Modibo Kadjoké, «LE RASSEMBLEUR»

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Modibo Kadjoké
Modibo Kadjoké

Modibo Kadjokè, un des 24 candidats en lice pour l’élection présidentielle, veut être chef de l’Etat à 56 ans. Il est soutenu par l’Alliance pour le Mali «APM-Maliko» dont il assure la présidence. Il a dit avoir décidé de briguer la magistrature suprême pour servir ce pays qu’il aime par-dessus tout. Son slogan est des plus originaux: «par nous, nous pouvons, par nous, nous ferons».

Né en 1962 à Ségou, Modibo Kadjoké est titulaire d’une maitrise en Droit privé obtenue à l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bamako. Il a été successivement directeur du Fonds auto-renouvelable pour l’emploi (FARE) et directeur de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ). Ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Modibo Kadjoké reconnait que le pays a éprouvé une grande crise multidimensionnelle dont nous subissons aujourd’hui encore effroyablement les conséquences.

Le porte-étendard de l’APM-Maliko a l’ambition de permettre au Mali de prendre pied avec plus de sérénité et d’assurance. Pour cela, il importe, selon lui, que chacun se rende compte que «nous n’aurons aucune solution durable si nous restons divisés et hostiles les uns aux autres. Il estime en conséquence que nous devons nous ressaisir et nous donner la main pour relever les nombreux défis qui entravent le développement du pays.
Candidat des forces populaires et de tous ses réseaux de confiance tissés depuis longtemps, Modibo Kadjoké appelle tout le monde à sauver la mère patrie.

Au milieu du chaos, le candidat de l’APM-Maliko promet le changement pour que le Mali et les Maliens retrouvent enfin ce qu’il leur avait été promis : l’honneur et le bonheur, à travers un sursaut salutaire et un développement harmonieux. Président de la République, Modibo Kadjoké entend vaincre la corruption qui constitue de nos jours une véritable bête immonde qui entrave le bien-être de nos braves populations.

Il compte également mettre un frein à la gabegie, au gaspillage et diminuer le train de vie de l’Etat. Aujourd’hui, a soutenu M. Kadjoké, le Mali a besoin d’un président qui saura valoriser et mettre au service de la nation les nombreux talents des Maliens de l’extérieur, comme de l’intérieur. Selon lui, cela passe par la réappropriation de nos valeurs, la réhabilitation de la nation, la sécurisation de notre territoire, la moralisation de la vie publique, l’anoblissement de l’école, l’amélioration de la santé, la justice, l’augmentation des revenus, la baisser du coût de la vie, l’emploi des jeunes, la construction de logements sociaux, la modernisation des infrastructures. Il faut aussi soulager les Maliens de l’extérieur, soutenir nos investisseurs, accompagner les personnes en handicap, réintégrer les réfugiés dignement, promouvoir la création, nos talents et les TIC et rebâtir notre souveraineté.

«Le Mali m’a tout donné, je lui dois tout. Rassemblons nous. Donnons-nous la main; prenons de la hauteur pour surmonter les écueils devant nous, c’est notre devoir patriotique et celui de la raison», déclare-t-il sur sa page Facebook.

Mamadou SY

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2 COMMENTAIRES

  1. On aura tout vu dans ce pays. Tous les grands voleurs de la république promettent de lutter contre la corruption. Allah! aie pitié de ce pays

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