AFIN DE PERMETTRE LA MISE EN ŒUVRE RAPIDE DE LEURS PLANS DE DIVISION DU PAYS.
    L’ opposition conduite par SOUMAILA CISSE l’a compris d’où des exigences fortes avant de participer au gouvernement ou C’EST IBK QUI PART.
    Maintenant personne n’a un seul doute que c’est Mme IBK qui tire les ficelles.
    LA NOMINATION DU FISTON DR BOUBOU CISSE EST VENUE ENLEVER LES DERNIERS DOUTES.
    Dans ce cadre ,accepter de rentrer dans le gouvernement sans poser des conditions permettant de POSER DES ACTES afin d’aider véritablement le pays à s’en sortir sera considéré comme un partage de gâteau.
    UN OPPORTUNISTE,UN LAQUAIS,UN COCO,UN NAMI…NE PEUT PAS COMPRENDRE ÇA,son intellect est altéré par la quête incessante de l’ argent facile.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE !
    La lutte continue.

  3. Nous devons nous mobiliser au cas où ceux qui ont déjà été ministres afin qu’ils ne viennent plus piller le pays Sanogo devait tuer tous ces apatrides depuis 1991 ils sont là soient: premiers ministres, ministres ,ambassadeurs , conseillers spéciaux , commissaires et rien de neuf. Nous en avons assez de ces alimentaires, restons mobiliser comme le font actuellement les algériens et soudanais pour barrer la route à ces indignes.

  4. Tout le monde cherche plassi. Chacun à sa façon. Avec lui les voyants passeront au vert.

  5. Tous les voyants sont au rouge vif.
    Et oui, la boulimie du pouvoir, ce n’est pas que dans les rangs de la majorité. L’épidémie de famine a, depuis la présidentielle, atteint l’opposition malienne. Une opposition qui, dans tous ses compartiments, à l’occasion de ce remaniement ministériel, est en train d’être ravagée par un appétit glouton face à l’offre opportune du président IBK de mettre en place un gouvernement de large ouverture. Toutes choses qui a aiguisé les crises d’estomac au sein d’une opposition qui désormais, d’une seule et même voix, s’égosille et réclame sa part du gâteau gouvernemental : « un Accord politique clair de partage de responsabilités assorti d’une feuille de route transparente connue de tous »

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