Modibo Sidibé en Commune III et VI : «La majorité a intérêt à s’organiser pour répliquer à l’opposition avec la manière…»

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Modibo Sidibé à propos de la DPG de Mara
Modibo Sidibé Fare An Ka Wuli

Le président des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare-Anka Wuli), Modibo Sidibé, a bouclé sa série de rencontres avec les militants des six Communes du District de Bamako. Le samedi 10 mai 2014, Modibo Sidibé, accompagné par une forte délégation du Secrétariat exécutif national des Fare, a été reçu par les militants de la Commune III au Carrefour des jeunes et ceux de la Commune VI à la Cité des enfants. L’objectif de cette série de rencontres était de partager et d’échanger avec les militants du parti  sur la vie du parti et les conclusions du 1er congrès ordinaire, tenu les 15 et 16 mars 2014.

 

C’est dans la matinée que la délégation du Secrétariat exécutif national des Fare, conduite par le président Modibo Sidibé, a échangé avec les militants de la Commune III au Carrefour des jeunes. Et dans l’après-midi, c’était le tour de la section Fare de la  Commune VI d’accueillir la délégation à la Cité des enfants. Toutes ces deux sections ont réussi le pari de la mobilisation. Et Modibo Sidibé et sa délégation ont été accueillis en grande pompe.

 

Le Secrétaire général adjoint de la Section de la Commune III, Arouna Traoré, a, d’entrée de jeu, relevé les difficultés du parti dans sa localité. Selon lui, la section III est confrontée à un manque de ressources humaines et à une panne de croissance. «Si nous avions de la croissance, nous aurions des militants engagés. Sans une croissante plus forte, c’est difficile. Cette croissance ne se décrète pas ; elle est un travail de tous les jours et nous avons besoin de ressources humaines dans nos associations, organisations et clubs de soutien», a-t-il déclaré.

 

Quant au Secrétaire politique de la section III, Badié Koné, il a dressé la situation du parti dans sa Commune sur l’échiquier politique de la Commune III. Selon lui, de la création du parti, le 3 mars 2012, les militants n’ont ménagé aucun effort pour mettre en place les structures de base dans les différents quartiers. Il a indiqué qu’à ce jour, le parti est installé réellement dans 9 quartiers sur 23. À en croire Badié Koné, les Fare  section de la Commune III ont participé aux élections présidentielle et législatives 2013 et ont occupé la 4ème place au premier tour de l’élection présidentielle et accompagné l’Urd au second tour, conformément aux directives du parti.

 

En Commune VI, le Secrétaire général adjoint, Bakary Traoré, a déclaré : «Nous disons que la récréation est terminée et que nous devons circonscrire les divergences en vue des échéances à venir pour le développement de la Commune VI. Nous vous assurons ici solennellement de notre loyauté à vous servir sincèrement et à défendre la cause des Fare partout».

 

Dans son intervention, Modibo Sidibé a tenu les mêmes propos en  Communes III et VI. Il est revenu sur les questions relatives à la vie du parti, la restitution des conclusions du 1er congrès ordinaire et les conclusions du Conseil supérieur de l’agriculture.

Par rapport à la question relative au groupe parlementaire Fare-Sadi, le président Sidibé a déclaré : «Nous avons souhaité qu’il soit mis fin au groupe parlementaire Fare-Sadi. Nous avons dit que ceux qui se ressemblent, s’assemblent et ceux qui ne se ressemblent pas, ne peuvent pas s’assembler. Ce serait de l’imposture et cette imposture, nous ne la voulons pas. Nous avons été très clairs. Si Fare-Sadi, dans son règlement intérieur, prévoit que la dénomination concerne les députés des Fare et du Sadi. Pour les Fare, les 5 députés ont démissionné et il n’y a plus de députés Fare au groupe parlementaire Fare-Sadi. Donc, il n’y a plus de groupe parlementaire Fare-Sadi».

 

Selon Modibo Sidibé, il aurait été bien de la part de l’Assemblée nationale de dire simplement oui, nous avons été informé que le groupe parlementaire Fare-Sadi qui est dans la majorité, n’existe pas, car les Fare ont décidé d’aller à l’opposition et qu’en attendant qu’on trouve une autre dénomination, nous sommes obligés d’appeler Fare-Sadi et que les gens comprennent que ce groupe est en mutation . Mais, cela n’a pas été fait. Donc, les Fare sont dans l’opposition. «Et l’opposition, ce ne sont pas les menaces personnelles, ce ne sont pas les attaques qui lui feront peur. La majorité a intérêt à s’organiser pour répliquer à l’opposition avec la manière, argument contre argument», a-t-il ajouté.

