Modibo Sidibé exhorte ses partisans à la cohésion : Pour une candidature qui ne souffre d’aucune ombre

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A quelque mois des élections présidentielles de 2012, les candidats commencent à sortir de l’ombre. Stratégie politique de conquête du pouvoir oblige car personne n’a droit à l’erreur. Surtout Modibo Sidibé dont bien d’analystes doutent de son appareil de conquête de pouvoir oubliant l’expérience acquise depuis plus de vingt ans dans les rouages de l’appareil d’Etat. « Le silence n’est pas un oubli, ni un refus », dixit ce proverbe français.  Ce constat est de taille. Samedi 19 novembre dernier à l’Hôtel El Farouk en face du fleuve Djoliba s’est tenue la rencontre des partisans et des présidents de clubs de soutien à la candidature de l’ancien Premier Ministre Modibo Sidibé. Cette rencontre a regroupé des milliers de personnalités et non les moindres.

 

« Les Lieutenants » autour du Chef…

La cérémonie était présidée par Modibo Sidibé en personne entouré de Zoumana Mory Coulibaly, Farouk Camara entre autres. Des fidèles qui croient à sa victoire et pensent sans hésitation que seul l’enfant du Capitaine Sidibé pourra valablement remplacer ATT le 08 juin prochain. Faut-il dire que ses partisans ses présidents qui ont longtemps commencé à réclamer la candidature de l’ex PM d’ATT ; viennent d’avoir un ouf de soulagement avec l’adresse de Modibo Sidibé à leurs égards. « C’est plus qu’un encouragement, c’est pour nous dire qu’il est notre candidat », martèle un cadre sans sourciller. C’est la date du 19 novembre (19 chiffres impairs)  que l’ex PM Modibo Sidibé, l’enfant peulh a voulu rencontrer pour toute sa première fois, ses partisans qui avaient envahis les lieux du « Kimpenski » très tôt le matin, une manière d’être témoins des mots que l’homme va dire eux qui sont là depuis des jours et des mois pour convaincre Modibo Sidibé à se présenter à la présidentielle de l’année prochaine.

 

Salle archicomble, exigüe

 La grande salle de conférence d’El Farouk était devenue petite en cette journée du 19 novembre dernier. Pleine à craquer, la salle a refusé du monde comme il fallait s y attendre. L’aura et la valeur du candidat oblige », nous confie un partisan  tout heureux enfin de voir de près leur champion. La majorité des personnes venues accueillir Modibo Sidibé était constituée de vieux, des femmes et des jeunes en âge de voter. Détail important.

C’est dans le grand respect et dans une grande discipline que ses partisans sont venus participer à cette rencontre. La première du genre. « A l’étape où nous sommes » a martelé un de ses militants M. Diarra «ce n’est plus pour demander à Modibo d’être candidat. Non ! Nous élaborons des stratégies comment Modibo peut être à Koulouba sans trop d’ébauche d’énergie». Pour se faire, M. Farouk Camara dira qu’ «aujourd’hui nous sommes réunis ici pour rencontrer l’homme pour qui nous nous battons tous pour qu’il soit investi par la grâce de Dieu, le 08 juin 2012 comme Président de la République du Mali». «In-challa, il sera investi» a-t-il ajouté. En poursuivant ses propos dit-il qu’«aujourd’hui vous venez à cette rencontre comme il vient à votre rencontre. C’est pour lui permettre de vous connaître d’avantage. Mais, c’est pour lui permettre aussi de vous faire part de ses préoccupations, de sa vision de notre marche commune, de l’organisation des différentes associations, des clubs de soutien et même des cellules».

