Modibo Sidibé à propos de la situation sécuritaire et socio-économique : « Les Maliens sont fortement préoccupés par l’absence de perspectives… »

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FARE An ka Wuli en commune III : Modibo Sidibé part à la rencontre de ses militants
Modibo Sidibé , président Fare

Cette journée de célébration a été marquée par une conférence sur le thème : « le Mali face aux défis de la sécurité et de la gouvernance économique », avec comme conférenciers, Souleymane Koné, 1er vice-président du parti sur « les défis de la sécurité » et Abou Bakar Traoré, 3ème vice président du parti sur « les défis de la gouvernance économique ».

Dans son intervention, le président du parti Modibo Sidibé, a fait le bilan des deux ans d’existence du parti. Mais aussi, réitéré son orientation et sa vision politique. Avant d’en venir aux défis sécuritaires et socio-économiques, auxquels font face les Maliens.

Selon lui, le premier congrès du parti a permis d’imprimer trois orientations : le choix de du social-démocratie comme option politique, la confirmation  de sa vision à long terme du développement du pays que porte le  projet « Mali Horizon 2030 », et son choix pour une opposition républicaine, responsable, critique et patriote.

Pour le président des FARE, les Maliens sont fortement préoccupés par la dégradation de la situation sécuritaire et de la situation socio-économique. Mais surtout par l’absence de perspectives. D’ou la pertinence d’examiner ces défis ensemble tant,  l’absence de sécurité hypothèque les efforts de développement. Et réciproquement, la fragilité socio-économique favorise les conflits et l’insécurité.

A l’en croire, la question cruciale du Nord du Mali domine la question sécuritaire, qui pourtant ne se réduit pas à elle.

« La recrudescence de l’insécurité urbaine et interurbaine sur l’ensemble du territoire, les vols de bétails et autres en milieu rural sont sources d’inquiétude pour les populations et  réduisent leur mobilité tout en pesant sur les économies locales », a laissé entendre Modibo Sidibé. Qui poursuit que les récents actes terroristes à Gao et à Bamako ont fini de convaincre définitivement les Maliens de la dimension djihadiste régionale de l’insécurité. Laquelle sévit au Mali comme ailleurs, notamment au Kenya et au Nigeria.

Et Modibo Sidibé d’indiquer qu’il ya lieu de s’interroger sur la capacité de l’Etat à contrôler son territoire, et à assurer la protection des citoyens et de leurs biens sur l’ensemble du territoire.

Les défis sécuritaires et économiques passés au peigne fin

A sa suite, le 1er vice-président du parti, Souleymane Koné, a fait une présentation sur les défis sécuritaires. Notamment, les termes de la donne sécuritaire, ses manifestations, ses enjeux, les menaces qu’ils recèlent et leur développement, les dimensions régionale, géoéconomique et géostratégique.

Selon lui, le Mali fait face à des défis sécuritaires comme les autres pays du Sahel. A cela, il a ajouté sa position géostratégique qui suscite des convoitises.

Comme perspectives, l’ancien Ambassadeur du Mali à Nouakchott indiquera qu’il faut aller vers la reforme du secteur de la sécurité, renforcer les liens entre la sécurité et le développement, prendre des mesures d’urgence. Mais aussi, moraliser les recrutements dans les forces de sécurité, le renforcement des effectifs, améliorer leurs conditions de travail. S’y ajoutent la nécessaire reconstruction de l’armée, gangrenée par des maux.

Pour sa part, Abou Bakar Traoré qui se prononçait sur « les défis de la gouvernance économique » dira que de 2005 à 2010, le Mali  a connu une croissance régulière de 5%, en plus d’une baisse graduelle de la pauvreté entre 2001 et  2010.

Selon lui, de 2006 à 2010, les ménages en conditions difficiles ont vu leurs revenus augmenter. Et le coup d’Etat du 22 mars2012 a occasionné une chute des revenus de l’Etat.

