La seule évocation des nom et prénom de Modibo Sidibé deviendrait un crime au point que dans le toboggan, à l’occasion des grandes messes comme celle de la CIII la semaine dernière, on évite de nommer personnellement l’homme. Même lorsque cela s’impose.
Il ne fait plus bon en certains endroits fréquentés par certaines Abeilles de parler de Modibo Sidibé, d’évoquer son nom ou de faire une simple allusion à une quelconque éventualité de sa candidature dans la Ruche. Tant il fait peur, tant il fait trembler. Avec lui dans la course, il n’y a et ne saurait y avoir photo. Ceux qui cherchent à l’écarter savent dans leur tréfonds, qu’il est de loin le meilleur, le plus solvable, le plus crédible. Son cursus politique des plus enchanteurs, depuis en tout cas 20 ans. Que dire de plus ! La semaine dernière, la section III de l’Abeille a animé une conférence axée autour de la commune III et le cinquantenaire. L’opinion nationale aura retenu que parlant des dignitaires maliens ressortissants de cette commune, tous ceux qui ont pris la parole ont soigneusement mais honteusement refusé de prononcer les nom et prénom de celui qui s’impose à l’Adema pour le salut politique du parti, c’est-à-dire Modibo Sidibé, même lorsqu’ils nommaient proprement ces illustres devanciers ressortissants de ladite commune. Pour toute bonne conscience, on lançait tout juste et certainement la peur au ventre, l’expression : « l’actuel Premier Ministre »
Peut-on cacher le soleil avec les mains ?
Il semblerait qu’au C.E Adema, est taxé de traître ou de vendu tout cadre qui prononcerait officiellement le nom de Modibo Sidibé, haut cadre malien, militant Adema et P.M du Mali. Une vigoureuse mise au point aurait été adressée à un célèbre confrère qui, dans sa parution qui a suivi la conférence, aurait rapporté des termes dans lesquels, le conférencier, secrétaire au développement de la C.III, directeur du Mémorial Modibo Keita, donc doublement fondé à prendre la parole à cette tribune, ne s’est pas reconnu. Pire, le 13 novembre dernier à l’occasion du point de presse du président du C.E Adema, l’honorable Dioncounda, des pancartes qui feraient allusion à un appel à la candidature de Modibo, pancartes vite renvoyées au vestiaire, auraient fait grand bruit au point que le secrétaire général de la Commune, en mission au moment des faits aurait reçu du C.E une demande d’explication.
Mais que cette stérile et ridicule agitation ne trompe personne parce qu’émanant des cadres qui loin de penser au parti, à son rayonnement et à sa logique de revenir au pouvoir par son propre candidat, ne pensent qu’à leur seule personne. L’image d’un grand militant, compétent, honnête et intègre gène et gène encore énormément. Mais les militants Adema, les vrais selon plusieurs sources concordantes, ne sont pas dupes et n’attendraient que le moment venu pour brandir preuves à l’appui, l’appartenance du fidèle, honnête, intègre et digne compagnon des présidents Konaré et Touré. Comme quoi, nul ne peut et ne doit avoir la prétention de cacher l’éclat du soleil avec les misérables phalanges de ses mains. Modibo est Modibo et Modibo restera Modibo. Les vrais militants Adema savent que c’est avec lui et seulement avec lui, que le salut reviendra. Il ne sert donc à rien d’interdire aux cadres de faire allusion à lui sous quelque manière que ce soit. La fuite en avant prendra bien fin, tôt ou tard. Nous y reviendrons largement.
Sory de Moti