Modibo Koné et Mamadou Oumar Sidibé rallient IBK : Soumaïla Cissé court-circuité

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Au moins quatre, des vingt-deux candidats disqualifiés pour le second tour de la présidentielle ont déclaré leur soutien au candidat Ibrahim Boubacar Keïta. L’étau se resserre sur l’opposant Soumaïla Cissé.

Vague de ralliements derrière IBK. Après Djeybou N’diaye, dans la journée d’hier, le candidat du Mouvement Mali Kanu (MMK), Modibo Koné a rejoint le camp du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta. Il a décidé de le soutenir au second tour de la présidentielle contre le candidat de l’URD Soumaïla Cissé. «…après une large consultation des militants et des militantes du mouvement et de nos partenaires nous avons analysé les deux candidats en substance notre choix a été porté sur le candidat Ibrahim Boubacar Keïta», a annoncé jeudi 9 mars le candidat du MMK au cours d’un point de presse. Un rocambolesque retournement de situation qui laisse pantois plus d’un observateur de la scène politique. Car personne ou presque n’avait parié sur un tel scénario. Et pour cause: l’ancien PDG de la Compagnie Malienne de Développement des Textiles (CMDT), Modibo Koné s’était clairement aligné dans le camp de l’opposition pendant toute la campagne.

Si ce choix du natif de Markala est un coup dur pour le principal candidat de l’opposition, il n’en est pas moins pour Paul Ismaël Boro. Car démissionnaire du parti au pouvoir, RPM, devenu collaborateur de Modibo Koné, le mardi 7 août, il a prononcé une déclaration au nom de mentor lors du grand meeting de l’opposition pour contester les résultats de l’élection. Chassé à la tête du Centre international de Conférence de Bamako, l’homme était très critique à l’égard du pouvoir. Il a été court-circuité.

À l’instar de Modibo Koné, Mamadou Oumar Sidibé, autre candidat proche de l’opposition a retourné sa veste. Au second tour il a opté pour le candidat de la Plateforme ‘’Ensemble pour le Mali’’ Ibrahim Boubacar Keïta.

Le match s’annonce d’ores et déjà compliqué à jouer pour Soumaïla Cissé.

Lassina NIANGALY

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3 COMMENTAIRES

  1. CELA PERMETTRA A L EUROPE DE VENIR S OCCUPER DE VOUS C A DIRE DE VOUS ET SURTOUT DE VOS RICHESSES…..

    FALLAIT VOTER CMD

    Avant qu’il ne soit trop tard, s’occuper de l’Afrique

    Jacques Attali, publié le 18/06/2018 à 08:00 , mis à jour à 22:49:38

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    Il m’arrive, assez souvent, dans ces pages, de dire notre responsabilité à l’égard des générations futures, dans bien des domaines, et de penser que, si nous n’y prenons garde, ceux qui seront vivants et actifs en 2050 maudiront ceux qui l’étaient en 2020, pour n’avoir rien fait pour leur épargner l’enfer dans lequel ils seront entrés.

    Cela n’est pas seulement vrai pour le climat, ni pour la dette publique, ni pour l’absence de maîtrise des technologies, en particulier de l’intelligence artificielle ; enjeux encore aujourd’hui parfaitement maîtrisables et qui ne le seront sans doute plus dans 30 ans.

    Mais aussi pour un autre sujet dont on ne parle pas en ces termes : l’Afrique.

    Bien sûr, ce continent est dans toutes les conversations, quand il est question de démographie, de pauvreté, de guerre, ou de migrations. Mais voit-on bien que la dynamique qui s’y installe est mortifère pour le monde, et en particulier pour l’Europe ?

    Dans 30 ans, l’Afrique aura plus de 2 milliards d’habitants. Même s’il est vraisemblable que s’y seront développées une classe moyenne et une bourgeoisie aisée, il est aussi certain que, si les tendances actuelles se prolongent, plus d’un milliard de ses habitants souffriront gravement de carences diverses : eau, nourriture, éducation, soin, logement, emploi.

    Il y aura aussi, sur ce continent, beaucoup plus de routes, de trains, d’automobiles, de camions, de trains, de ports et de bateaux, d’aéroports et d’avions qu’aujourd’hui. Les populations seront infiniment plus mobiles qu’elles ne le sont déjà.

    Les plus pauvres, comme les moins pauvres, auront donc de nombreuses raisons et de moyens de déménager vers un des autres continents. Et si seulement un pour cent d’entre eux décident de le faire chaque année, ce sont 200 millions d’Africains qui tenteront l’aventure en une décennie.
    L’Asie sera alors le continent en pleine croissance et l’Amérique restera convoitée. Mais le plus vraisemblable est que c’est vers l’Europe que les Africains se tourneront : nous sommes, et seront encore, le continent le plus riche, où il fera le meilleur vivre ; et le plus proche. Aussi, chaque année plusieurs millions d’Africains tenteront de venir vers l’Europe.

    Que se passera-t-il alors ? Que se passera-t-il même bien avant ?

    La réaction magnifique du peuple espagnol résistera-t-elle à un afflux de cent, deux cents, 2000 bateaux équivalents à l’Aquarius ? Les peuples allemand et italiens, si accueillants au début, n’ont pas résisté et sont devenus hostiles. Le peuple français l’est déjà, sans même avoir été aussi généreux que ces voisins.

    L’Europe tentera sans doute alors de se fermer à l’Afrique. La Méditerranée sera parcourue par nos flottes de guerre, qui refouleront ceux qui tenteront de la traverser.

    Certains trouveront cette situation idéale : les Africains, diront-ils, seront forcés de se prendre en main, de maîtriser leur natalité, de développer leur marché intérieur. Et les Européens resteront entre eux.

    Mais, très vite, ils déchanteront : Car, on ne pourra plus avoir avec ces pays des relations équilibrées ; il ne faudra plus espérer en obtenir leurs matières premières, ni leur vendre nos produits. Ils se tourneront vers la Chine et on pourra dire adieu à ces formidables marchés et à la Francophonie.

    De plus les Africains réagiront en trouvant des façons de contourner ces interdits ; et à moins de bombarder ces bateaux de migrants, ils passeront de plus en plus nombreux. Au total, l’Europe y perdra son âme, la démocratie n’y résistera pas, le niveau de vie des Européens sera remis en cause, et nous serons en guerre permanente à nos frontières.

    Pour éviter ce désastre, nous n’avons donc pas d’autres solutions que de comprendre, au plus vite, qu’il est dans notre intérêt de développer massivement ce continent voisin, de l’aider à accélérer au plus vite sa transition démographique ; à organiser l’accueil de migrants à l’intérieur du continent ; et de créer chez nous les conditions d’un accueil, temporaire ou durable et d’une intégration dans nos cultures (qu’ils rapporteront chez eux s’ils y retournent) de millions de personnes venant de ce berceau de l’humanité.

    Et pas seulement dans nos équipes de football.

    J@attali.com

  2. Niangaly Djeli, souviens toi qu’il ya des petits candidats a gauche et a droite qui se vendent a vils prix et Boua les achete tres moins chers mais “La fraude ne nous fera pas reculer. Seul le Mali compte. Ensemble, restaurons l’espoir: Merci Monsieur le President Cisse pour nous avoir montre que tu es un vrai republicain, un vrai democrate et quelqu’un qui sait se sacrifier pour sa patrie. Anbiko Prezidan Cisse!

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