Modibo Sidibé, ancien Premier ministre et membre du M5-RFP, était sur le plateau d’Africable Télévision après le rassemblement du mardi 11 aout. L’objectif était de donner son point de vue sur cette dernière manifestation contre le régime de Ibrahim Boubacar Keita. L’ancien premier ministre d’ATT estime que la formation d’un gouvernement d’union nationale dans la circonstance actuelle est une catastrophe pour le Mali.
Pour l’ancien Premier ministre du Mali, la dernière sortie du M5-RFP a été une grande réussite contrairement à ce que préconisaient beaucoup d’opinions. Cela s’explique selon lui, par le fait que beaucoup d’autres régions et organisations se sont ajoutées au combat à l’intérieur du pays comme à l’extérieur. Selon lui, le mouvement a noté : « L’adhésion de plus en plus de catégories socioprofessionnelles, de simples citoyens, d’associations etc. »
Le président du parti FARE An ka Wuli a indiqué d’ailleurs que la détermination de ces jeunes est grande : « C’est pourquoi, ils étaient là-bas (à la place de l’indépendance), toute la nuit, pour montrer qu’ils sont là, pour montrer qu’ils sont le peuple, pour montrer qu’ils sont ce grand mouvement populaire que rien ne pourra arrêter », mais « dans la légalité, dans le pacifisme, dans la non-violence », a-t-il ajouté.
Concernant l’intervention des forces de l’ordre le lendemain du rassemblement, l’ancien Premier ministre souligne un autre problème. Selon lui, on ne peut se permettre d’aller disperser un rassemblement sans respecter les procédures d’usage de la force établies par la loi, comme la sommation.
Par conséquent, il a invité le pouvoir à « cesser de faire du choix de la répression ». « Toutes les répressions qui ont eu, ont été du fait que le pouvoir et les forces de l’ordre ont été instrumentalisés », a-t-il constaté. Il trouve qu’il n’y’a eu aucune violence ni aucun problème particulier qui doit conduire à la répression lors du dernier rassemblement.
Aux détenus, il a rappelé qu’ils ne sont guère des délinquants, mais des détenus politiques au même titre que ceux qui sont en liberté. Au-delà même, des citoyens maliens qui ont exprimé leur volonté de voir leur pays emprunté certaines voies, dans le cadre de la légalité, de la désobéissance civile, tout à fait admise par la loi : « La vitalité d’une démocratie, ce sont des citoyens ; et aujourd’hui, nous avons une vraie révolution citoyenne en marche », a-t-il indiqué avant d’ajouter que dans cette lutte, « la répression ne suffira pas, l’utilisation de l’appareil judiciaire à des fins répressives ne suffira pas non plus. Problème politique, réponse politique ! »
Modibo Sidibé estime, par ailleurs, qu’on dit beaucoup de choses autour de ce mouvement pour l’empêcher d’atteindre son objectif qui est la démission de IBK.
Selon lui, au lieu de dire que ce sont les politiques qui n’ont rien d’autres que d’aller se cacher derrière les religieux ou que ce sont les religieux qui veulent s’accaparer du pouvoir pour établir la charia ou une république Islamique, on doit plutôt regarder les problèmes soulevés par ces citoyens regroupés dans le mouvement M5-RFP.
Ce peuple ne demande selon lui, que la bonne gouvernance, l’avenir de la jeunesse. Un combat qui concerne l’avenir même du Mali.
De ce fait, il indique qu’on peut enfin arranger les épouvantails dans les tiroirs, puisque selon lui « c’est un mouvement républicain, un mouvement de démocrates ».
Au lieu de se focaliser sur ceux qui sentent défavorables sous leurs yeux, les plus hautes autorités devaient plutôt s’interroger sur ce qui réussissait à réunir autant de gens derrière le mouvement M5-RFP.
La réponse à cette problématique est tout simplement selon lui, parce que ces gens sont arrivés au constat que le pays est au bord de l’abime, après la conduite de IBK et son régime.
Pour donc éviter que le Mali ne tombe totalement dans le gouffre, est urgent selon lui, de mettre fin à ce régime en engageant un processus de redressement du pays.
Mettre une transition en apportant toutes les reformes qui devaient être faites depuis et qui ont manqués.
Le changement fondamental à apporter à cette démocratie chèrement acquise est, selon lui, la place du citoyen qui n’y figure pas.
Il faut que désormais de façon endogène : « que le peuple décide de quelles sont nos institutions, quel nouveau contrat social tissé avec l’Etat, quelle légitimation de l’Etat, quel gouvernance et comment devront être les liens de confiances perdus entre les gouvernants et les gouvernés ».
Le Premier ministre estime enfin que si cela n’a pas été toujours fait, « les mêmes causes vont produire les mêmes effets et la crise du Mali deviendra de plus en plus profonde ».
Il signale qu’on est en train de reprendre la cour constitutionnelle d’un côté, l’assemblée nationale de l’autre ainsi que la question du gouvernement d’union nationale en oubliant les problèmes de fonds, alors que « un gouvernement d’union nationale dans cette circonstance est une catastrophe pour le Mali », a-t-il laissé entendre.