Pour l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, cette croissance était portée essentiellement par le secteur agricole  et le secteur tertiaire.

Selon lui, l’économie malienne s’est effondrée après le coup d’Etat de 2012 car les partenaires techniques et financiers ont suspendu leurs aides, sans compter le départ des touristes et des investisseurs étrangers. Depuis ce coup d’Etat indique-t-il, la pauvreté a augmenté de 12% au sud et en milieu rural surtout.

Par ailleurs, Abou Bakar Traoré expliquera que les impôts prélevés n’ont pas de rendements à cause de l’expansion des activités informelles, le poids des exonérations fiscales, les impacts de la fraude et de la corruption.

A cela, l’ancien ministre ajoute la hausse des transferts et subventions comme c’est le cas à Energie du Mali (EDM SA) et à l’AMADER qui représentent 93% du budget de la Santé. Sans compter  la maitrise inachevée de la chaine de dépenses publiques, la redondance dans les contrôles, leur inefficacité, faute de sanctions appropriées…

Une situation face à laquelle, Abou Bakar Traoré préconise le renforcement des capacités de l’Etat à générer des revenus, l’amélioration de la gouvernance économique, l’accélération et l’achèvement de l’identification NINA, les reformes du  secteur du cadastre.

D. Diama

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14 COMMENTAIRES

  1. Merci petit frère, vous avez beaucoup à apprendre ! Mr Sidibé signé avec un Bic facturé à 150 000 FCFA acheté par une DAF ! Eh je mettrais mon honneur en jeux que ceci est faux, ce Mr n’a pas besoin de faire le snob. Je le dis et je confirme que Mr Sidibé n’a jamais travaillé dans le commissariat de SAN : écoute bien , d’officier stagiaire de police depuis le baccalauréat philo lettre en 1972 obtenu au lycée Prospère de Bamako , après les études de droit à Perpignan en France , un doctorat en criminologie à Reims en France et diplomé de l’école de guerre en ITALIE .Il a travaillé au 1ier Arrondissement de Bko comme commissaire adjoint , à l’aéroport de Bko comme commissaire de police . Chef de cabinet du ministre de la Défense sous le régime du général Moussa Traore. Directeur de cabinet du ministre de la sécurité intérieure, Directeur de cabinet du Président de la transition en 1991 , Ministre de la sante de la solidarité et des personnes âgées, ministre des affaires étrangères et des Maliens de l’extérieurs, Secrétaire général à la présidence du Mali, Premier ministre. Pourquoi voudrais tu qu’il aille travailler dans le monde rural, alors que d’autres ont été formés pour cette fonction aussi noble. Tu parles de tourisme !!! Alors que dans cette partie du Mali nos femmes n’étaient point dans des conditions de dignité humaine, il a risqué sa vie sans escorte militaire pour que d’autres puissent vivre !!!. Pense tu franchement que si les murs des CSCOM sont fissurés que c’est sa faute ? Serait-il un ingénieur en bâtiment ; changeons de comportement chacun de nous à un rôle à jouer, et arrêtons ses enfantillages, parlés des faits que l’on ignore sans aller à la source des bons renseignements. Je t’informe également qu’il n’y a pas une ville au Mali qu’il n’a pas vu de Kayes à Kidal. C’est un Mr très cultivé mais comme nous tous il ne peut tout savoir. VIVE LE MALI D’AUJOURD’HUI VIVE LE MALI DE DEMAIN.

    • Eh je mettrais mon honneur en jeux que ceci est faux, ce Mr n’a pas besoin de faire le snob. He bien vous connaissez Modibo physiquement mais vous ignorez tout de sa gestion.
      Tu ne trouveras ps un cadre malien voleur qui avouera son forfait. Jamais et jamais. Mais moi je suis certaoin de ce que j’avance. En son temps, il a du repondre aux constats posés par les contrôleurs de sa gestion mais j’insiste que ses bics ont été facturés à 150 000 FCFA. Aussi, il ne connait pas le Mali profond. Quelque villegiatures par-ci ou par-là ne font pas de lui un connaisseur du Mali. VIVE LA REPUBLIQUE

  2. Merci Modibo SIDIBE pour votre brillante emission a la radio cledu, beaucoup ont compris, beaucoup ont ete edifies et beaucoup ont su la grandeur et humilite qui etes vous. Comme vous l’a dit, c’est pour le Mali et le Mali vous attends. Courage et Bon vent, l’avenir sera radieuse.

