Les Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence(FARE) ont tenu, les 15 et 16 mars derniers au palais de la Culture, leur 1er congrès ordinaire à l’issue duquel, le choix a été porté sur Modibo Sidibé, candidat du parti lors de l’élection présidentielle, pour présider aux destinées de cette formation politique qui fait face à une crise née par rapport au positionnement du parti entre l’opposition et la majorité.
Ce premier congrès a été l’occasion pour les délégués venus des différentes régions du Mali, du District de Bamako et de l’extérieur du pays, de relire les textes réglementaires du parti. Mais aussi, de doter cette jeune formation, qui fait face à une crise née par rapport à son positionnement, d’un nouveau bureau présidé par le porte-étendard du parti à l’élection présidentielle, Modibo Sidibé.
Une élection à l’issue de laquelle, le parti est arrivé quatrième. Une position qu’il a pu maintenir lors des élections législatives en s’en sortant avec six députés. Ce qui fait désormais de cette jeune formation ,politique créé à la veille des élections de 2013, la quatrième force de l’échiquier politique malien après le RPM, l’URD et l’ADEMA.
Ce premier congrès est intervenu à un moment où certains membres fondateurs et du parti ont claqué la porte. Au même titre que cinq de ses six députés, qui ont préféré rejoindre la majorité présidentielle et parlementaire contre la volonté des instances dirigeantes du parti.
Selon la présidente intérimaire sortante, Mme Traoré Aoua Traoré, ce premier congrès a réuni « les hommes et femmes qui ont décidé de soutenir les idéaux de Modibo Sidibé, un homme qui a marqué son temps, un homme qui, durant toute sa vie, a travaillé pour son pays dans la plus grande honnêteté et impartialité, un homme qui a une grande ambition pour son pays : bâtir l’Etat, reconstruire la Nation. ».
Selon elle, dans le cadre du renouveau démocratique, les populations doivent être associées à l’élaboration d’un véritable projet de société tel que « Mali horizon 2030 qui est une vraie source d’inspiration ».
Les vérités de « Van »
Devant les délégués et militants des FARE, Modibo Sidibé a tenu un langage de vérité à l’endroit des nouvelles autorités du pays.
Il a remercié la communauté internationale et la France pour son soutien à notre pays pour sa sortie de crise. Mais aussi, les forces étrangères qui se sont battues aux cotés de l’armée malienne pour mettre fin à l’occupation des trois régions du nord par les forces obscurantistes.
Selon lui, « aujourd’hui, notre peuple attend que l’Etat affirme son autorité, qu’il prenne ses responsabilités, et d’abord ses responsabilités en matière de sécurité et de défense du territoire ».
A l’en croire, le peuple malien réclame le respect des lois, une justice égale pour tous, la stabilité, la contrôlabilité des actions des dirigeants.
Selon lui, plusieurs défis sont identifiés : la restauration de l’Etat, un Etat fort qui s’appuie sur une administration compétente, servie par des cadres ayant recouvré toute leur dignité.
Aussi, a-t-il dit, « il nous faut changer notre perception de l’Etat, qui ne doit plus être ni le monopole d’un clan, ni l’affaire d’un seul homme. Cette conception de l’Etat veut qu’il soit au service de la Nation comme la nation l’est au service du citoyen. Un Etat qui assurera la sécurité des Maliens, fort d’une armée reconstruite, d’une économie rétablie et d’une souveraineté reconquise ».
Les mises en garde de « Van » à IBK
« Je souhaite ardemment que notre nouveau président réussisse la transition dont notre pays a besoin et il peut compter sur moi pour l’aider chaque fois que nos objectifs convergeront. Mais sans me défaire du respect qui lui est dû, je lui dirai aussi ce qui, dans nos visions, diffère », a laissé entendre Modibo Sidibé.
Avant de poursuivre : « je lui dirai à IBK par exemple qu’en matière de lutte contre la corruption, les appels à la tolérance zéro ne suffiront pas et risquent fort de décevoir. La répression certes ne suffira pas car le mal est structurel et seul un travail de fond et de longue haleine pourra l’extirper ».
Et d’ajouter : « Gardons-nous de ne donner du Mali que l’image d’un pays perdu du fait de la corruption généralisée où le souci de l’intérêt général a déserté les agents publics, voire les citoyens, car dans tous les secteurs de la vie sociale, il ya des honnêtes travailleurs qui mettent en œuvre un autre fonctionnement ».
Comme mise en garde dit-il, « Je dirai à IBK que la neutralité de l’armée, de l’administration, de la religion est un trésor sur lequel nous devons veiller comme sur la prunelle de nos yeux. L’armée nous protège tous, l’administration nous sert et la foi nous réunit presque tous. Ne les melons pas à nos légitimes différends politiques ».
Et de conclure : « Les FARE sont porteuses d’une nouvelle génération d’hommes politiques qui travaillent pour le devenir de notre République et notre démocratie. Une force politique qui respectera ses engagements, suffisamment ancrée dans ses principes pour résister à la tentation des bons postes à tout prix, une force politique efficace, bien organisée, capable de mener campagne dans tout le pays ».