Issa Djiguiba
Exactement KINGUIRANKE, VOUS avez TRÈS bien vu et compris. I.B.K. et son régime ont tout fait pour déplacer le vrai problème du Mali vers des questions électorales et autres. Mais nous ne sommes pas des ânes. Le Célèbre Docteur Paul TRAORÉ a donné des détails et comment gérer les recettes de l’état. Le débat a eu lieu sur 《CHERIFLA TV 》l’autre soir. Docteur Paul TRAORÉ a été très convaincant. Il maîtrise la gestion du Budget national. Le Mali veut des Cadres comme ça pour sa conduite. On ne peut s’asseoir et regarder des Milliers de Milliards de F CFA destinées dans les mains des délinquants financiers vraiment. Mais où sont parties les 1230 Milliards de F CFA destinées pour la Loi d’orientation et de Programmation Militaire ? Je vous jure le prochain régime trouvera les caisses de l’état VIDES VIDES et vides. Chaque jour ceux sont des Milliers de Milliards de F CFA qui finissent dans les mains des délinquants financiers. Les autorités veulent transposer les vrais problèmes du Mali. Nous ne sommes pas des ânes. C’est pourquoi moi vraiment j’ai voulu des Cadres valables, honnêtes, integres et justes pour diriger ce Mali pour une Transition de 10 ans cette fois ci. Je veux foncièrement que les Maliens épousent une véritable éducation dans la gestion gestion du Mali. Le M5 – RFP si vraiment sa lutte est digne et sans nuages doit impérativement choisir tels que : Soumana SACKO comme Président et Premier Ministre en même temps Ministre; Bassary TOURÉ comme Ministre des Finances et de l’économie; Docteur Paul TRAORÉ comme Ministre du Budget ; Clément DEMBELE à la Justice Garde des Sceaux ; Cheick Oumar CISSOKO le Cinéaste à la Culture ; Moussa Sinko COULIBALY comme Chef des Armées; Dahirou DEMBELE comme Chef Adjoint des Armées ; Mahamadou KASSOGUE Directeur Pôle économique avec rang de Ministre et autres. Le Mali possède des bons Cadres sérieux. M. KINGUIRANKE excuse moi je suis toujours la même ligne de conduite. Cette Transition sera un véritable Test très dur pour ces Cadres cités ci dessus. Les Religions et l’armée doivent être astronomiquement éloignées de la vie politique du Pays vraiment. L’armée dans les Casernes et les Religions et les Religions dans les Mosquées et dans les Églises Point Barre. Vraiment j’ai peur pour le devenir du Mali Vraiment. Le Malien a une très mauvaise habitude. Seul le Régime de Soumana SACKO aura la pleine capacité de redresser les Maliens. Trop c’est trop. Que Dieu sauve notre MALI Amen AMINE YARABI. Merci beaucoup.
UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE: ce mal nécessaire au Mali???
Le pouvoir ne se partage pas.
Nulle part dans le monde, le gouvernement d’union nat.n’a marché. C’est le dernier rémède après l’echec de la gouvernance d’un pays. Il n’a jamais résolu les problèmes car il n’est que le cheval du consensus entre les mains des dirigeants.
Ibk est un voyou charognard, un homme sans éthique.
Le peuple malien doit se battre pour la bonne gouvernance.
en tan que les politiciens non pas le courage de dénoncé l’ingérence de la France dans nos problème on ne sortira jamais au grand jamais de ces mal gouvernance et autre parce que sa leur arrange tout le temps pour qu’ils puissent continuer a nous exploité les expatriés beaucoup parce que ils en saient quelque chose
e Premier ministre estime enfin que si cela n’a pas été toujours fait, « les mêmes causes vont produire les mêmes effets et la crise du Mali deviendra de plus en plus profonde ».
Tout a fit vrai
Effectivement les conditions d’un gouvernement d’union nationale ne sont pas réunies, à ce titre, personne n’accepterait collaborée dans ces conditions sans compter cette crise de confiance entre IBK et ses gouvernés. IBK est un président qui est même contesté par ses proches comme le RPM qu’il n’a jamais pu considérer, on dirait que les hommes et les femmes qui le compose sont ses ennemis, c’est dommage. Rappelons-nous qu’après sa victoire écrasante contre Soumi en 2013, il n’a pas daigné féliciter ses camarades dans leur QG, quelle ignominie? Les ténors de ce parti politique devrait exclure IBK de ce groupement politique tout de suite, mais malheureusement ces ténors continuaient à le caresser dans le sens des poils, quel comportement éhonté? Il faut être digne et correcte dans tout ce qu’on fait, c’est cela qui grandi l’homme. IBK ne mérite pas d’être considéré par ce groupement politique, le RPM. Le respect mutuel est nécessaire quand les hommes et les femmes travaillent en synergie dans la gestion d’un groupement.
Le président e la république est la pour défendre nos interets et c’est pour sa que je l’ai élu , pour l’instant il ne me décoit pas donc je refuse qu’on le destitue
La vraie catastrophe c’est d’avoir des membres du M dans notre gouvernement ces membres qui cherchent justes a nourrrir leurs interets personnelset s’en contre fiche des problemes das maliens
Qu’est-ce que Boua le ventru IBK est en train de faire tous les jours, tu veux deplacer le probleme de Boua le ventru IBK qui ne fait que se servir du peuple avec sa famille et ses amis!
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