  3. Modibo tu as raison il y a une absence totale de perspectives au Mali, IBK est devenu constipe intellectuel, il n’a aucune vision, aucun programme pour sortir le Mali de l’auberge. IBK demissionne pour l’honneur et la dignite du Mali.

  4. Modibo Sidibé est vraiment un cadre que le Mali se doit de rechercher. Les réalisations de Modibo Sidibé sont immenses, il mérite réellement la reconnaissante de l’Etat.
    L’initiative riz dont ses détracteurs cherchent à le vilipender a été la seule action reconduite par le gouvernement actuel d’IBK dans le secteur agricole, ce qui prouve que c’est bien une initiative réussie.

    Le Mali a connu sa croissance sous la “gouvernance” de Modibo Sidibé. Nous pouvons remarquer à cet effet l’avènement des CSCOM dans le domaine de la santé, de l’initiative riz, des grands travaux etc.

    Hommage à Modibo Sidibé et le Mali compte toujours sur lui pour nous sortir de cette situation difficile.

  5. Mr Sankingba il faut le savoir, sous la présidence de AOK Mr Sidibé a visité plus de 200 CSCOM à travers tout le territoire de Kayes à Kidal, partout où le Mali a investi son argent sous sa responsabilité, jamais 5 FCFA n’a été détourné, ni allé dans la poche de qui que ce soit comme 10%. Apprend également qu’il a été dépossédé de son véhicule de mission dans le nord du Mali lors d’une rébellion précisément quand il partait vérifier qu’un CSCOM avait bâti par le tâcheron, et encourager les médecins à regagner leurs postes et faciliter ainsi la vaccination de tous les enfants Touareg, peulhs, sonrhaïs, bellas, de cette région difficile du Mali. Qu’appels- tu Mali profond, de quelle réalité tu parles ?
    L’armée en parlons ; le chef suprême des armées est le président de la république, dans tous les cas un Premier Ministre est un exécutant il applique les recommandations issues des Etats-majors venant du chef de l’Etat. Apprend également que Sidibé Premier Ministre a organisé le concours d’entrée à l’ENA, sans fuite, sans corruption : le fils du paysan a eu la même chance que le fils Douanier. Voilà des valeurs que nous voulons tous : un Etat juste, fort dans ses lois. L’initiative riz le gouvernement IBK est aujourd’hui dans les grands principes ce qui justifie sa pertinence et sa réussite. Merci de te comporter comme Mr Sidibé qui critique les faits et non les hommes, les hommes passent les faits restent. VIVE LE MALI D’AUJOURD’HUI VIVE LE MALI DE DEMAIN.