Plusieurs hommes politiques présents lors de cette cérémonie ont témoigné sur les qualités de Modibo Sidibé. Il s’agit, entre autres, de Dr Choguel Kokala Maiga du MPR, Ibrahima N’diaye, des représentants de l’URD, du parti PANAFRIK de Alhousseyni Abba Maiga dont le parti a d’ailleurs fait fusion avec les FARE lors de ce 1er congrès.
A l’issue de ce congrès, Modibo Sidibé qui a été élu par la commission d’investiture du parti a exprimé son émotion à l’endroit des militants du parti pour la confiance et la constance à son égard. Avant d’ajouter que le parti ira pour les batailles des élections municipales.
Georges Diarra
Dans les coulisses du 1er congrès des FARE
Franc parler de ‘’Van’’ et larmes franches de AstouThiam!
Le samedi dernier, pendant que Modibo Sidibé, prononçait son discours d’ouverture, un fait aurait attiré l’attention de plus d’un dans la salle. En effet, sous l’effet de l’émotion, Mme Sidibé AstouThiam a versé des larmes. Avec un ton qu’on le lui reconnait pas, Modibo Sidibé a tenu un discours véridique et plein de conviction politique devant les milliers de militants des FARE venus de l’intérieur du Mali, de l’extérieur et du District de Bamako.
Visiblement fier de son mari, Mme Sidibé AstouThiam n’a pas pu retenir ses larmes lorsque Modibo Sidibé, sous son manteau de professeur d’université donnait son point de vue sur la manière dont l’Etat doit être géré, les aspirations des Maliens et les défis qui se dressent devant notre pays, tels que les défis sécuritaires, éducatifs…
Mme Sidibé a surtout commencé à couler des larmes lors que son mari, dans un franc-parler s’est adressé au président IBK en lui disant que la neutralité politique de l’armée, de l’administration, de la religion est un trésor sur lequel nous devons veiller comme sur la prunelle de nos yeux car, que l’armée nous protège, l’administration nous sert et la foi nous réunit tous. Des éléments qu’il ne doit pas mêler à leurs différends politiques.
Visiblement fier de son « Van le flic », Mme Sidibé AstouThiam qui regardait avec admiration son mari, tout au long de son long discours, n’a cessé de s’essuyer les larmes avec ses doigts.
Selon un proche de Modibo Sidibé, ces larmes de Mme Sidibé AstouThiam sont l’expression de sa satisfaction lorsqu’elle a franchi le Palais de la Culture qui débordait de monde. Mais aussi, sa satisfaction de voire le rêve de son mari se réaliser avec la confiance que les militants FARE lui ont exprimé lors des élections présidentielles et législatives. Faisant du coup du parti, la quatrième force politique du Mali après le RPM, l’URD ET l’Adema. Derrière chaque grand homme, il y’a une femme comme Astou Thiam…
Les FARE happent le parti PANAFRIK
Les FARE et le parti PANAFRIK du bouillant Alhousseyni Abba Maïga ont profité de ce 1er congrès pour révéler au grand jour leur union désormais scellée pour toujours.
En effet, ces deux jeunes formations politiques ont décidé, après quelques jours de pourparlers, de cheminer désormais ensemble.
En se faisant ainsi « avaler » par les FARE, le parti PANAFRIK par la voix de son président et candidat à l’élection présidentielle passée a laissé entendre que désormais son parti et celui de Modibo Sidibé font un, unis pour le meilleur et pour le pire.
Ce choix selon lui, est l’aboutissement d’un long processus de pourparlers entre les deux formations politiques dont les leaders ont trouvé une similitude dans leurs programmes de société et lignes directrices.
Ainsi, lors de la formation du nouveau bureau, la commission d’investiture dit avoir tenu compte de toutes les sensibilités. Ce qui s’est matérialisée par l’élection d’Alhousseyni Abba Maïga, président du parti PANAFRIK comme 4ème vice-président des FARE.
Rassemblés par Georges Diarra
Je prie Dieu que ce discours vienne du Coeur et non de la Langue, sinon une personne qui a été dans les mailles du pouvoir presque 20 ans dans un système aussi pourri pendant les deux décennies! Ha ça tout change tout évolue!
Bon vent pour la nouvelle formation politique qui va attirer plus d’un…
On apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces:
-Commissaire de police adjoint au 1ier arrondissement
-commissaire intérimaire à l’aéroport de Bamako senou
-Chef de cabinet du ministre de la défende sous GMT
-Professeur de Droit (criminologie) à l’ENA de Bamako
-Directeur de cabinet du ministre de la sécurité intérieure (transition de 1991)
– directeur de cabinet du président de la république(transition 1991)
-Ministre de la sante de la solidarité et des personnes âgées ss AOK
-Ministre des affaires étrangères ,représentant non permanent au conseil de sécurité ss AOK
-secrétaire général du président de la république ss ATT
– Premier ministre chef du gouvernement ss ATT
– président du parti les FARE
COMME IL A DIT:IBK PEUT COMPTER SUR LUI POUR LA CONSTRUCTION DU MALI ,POUR FAIRE LE BONHEUR DES MALIENS et RIEN D’AUTRES
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