 

À en croire le président des Fare, son parti, pendant toute la campagne, n’a jamais été préoccupé par des questions de personnes. Il respecte les Maliens qui proposent des projets pour leurs concitoyens.  «On discute du projet, du programme, mais on ne discute pas des personnes. Nous ne devons prévaloir que la République et la démocratie. Ce sont elles qui  sauvent le Mali. Nous devons promouvoir notre fraternité,  notre solidarité et notre cohésion nationale. Toutes choses qui nous ont manqué et à ces valeurs, nous devons ajouter la fraternité républicaine. Cette fraternité républicaine doit reposer sur l’appartenance à une Nation unie où les citoyens ont les mêmes droits, les mêmes obligations. C’est pour cela que j’insiste, que le parti qui se dit pro-putschiste, le parti qui soutient le putsch ne peut pas être en alliance avec un parti comme les Fares», a martelé Modibo Sidibé.

 

Encore une fois de plus, M. Sidibé a expliqué que le choix du parti de ne pas voter la Déclaration de politique générale du gouvernement. «Nous avons attendu la Déclaration de politique générale du gouvernement. Les Fare ne l’ont pas votée, parce que nous nous sommes interrogés si nous étions face à une Déclaration de politique générale ou si nous étions face à un programme de gouvernance. Ça ne répondait ni à l’un, ni à l’autre. C’est un exercice très détaillé, mais ça ne correspondait pas à l’un ou à l’autre», a indiqué le président des Fare.

 

Il a par ailleurs expliqué aux militants le choix de l’idéologie politique des Fare qui est la Social-démocratie.  Avant de demander aux sections III et VI de mettre rapidement des comités, des sous-sections dans les différents quartiers afin de préparer les élections municipales à venir.

Diango COULIBALY

 

 

 

 

 

 

 

Le président des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare-Anka Wuli), Modibo Sidibé, a bouclé sa série de rencontres avec les militants des six Communes du District de Bamako. Le samedi 10 mai 2014, Modibo Sidibé, accompagné par une forte délégation du Secrétariat exécutif national des Fare, a été reçu par les militants de la Commune III au Carrefour des jeunes et ceux de la Commune VI à la Cité des enfants. L’objectif de cette série de rencontres était de partager et d’échanger avec les militants du parti  sur la vie du parti et les conclusions du 1er congrès ordinaire, tenu les 15 et 16 mars 2014.

 

C’est dans la matinée que la délégation du Secrétariat exécutif national des Fare, conduite par le président Modibo Sidibé, a échangé avec les militants de la Commune III au Carrefour des jeunes. Et dans l’après-midi, c’était le tour de la section Fare de la  Commune VI d’accueillir la délégation à la Cité des enfants. Toutes ces deux sections ont réussi le pari de la mobilisation. Et Modibo Sidibé et sa délégation ont été accueillis en grande pompe.

 

Le Secrétaire général adjoint de la Section de la Commune III, Arouna Traoré, a, d’entrée de jeu, relevé les difficultés du parti dans sa localité. Selon lui, la section III est confrontée à un manque de ressources humaines et à une panne de croissance. «Si nous avions de la croissance, nous aurions des militants engagés. Sans une croissante plus forte, c’est difficile. Cette croissance ne se décrète pas ; elle est un travail de tous les jours et nous avons besoin de ressources humaines dans nos associations, organisations et clubs de soutien», a-t-il déclaré.

 

Quant au Secrétaire politique de la section III, Badié Koné, il a dressé la situation du parti dans sa Commune sur l’échiquier politique de la Commune III. Selon lui, de la création du parti, le 3 mars 2012, les militants n’ont ménagé aucun effort pour mettre en place les structures de base dans les différents quartiers. Il a indiqué qu’à ce jour, le parti est installé réellement dans 9 quartiers sur 23. À en croire Badié Koné, les Fare  section de la Commune III ont participé aux élections présidentielle et législatives 2013 et ont occupé la 4ème place au premier tour de l’élection présidentielle et accompagné l’Urd au second tour, conformément aux directives du parti.

 

En Commune VI, le Secrétaire général adjoint, Bakary Traoré, a déclaré : «Nous disons que la récréation est terminée et que nous devons circonscrire les divergences en vue des échéances à venir pour le développement de la Commune VI. Nous vous assurons ici solennellement de notre loyauté à vous servir sincèrement et à défendre la cause des Fare partout».