    • Mon cher @boucher, je prend acte de ton post. C’est de là, je comprend maintenant pourquoi 70% des bâtiments ou constructions des CSCOM sont dans un état fissuré, delabré et vetuste avant leur reception definitive. He bien parce que Modibo était alors ministre de la Santé. Sa philosophie a toujours été de ne jamais humilier un hef de famille qui detourne les deniers publics ou convaincu de corruption. Il a fait argumenter ATT dans ce sens.
      Ce que tu ignores mon cher @boucher, c’est que ton Modibo utilisait des stylos de signature, facturés à 150 000 FCFA l’unité quand il était Ministre des Affaires Etrangères. Si réellement, il s’ouvre honnêtement à toi, il confirmera cette révélation. Pourtant, à l’époque des faits, Modibo a minimisé les faits. Un stylo bic à 150 000 FCFA je dis bien. C’est la justification assortie par son Directeur Administratif et Financier de l’époque.
      Parr ailleurs, vous semblez considérer une simple visite de prise decontact avec cles structures sanitaires, comme la connaissance du Mali profond. Désolé pour vous mais vous et Modibo, vous êtes toujours dans la philosophie platonique. Modibo n’a servi que C’est seulement le commissatriat de San durant sa carrière de policier. Tout les reste de sa temps a été consacré aux rouages du pouvoir à Bamako. Voilà que vous prouvez qu’il est dans la logique de l’intellectuel à l’âme en or comme le disait Socrate.
      Vivre avec le monde rural et partager ses préoccupations c’est de cela qu’il s’agit. Sinon se faire chiper une 4×4 aucours d’un voyayge touristique n’est nullement connaitre le Mali profond. Demander à Modibo où resident le Yadass et les Jidnabé au Mali? ou qu’est ce qu’un “bèwédjio” ou un “modibadjio”. Je parie que @Boucher lui même ne le sait pas. Alors tenez vous tranquille car Sankingba connait les cadres maliens. VIVE LA REPUBLIQUE

  6. satingba, je suis totalement d’accord avec vous, les leaders maliens, ne voient les oreilles de leurs montures (chevaux) que lorsqu’ils sont par terre. sauf, Modibo Keita que je ne connais pas assez, tous les régimes de notre pays ont commis des graves erreurs irréparables et qui nous ont couté chers.
    Le régime de Moussa, au départ, a connu un caractère provident. L’Etat subvenait presque à tous les problèmes de la société: l’école, la santé; les fournitures, les livres, médicaments étaient presque gratuits, vers années 70. Les impôts (de la personne humaine)et les taxes étaient obligatoirement payés sous peine d’emprisonnement. La corruption n’était pas répandue, car elle était fortement réprimée. La justice sociale était bien distribuée. L’on gagnait ce que l’on méritait. C’est pourquoi un fils d’enseignant et de ménagère pouvait gravir tous les échelons s’il en était, tant sur le plan intellectuel, social que matériel.
    Mais, la plus grosse erreur commise par GMT, c’est de ne pas pouvoir s’adapter aux réalités d’un monde nouveau.
    L’URSS, la mère des états providents a disparu, le mur de Berlin n’était plus et l’apartheid était aux abois. Donc, notre pays ne pouvait être à mesure de faire face aux besoins de l’heure tant de sa masse laborieuse que du reste de la population.
    Il fallait accepter le pluralisme politique, pour ouvrir les opportunités de la culture entrepreneuriale, afin de désengorger l’état. GMT, n’a pas accepté, et il a chuté avec toutes ses qualités et ses expériences car la passation du pouvoir n’a pas été faite en douceur.
    Le régime de Alpha qui a vite compris les tard de GMT, est rapidement aller au pluralisme politique avec ses cortèges de liberté: pensée, économique et de commerce . Le « laisser faire, le laisser aller »autrement dit le capitalisme sauvage ont pris le pas sur la raison . Notre pays ignorant l’existence de famille bourgeoise dans son histoire, l’état devenait de facto du fait des fonctionnaires véreux, le seul pourvoyeur de ces capitaux . Ainsi, les moyens frauduleux les plus usités sont: les marchés publics, spéculations foncières, détournements de l’argent généré par l’or du Mali, d’où c’est la course effrénée aux capitaux. Enseignants, médecin, tous les autres fonctionnaires toutes catégories confondues se créent ou tentent de se créer leur propre entreprise. on assiste à la prolifération des écoles, des cliniques. L’enseignement publique a perdu son contenu car le directeur qui est à la charge de son contrôle et de sa surveillance a déjà crée sa propre école, les hôpitaux n’ont plus de cadres compétents ou même de médicaments, car le médecin chef, a sa propre clinique et se trouve plutôt présent dans sa clinique qu’à l’hôpital pourtant le salaire et les autres primes de responsabilité tombent. De plus, les dons de médicaments de l’hôpital sont détournés et vendus dans sa clinique.
    Les conséquences ne se font plus attendre: les bétons poussent comme les champignons, sans caniveaux, ni égouts. Les voitures luxueuses créent des embouteillages , les Djakarta pullulent dans les villes sans infrastructures routières .
    Au lycée a peine, les élèves savent lire le syllaber, Aux hôpitaux les consultations sont rémunérées et les seringues aussi bien que les aspirines sont payés. Les malades ne sont plus soignés à l’hôpital s’ils n’apportent rien . La justice sociale a disparu. Pour être magistrat, maire, policier et même enseignants il faut payer.
    c’est cela qui explique que le policier, l’enseignant, le magistrat est prêt à tout pour compenser l’argent engagé
    Et c’est déliquescence généralisée. Il faut une solution.