 

Le langage de vérité de Modibo Sidibé pour le renouveau

Pour sa part, Modibo Sidibé  a salué l’assistance avant de dire que «le combat qu’ils mènent est un long chemin. Je sais que ce n’est pas pour Modibo mais, c’est pour la patrie et pour vous-même parce que vous avez pensé pour la patrie et le souci de l’avenir vous-même et le passé. Le Mali est un vieux pays ! Il est avec son sens » a dit Modibo. « Le choix que vous portez sur ma personne, ce n’est pas pour l’or ni pour l’argent, mais c’est pour l’amour de la patrie et de ce que vous donnez à ce pays. Le citoyen c’est celui qui connaît son droit et son devoir, c’est celui qui connaît pour qui il doit voter. Le vote ne se fait pas par hasard, chacun doit jouer son rôle et sa part de responsabilité. Ce que nous allons commencer le 29 avril jour-j moins à peine 160 où 170 jours, ce n’est pas long c’est cour, c’est sur beaucoup de sueur, sur beaucoup d’action et beaucoup de force sur le terrain »,a-t-il poursuivi.

 

« Vous devez montrer que vous êtes une grande force. Une force qui ne s’arrête pas aux élections…»

Enfonçant le clou, Jimmy dira que : « C’est pour ça qu’aujourd’hui vous avez montré que vous êtes une force. Maintenant vous devez montrer que vous êtes une grande force. Une force qui ne s’arrête pas aux élections, une force qui va au-delà. Une force qui est porteuse de véritable renouveau démocratique et de l’autre engagement pour le pays. En tant citoyen d’ancrer politique, ce pays est un pays de grandeur. Et cette valeur doit traverser toutes nos actions, c’est la base de toutes nos ambitions et de nos réalisations.

 

La cohésion à tout prix

« Aujourd’hui, nous continuons à couvrir le territoire, que vous soyez présents dans les recensements,  dans les 25 milles bureaux de vote. Il faut les couvrir ! Vous ne pouvez pas les couvrir si vous ne rassemblez pas vos efforts. Vous ne pouvez pas les couvrir si vous n’irez pas à la bataille ensemble. Pour aller toujours plus loin sur l’espace, pour avoir toujours plus d’adhérant et militants et qui vont permettre effectivement d’accomplir tous les sept (7) réactifs du processus électoral. C’est pour ça qu’il faut que vous soyez fort. Vous n’êtes pas fort sur la base de futilité. J’ai écouté les associations et les clubs, j’ai entendu ce que vous dites et ce que vous pensez. Mais en réalité peut être j’en suis le symbole. La condition que j’ai senti par chacun et  chacune de vous c’est ce travail avec  portée », insiste l’ex PM. Apres ces propos Modibo Sidibé a demandé à la presse de se retirer pour qu’il s’entretienne avec ses partisans ainsi que les présidents des clubs de soutien qui réclament toujours sa candidature aux élections présidentielles de 2012. Modibo Sidibé visiblement confiant a confié en substance par rapport à sa démission de la Police Nationale que : «j’ai quitté la Police avec beaucoup de douleurs». Certainement c’est le corps qu’il ne voulait pas du tout laisser très tôt mais si le devoir de servir la patrie t’appelle il est obligé », explique cet partisan. Alors chaque chose à son temps comme chaque à son histoire. C’est dire que l’homme et « sa troupe » croient dur comme fer à la victoire finale au soir du 29 avril. Pour quoi pas ! », Jugule une sympathisante. Beaucoup le voient déjà à Koulouba. Ce constat l’on pouvait le faire le samedi 19 novembre dernier même travers les mots employés. L’assurance est là car selon nos informations Jimmy n’a jamais joué pour perdre et a toujours relevé les défis posés ou imposés.  Ce matin du 19 novembre, Modibo Sidibé était habillé en grand boubou tout blanc. « Ce qui indique qu’il va bien décoller. C’est le signe de la puissance et du pouvoir», explique un partisan.

En tout cas, la stratégie de Modibo Sidibé ressemble bien à celle du Général ATT en 2002 où bon nombre de nos hommes politiques et des compatriotes ne croyaient pas au retour de l’homme du 26 mars 1991.

 

 

Aliou  M Touré et Bokari Dicko


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