 

Dans son intervention, Modibo Sidibé a tenu les mêmes propos en  Communes III et VI. Il est revenu sur les questions relatives à la vie du parti, la restitution des conclusions du 1er congrès ordinaire et les conclusions du Conseil supérieur de l’agriculture.

Par rapport à la question relative au groupe parlementaire Fare-Sadi, le président Sidibé a déclaré : «Nous avons souhaité qu’il soit mis fin au groupe parlementaire Fare-Sadi. Nous avons dit que ceux qui se ressemblent, s’assemblent et ceux qui ne se ressemblent pas, ne peuvent pas s’assembler. Ce serait de l’imposture et cette imposture, nous ne la voulons pas. Nous avons été très clairs. Si Fare-Sadi, dans son règlement intérieur, prévoit que la dénomination concerne les députés des Fare et du Sadi. Pour les Fare, les 5 députés ont démissionné et il n’y a plus de députés Fare au groupe parlementaire Fare-Sadi. Donc, il n’y a plus de groupe parlementaire Fare-Sadi».

 

Selon Modibo Sidibé, il aurait été bien de la part de l’Assemblée nationale de dire simplement oui, nous avons été informé que le groupe parlementaire Fare-Sadi qui est dans la majorité, n’existe pas, car les Fare ont décidé d’aller à l’opposition et qu’en attendant qu’on trouve une autre dénomination, nous sommes obligés d’appeler Fare-Sadi et que les gens comprennent que ce groupe est en mutation . Mais, cela n’a pas été fait. Donc, les Fare sont dans l’opposition. «Et l’opposition, ce ne sont pas les menaces personnelles, ce ne sont pas les attaques qui lui feront peur. La majorité a intérêt à s’organiser pour répliquer à l’opposition avec la manière, argument contre argument», a-t-il ajouté.

 

À en croire le président des Fare, son parti, pendant toute la campagne, n’a jamais été préoccupé par des questions de personnes. Il respecte les Maliens qui proposent des projets pour leurs concitoyens.  «On discute du projet, du programme, mais on ne discute pas des personnes. Nous ne devons prévaloir que la République et la démocratie. Ce sont elles qui  sauvent le Mali. Nous devons promouvoir notre fraternité,  notre solidarité et notre cohésion nationale. Toutes choses qui nous ont manqué et à ces valeurs, nous devons ajouter la fraternité républicaine. Cette fraternité républicaine doit reposer sur l’appartenance à une Nation unie où les citoyens ont les mêmes droits, les mêmes obligations. C’est pour cela que j’insiste, que le parti qui se dit pro-putschiste, le parti qui soutient le putsch ne peut pas être en alliance avec un parti comme les Fares», a martelé Modibo Sidibé.

 

Encore une fois de plus, M. Sidibé a expliqué que le choix du parti de ne pas voter la Déclaration de politique générale du gouvernement. «Nous avons attendu la Déclaration de politique générale du gouvernement. Les Fare ne l’ont pas votée, parce que nous nous sommes interrogés si nous étions face à une Déclaration de politique générale ou si nous étions face à un programme de gouvernance. Ça ne répondait ni à l’un, ni à l’autre. C’est un exercice très détaillé, mais ça ne correspondait pas à l’un ou à l’autre», a indiqué le président des Fare.

 

Il a par ailleurs expliqué aux militants le choix de l’idéologie politique des Fare qui est la Social-démocratie.  Avant de demander aux sections III et VI de mettre rapidement des comités, des sous-sections dans les différents quartiers afin de préparer les élections municipales à venir.

Diango COULIBALY

 

 

 

 

 

 

Modibo Sidibé à propos des conclusions du Conseil supérieur de l’agriculture :

«Nous félicitons le président pour avoir reconduit les dispositifs de l’Initiative riz…»

 

Le président des Fare Modibo Sidibé, lors de sa rencontre avec les militants de la Commune III, a félicité le président de la République pour les conclusions du Conseil supérieur de l’agriculture où les dispositifs de l’Initiative riz ont été reconduits sans être reconnus comme tels.

