Le parti des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE-AN An ka Wuli) a organisé, le samedi 27 avril 2019, une rencontre avec les forces politiques et sociales. L’objectif de cette rencontre était d’élaborer ensemble la synthèse des points de vue respectifs sur le dialogue national refondateur initié par le parti FARE depuis le 12 mars 2019.
Le président du parti FARE, Modibo Sidibé a insisté sur l’urgence d’un dialogue national refondateur pour sortir notre pays de la crise multidimensionnelle qui le secoue actuellement.
Le Mali se trouve aujourd’hui dans une situation particulièrement grave en raison de la crise multidimensionnelle qui secoue le pays depuis 2012. Du nord, l’insécurité s’est étendue au centre, voire à l’ensemble du pays et sous différentes formes, y compris les affrontements communautaires, sur fond de mutations socioculturelles, écologiques et de trafics en tout genre. Malgré les progrès accomplis, l’accord issu du processus d’Alger peine à enclencher la phase de stabilisation. Il faut ajouter à ce contexte déjà difficile, une crise politique résultant des dernières élections présidentielles, ainsi qu’un front social traversé par une série de revendications entraînant des difficultés au plan social et économique.
Pour sortir le Mali de cette situation, que le parti des forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE-An Ka Wuli) a élaboré, le 12 mars 2019, une proposition conceptuelle de sortie de crise durable axée sur le dialogue national refondateur qui tient compte des multiples implications structurelles et conjoncturelles.
A travers plusieurs échanges, la direction du parti FARE a partagé le contenu du document sur le dialogue national refondateur avec l’essentiel des acteurs institutionnels, politiques, sociaux, économiques, religieux, et traditionnels de notre pays. A l’issue de ces échanges, le parti FARE a organisé, le samedi 27 avril 2019, au centre international de conférence de Bamako (CICB), une rencontre avec les forces politiques et sociales avec qui il a déjà échangé sur ce dialogue national refondateur. L’objectif de cette rencontre était d’élaborer ensemble la synthèse des points de vue respectifs sur le dialogue national refondateur.
Le président du parti FARE, Modibo Sidibé a insisté sur l’urgence du dialogue national refondateur. ” Il y a urgence que le peuple malien puisse se réunir dans la sérénité, pour parler et se parler, en toute responsabilité, de la base au sommet; que tous, gouvernants, partis politiques, organisations de la société civile, citoyens maliens de l’intérieur du pays comme de la diaspora, ayons une conscience claire de l’urgence à mettre en œuvre les décisions courageuses et patriotiques devant permettre aux filles et fils du Mali de conjuguer ensemble leurs intelligences et leurs efforts pour sortir le pays de la trappe dans laquelle il est tombé”, a-t-il déclaré.
Selon l’ancien ministre, Ousmane Sy la crise politique au Mali cache une crise économique et sociale. Il a invité l’Etat à s’accorder du temps pour organiser un dialogue national refondateur qui, dira-t-il, doit comprendre trois niveaux (communal, régional et national).
Moussa Mara, président du parti Yelema, a salué l’initiative de l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé tout en l’invitant à abandonner sa casquette politique pour véritablement porter ce projet de sortie de crise.
Modibo Kadjoké, ancien ministre, chef de parti politique, a également remercié le Fare de cette initiative. Pour lui, pour sortir de cette crise qui menace la Nation, il faut que les cadres du pays se retrouvent pour se parler et d’adopter des stratégies.
Hamadoun Amion Guido, président de la Cstm, a dénoncé l’Accord de la paix et de la réconciliation non inclusif. Pour lui, la solution de cette crise ne proviendra que des Maliens et non de l’extérieur.
Beaucoup de participant ont incriminé la déliquescence de l’Etat central à la base de cette crise multiforme et le complot international contre notre pays.
Il faut rappeler que Modibo Sidibé a rencontré le président de la République pour lui présenter son document et lui dire que la balle est dans son camp pour donner mandat pour la tenue de ce dialogue national refondateur inclusif. Il faut noter que le parti Fare Anka wuli a eu à rencontrer plus d’une quarantaine de formations politiques, associations pour présenter ce projet de dialogue refondateur.
Abdrahamane Diamouténé
Chaque fois de nouveaux têtes avant et après NPP !
Je salue l’initiative de Mr Sidibé qui a mon humble avis ( Le dialogue inclusive ) demeure la seule solution pour les fils de notre pays de se réconciliés.
La solution ne doit nullement venir de l’extérieur malgré les multiples pressions du Secrétaire Général de la MINUSMA a Bamako ,l’Ambassade Américaine et bien d’autres diplomaties séjournant chez nous de procéder coûte que coûte a la reforme constitutionnelle a l’image de l’accord d’Alger permettant aux bandits armées ( soit disant opprimés du pays ) de gérer le pays .Pffffffffff………………..résistons mes frères
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