Modibo SIDIBE au contact des populations : Dans un ‘’grin’’ aux logements sociaux

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Le ‘’grin’’ de ce dimanche 09 octobre 2016 était à Niamana sur le site des logements sociaux. C’est dans une ambiance très détendue et conviviale que s’est déroulée la rencontre entre le Président des FARE et les populations de cette cité. Modibo Sidibé était accompagné d’une partie du Secrétariat Exécutif National (SEN), comme c’est le cas souvent dans ses rencontres. Les populations voulaient comprendre certaines préoccupations comme l’initiative riz, les questions de santé, les rumeurs sur le degré de sociabilité du Président, l’état du parti, les motivations de leur président à vouloir diriger un jour le pays.

Dans son intervention préliminaire, le président des FARE a campé le décor en précisant que son combat politique n’a rien de personnel, c’est plutôt un engagement pour le bien-être de nos concitoyens. Quand on s’engage dans un tel combat, il faut être prêt à encaisser toutes les méchancetés, surtout si vos adversaires sont les plus imprégnés de vos qualités pour la mission.

Pour le président Modibo Sidibé, l’initiative riz en son temps, a été une réussite parfaite car les objectifs ont été atteints à travers une production record, la mise à disposition du matériel agricole, le renforcement des capacités techniques, l’augmentation de la production céréalière. Jamais autant d’efforts n’avaient été consacrés au monde agricole dans notre pays. C’est la réussite qui explique sa poursuite jusqu’à nos jours. En effet, malgré les stratégies pour ne plus parler d’initiative riz, tout le monde aura compris que c’est ce qui continue de plus bel avec des subventions à l’engrais, aux tracteurs, aux semences. Les allégations de détournement à propos de l’initiative riz sont l’œuvre d’adversaires politiques qui veulent salir la réputation d’un homme pour l’écarter de la compétition politique. Quand le Président IBK a décidé de porter le budget de l’agriculture à 15% du budget national, les FARE ont été la seule formation politique à le féliciter. L’agriculture est le moteur de la croissance économique dans notre pays, c’est pourquoi ce budget à l’époque de l’ancien président ATT était déjà à 12%.

Considéré comme l’initiateur des grandes reformes de santé dans notre pays (CSCOM, médicaments essentiels…), le président Modibo Sidibé est constamment interpellé sur les questions de santé. C’était le cas au niveau des logements sociaux où il a fustigé la tendance actuelle de nos gouvernants qui ont choisi comme stratégie le dénigrement et le sabotage pour qualifier leurs prédécesseurs. Le domaine de la santé, qui pourtant ne fait qu’avancer, n’échappe pas à ce sabotage.

Pour le président des FARE, ce qu’il faut davantage appuyer, c’est l’implication des hommes et des femmes dans la prise en charge de leur santé pour les amener à être acteurs et non spectateurs. C’est dans cette optique que le nombre des CSCOM est passé de 200 il ya quelques années à plus de 1000 aujourd’hui. Les hôpitaux nationaux sont de plus en plus performants (scanner, IRM) avec une bonne couverture du territoire national.

Sur des questions plus personnelles, le Président se dit convaincu de disposer d’arguments solides pour briguer la magistrature suprême de notre pays et contribuer au bien-être du plus grand nombre de nos concitoyens comme cela est détaillé dans le ‘’manifeste Modibo Sidibé horizon 2030’’. Pour ce qui est des aspects touchant à  son manque de sociabilité et au qualificatif de « toubab » qui le poursuivent, le président les dément formellement et de se demander, comment peut-on porter de telles accusations à l’encontre d’une personne née et ayant grandi au Badialan (un quartier populaire) dans une grande famille ? Cette même personne, pendant plus de 8 ans, a été ministre de la République en continuant à vivre chez son père sans un seul garde à la porte du domicile. Sur la même question, le président affirme que « Nous avons grandi chez nous en buvant le matin la bouillie avec un nombre insuffisant de “galama”, donc on buvait à tour de rôle ou alors c’était du “tô sira réchauffé” comme petit déjeuner… ». Il faut arrêter de distraire les Maliens avec des arguments populistes qui n’ont pour objectif que de salir les adversaires politiques en occultant les questions de fond. Pour preuve, très rarement vous allez voir les adversaires du président Sidibé remettre en cause de façon objective ses compétences techniques et ses capacités administratives et managériales. C’est toujours sur des questions suggestives et d’ordre personnel qu’on l’attaque. Ce qui est aussi de la pratique politique dans notre pays.

En tout cas, le ‘’grin d’Attbougou’’ aura permis au président Sidibé d’apporter des réponses à certaines préoccupations des populations, car le mensonge est gros, il faut ce travail pédagogique pour que les populations comprennent toutes les attaques visant à ternir son image.

Cette rencontre, très fructueuse et instructive pour le parti, a été interrompue par la pluie, empêchant du coup le président d’apporter des réponses à toutes les questions qui lui ont été posées.

Ousmane COULIBALY *Correspondance particulière*

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1 commentaire

  1. Lorsque le politique a besoin de l’électorat, il est un vrai catholique à le charmer.
    Fais-nous sincèrement d’abord le bilan de ton initiative riz.

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