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  7. satingba, je suis totalement d’accord avec vous, les leaders maliens, ne voient les oreilles de leurs montures (chevaux) que lorsqu’ils sont par terre. sauf, Modibo Keita que je ne connais pas assez, tous les régimes de notre pays a commis des graves erreurs irréparables et qui nous ont couté chers.
    Le régime de Moussa, au départ, a connu un caractère provident. L’Etat subvenait presque à tous les problèmes de la société: l’école, la santé; les fournitures, les livres, médicaments étaient presque gratuits, vers années 70. Les impôts (de la personne humaine)et les taxes étaient obligatoirement payés sous peine d’emprisonnement. La corruption n’était pas répandue, car elle était fortement réprimée. La justice sociale était bien distribuée. L’on gagnait ce que l’on méritait. C’est pourquoi certains fils d’enseignement et de ménagère ont vite gravi tous les échelons tant sur le plan intellectuel, social que matériel.
    Mais, la plus grosse erreur commise par GMT, c’est de ne pas pouvoir s’adapter aux réalités d’un monde nouveau.
    L’URSS, la mère des états providents a disparu, le mur de Berlin n’était plus et l’apartheid était aux abois. Donc, notre pays ne pouvait être à mesure de faire face aux besoins de l’heure tant de la masse laborieuse que du reste de la population.
    Il fallait accepter le pluralisme politique, pour ouvrir les opportunités de la culture entrepreneuriale, afin de désengorger l’état. GMT, n’a pas accepté, et il a chuté avec toutes ses qualités et ses expériences car la passation du pouvoir n’a pas été faite en douceur.
    Le régime de Alpha qui a vite compris les tard de GMT, est rapidement aller au pluralisme politique avec ses cortèges de liberté: pensée, économique et de commerce . Le “laisser faire, le laisser aller”autrement dit le capital sauvage ont pris le pas sur la raison . Notre pays ignorant l’existence de famille bourgeoise dans son histoire, l’état devenait de facto du fait des fonctionnaires véreux, le seul pourvoyeur de ces capitaux . Ainsi, les moyens frauduleux les plus usités sont: les marchés publics, spéculations foncières, détournements de l’argent généré par l’or du Mali. c’est la course effrénée aux capitaux. Enseignants, médecin, tous les autres fonctionnaires toutes catégories confondues créent ou tentent de créer leur propre entreprise. on assiste à la prolifération des écoles, des cliniques. L’enseignement publique a perdu son contenu car le directeur qui est à la charge de son contrôle et de sa surveillance a déjà crée sa propre école, les hôpitaux n’ont plus de cadre compétents ou même de médicaments, car le médecin chef, a sa propre clinique et se trouve plutôt dans sa clinique qu’à l’hôpital pourtant le salaire et les autres primes de responsabilité tombent. De plus, les dons de médicaments de l’hôpital sont détournés et vendus dans sa clinique.
    Les conséquences ne se font plus attendre: les bétons poussent comme les champignons, sans caniveaux, ni égouts. Les voitures luxueuses créent des embouteillages , Djakarta pullulent dans les villes sans infrastructures routières .
    Au lycée a peine, les élèves savent lire le syllaber, Aux hôpitaux les consultations sont rémunérées et les seringues aussi bien que les aspirines sont payés. Les malades ne sont plus soignés à l’hôpital s’ils n’apportent rien . La justice sociale a disparu. Pour être magistrat, maire, policier et même enseignants il faut payer.
    c’est cela qui explique que le policier, l’enseignant, le magistrat est prêt à tout pour compenser l’argent engagé
    Et c’est déliquescence généralisée. Il faut une solution.