 

«Nous avons félicité le président de la République pour avoir reconduit les dispositifs de l’Initiative riz, même s’il ne l’a pas appelée comme ça, dans un communiqué, après le Conseil supérieur de l’agriculture. Nous avons dit que ce qu’il venait de faire pour l’agriculture, mérite des félicitations, parce qu’il aurait pu mettre ça de côté et essayer de réinventer autre chose. Ce que vous avez fait, nous le saluons. Chers militants, vous vous rappelez qu’en 2008, année de la crise économique, financière, énergétique et alimentaire, l’engrais était devenu impossible (22.000 à 23.500Fcfa), mais nous l’avons ramené à 12.500Fcfa, soit un rabais de plus de 10.000Fcfa. Et si six ans après, le gouvernement actuel décide de procéder à un rabais 11.000 Fcfa, nous disons bravo !», a déclaré Modibo Sidibé.

 

Et d’ajouter : «Nous avons alloué 13% de ligne budgétaire à l’agriculture et on veut aller à 15% aujourd’hui. Nous soutenons cela. On veut des équipements de facilité pour soutenir les agriculteurs et producteurs. Nous soutenons aussi cela, parce que nous croyons fortement à cette politique. Nous, nous avions en 2012 comme objectif d’atteindre 10 millions de tonnes de céréales. En 2007-2008, nous avons pu réaliser 3,5 millions de tonnes et en 2011, 6,6 millions de tonnes. Vous mesurez la progression, 75%  de notre objectif a été atteint. Ça veut dire que la dynamique était là, il faut maintenant la renforcer et il faut la prolonger. Il faut que l’ensemble des programmes qui permettent de soutenir le monde rural, soit mis en branle. Cela, par des mesures non agricoles et agricoles, ainsi que les mesures d’accompagnement. Bravo pour les techniciens de l’agriculture, bravo pour les producteurs, nous sommes avec eux», s’est exclamé le président des Fare.

 

Diango COULIBALY

 

 

 

 

 

 

 

 

Modibo Sidibé à propos des conclusions du Conseil supérieur de l’agriculture : «Nous félicitons le président pour avoir reconduit les dispositifs de l’Initiative riz…»

 

Le président des Fare Modibo Sidibé, lors de sa rencontre avec les militants de la Commune III, a félicité le président de la République pour les conclusions du Conseil supérieur de l’agriculture où les dispositifs de l’Initiative riz ont été reconduits sans être reconnus comme tels.

 

«Nous avons félicité le président de la République pour avoir reconduit les dispositifs de l’Initiative riz, même s’il ne l’a pas appelée comme ça, dans un communiqué, après le Conseil supérieur de l’agriculture. Nous avons dit que ce qu’il venait de faire pour l’agriculture, mérite des félicitations, parce qu’il aurait pu mettre ça de côté et essayer de réinventer autre chose. Ce que vous avez fait, nous le saluons. Chers militants, vous vous rappelez qu’en 2008, année de la crise économique, financière, énergétique et alimentaire, l’engrais était devenu impossible (22.000 à 23.500Fcfa), mais nous l’avons ramené à 12.500Fcfa, soit un rabais de plus de 10.000Fcfa. Et si six ans après, le gouvernement actuel décide de procéder à un rabais 11.000 Fcfa, nous disons bravo !», a déclaré Modibo Sidibé.

 

Et d’ajouter : «Nous avons alloué 13% de ligne budgétaire à l’agriculture et on veut aller à 15% aujourd’hui. Nous soutenons cela. On veut des équipements de facilité pour soutenir les agriculteurs et producteurs. Nous soutenons aussi cela, parce que nous croyons fortement à cette politique. Nous, nous avions en 2012 comme objectif d’atteindre 10 millions de tonnes de céréales. En 2007-2008, nous avons pu réaliser 3,5 millions de tonnes et en 2011, 6,6 millions de tonnes. Vous mesurez la progression, 75%  de notre objectif a été atteint. Ça veut dire que la dynamique était là, il faut maintenant la renforcer et il faut la prolonger. Il faut que l’ensemble des programmes qui permettent de soutenir le monde rural, soit mis en branle. Cela, par des mesures non agricoles et agricoles, ainsi que les mesures d’accompagnement. Bravo pour les techniciens de l’agriculture, bravo pour les producteurs, nous sommes avec eux», s’est exclamé le président des Fare.

 

Diango COULIBALY

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1 commentaire

  1. Le ridicule ne tue pas dans ce pays si non comment un Modibo Sidibé peut prétendre s’ériger en donneur de leçon de bonne gestion?

    A votre place, je la bouclerai, car durant plus de deux décennies vous avez été aux affaires, et pour quel bilan? L’avion présidentiel à coûté tant, c’est vrai, quand n’est t-il de l’initiative riz?

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