En rencontrant les membres de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Modibo Sidibé, le président des FARE Anka Wuli, a expliqué son projet de faire du Mali un Etat stratège. Mais il a aussi évoqué le fossé qui existe aujourd’hui entre le pouvoir et les réelles aspirations des Maliens. La rencontre s’est tenue au siège de l’UNTM le mercredi 27 juin 2018.
L’Etat que veut Modibo Sidibé place le secteur privé au cœur des solutions des problèmes du pays, en faisant recours au dialogue social et la concertation des forces vives du pays. « Comment comprendre que dans des villages on tue 10, 15 ou 20 personnes et que quelques jours après on se contente d’un simple communiqué ? C’est inacceptable», a expliqué Modibo Sidibé.
Dialoguer, c’est tout ce que cherche l’UNTM, la première centrale syndicale des travailleurs du Mali qui n’a eu cesse de lancer des appels n’ayant pas eu d’échos auprès des gouvernants. Selon le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé, la position des FARE est conforme à ligne de la centrale syndicale qui a appelé en vain depuis mars 2015 à des concertations sur la situation du pays. «Seuls les partis de l’opposition ont réagi favorablement à notre proposition», a-t-il déploré.
Le secrétaire général de l’UNTM a surtout fait part des inquiétudes des travailleurs face à l’insécurité au nord et au centre du pays. Il a aussi souligné les angoisses de la population liées à l’organisation de l’élection présidentielle dans la quiétude. Pour lui, l’UNTM ne peut pas rester en marge des questions politiques car l’intérêt du peuple est celui des travailleurs.
Faisant l’Etat de la nation, Modibo Sidibé a expliqué que le pays se divise sur le plan sécuritaire et qu’il y a aujourd’hui une crise de confiance entre le peuple et les gouvernants. «On parle de l’augmentation des grilles salariales des travailleurs. Quand au même moment les grèves sectorielles se multiplient, c’est que votre politique n’est pas adaptée aux problèmes des travailleurs», a indiqué Modibo Sidibé.
Le président des FARE a également exposé son projet pour le Mali, un agenda qui fera introduire dans le système éducatif l’esprit d’entreprise. Le projet se propose comme slogan « un cercle, un lycée technique et professionnel » afin d’adapter l’apprentissage aux besoins du marché de l’emploi du pays. Le Mali devra aussi avoir un schéma d’aménagement, en mettant la géographie au service du développement.
Soumaila T. Diarra
Modibo SIDIBE est au pouvoir depuis l’antiquité, qu’as tu fait pour les fonctionnaires ? ils vivent le jour au jour.
Cessez de dormir, ou de rêver.
Cette non confiance entre le peuple et les leaders politiques est dû au comportement de ces leaders qui une fois élus considèrent les membres de ce bas peuple comme des pestiférés et ne reviennent les revoir qu’après la fin de leur mandat quand il s’agit de la mise en route d’une autre élection pour rechercher leur voix, cela s’appelle une ingratitude de la part de ces leaders politiques. De toutes les façons, ce bas peuple comprendra un jour, cela est sans équivoque et ce jour là ce bas peuple ne sera pas considéré comme un pestiféré. L’apprentissage de la démocratie n’est pas facile pour le bas peuple, mais avec ce comportement des leaders politiques cet exercice deviendra plus rapide.
C’est le programme de société de Modibo Sidibé qui est là. Il y’a une crise de confiance entre le peuple et les gouvernants. Je ne sais de quel peuple il s’agit mais celui souverain du Mali est appelé à se prononcer aux urnes pour élire son président. L’heure n’est donc pas à des paroles vaines mais aux propositions de gouvernance. Et qu’est ce qui passe entre mes membres de la convention des bâtisseurs pour qu’ils soient toujours incapables de choisir un candidat unique? Je crois plutôt que la crise de confiance est entre Modibo sidibe est ses amis bâtisseurs.
c’est Du comble!!!
C’est ce même Modibo sidibé qui a refusé de recevoir le comité syndical de l’enseignement supérieur pendant plus de trois mois jusqu’a ce que ATT prenne le dossier en main , finalement on a connu année blanche 2010-2011 tous les étudiants de l’époque en savent.
Ils n’ont pas honte ces gens. tout ce que vous faite se retourne contre vous tôt ou tard .
“Il y a une crise de confiance entre le peuple et les gouvernants”
C’est parce vous sous dirigeants, sidibe et les autres, vous n’avez rien à foutre du peuple, qui vit dans la misère, la poussière, la saleté, l’insécurité…
Sidibe, tu es ignoble comme tu es les autres vieux vautours vicieux voleurs ventrus: vous ne pensez qu’à vos familles d’abord!
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