  8. Modibo sidibé n’a pas de leçon de sécurité à donner au gouvernement actuel,il nous a montré toutes failles,
    de la préservation de l’intégrité territoriale à la promotion du mensonge à travers l’initiative riz.

  9. LE MALI A CONNU LE PIRE MOMENT DE SON HISTOIRE QUE SOUS L’AUTORITÉ DE MODIBO SIDIBE EN TANT QUE PREMIER MINISTRE ET ATT

  10. On n’a nullement besoin des gros mots à faire dormirde Modibo. Son bilan au secrétariat géneral de la Présidence est bien connu. Rien que des balivernes et des théories. Qu’il se veuille bien se rapprocher un peu de la philosophie de Diogène de Sinope. Diogène qui se promenait avec une lanterne allumée en plein jour. À ceux qui s’en étonnaient, il répondait : je cherche “un homme”, faisant ainsi allusion à l’homme idéal de Platon auquel, bien sûr, il ne croyait pas. Lui croyait seulement à l’évidence et à la simplicité des choses et des gens, et chaque événement, chaque rencontre était l’occasion d’affirmer de la manière la plus provocante sa défiance envers les apparences et ceux qui les entretiennent. Modibo est du genre platonique que Diogène cherchait en plein jour avec une lampe allumée.
    Puis qu’ill n’a pas commandé dans le Mali profond, il en ignore les réalités, raison pour laquelle ses théories n’ont servi à rien quand il conseillait ATT.
    Quant à Souleymane Koné, qu’entend-il par reforme de l’armée? Le népotisme dans le recrutement a pris l’ascensseur au temps ATT, au point que les jeunes se disaient: “pour être policier, gendarme ou agent de la Protection civile, il faut être du mouvement citoyen”. Allez demander, un Broulaye Koné de la Garde Nationale, un Madou Traoré dit Diop de la Protection Civile, un Niamey Keita de la Police et un Minkoro Kané de l’Armée de Terre. Si l’on doit appliquer vos iddées, on retournera à la communication de la liste des jeunes mouvements cityens dans topus les secteurs de l’Etat. Et là c’est bonjour, l’indiscipline, l’insoumission, le favoritisme dans les mutauion et la complaisance dans la formation des soldats. On devenait policier et gendarme à 500000F CFA, un auditeur de justice à 5 millions et soldats à 200 000fcfa. Tous les soldats couards de l’armée sont du recrutement ATT.
    Mesieurs, pliez vos idées et mettez les dans la poubelle. On en a pas besoin. D’ailleurs repondez d’abord des gabegies de l’Initiative Riz.
    VIVE LA REPUBLIQUE.

    • Ah bon donc IBK a aussi travaille dans le Mali profond pour que tu le suives comme un TOUTOU? 😆 😆 😆 😆

      Et j’ai l’impression que la boite de vitesse de ta machine s’est serieusement GRIPPEE sur la periode du president ATT Hein, oubien le nouveau, je veux dire ton nouveau DIEU n’a rien a son compteur au point que tun’arrives meme pas a en parler? 😆 😆 😆 😆

  11. La situation actuelle rend ces hommes politiciens comptables sans équivoque, ils doivent travailler pleinement sans chercher leurs propres intérêts et cela me semble impossible. Donc, il faut retenir que la situation actuelle ira toujours crescendo jusqu’à l’explosion totale de notre cher Mali car une reconstruction s’impose sans nul doute.

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