Le Mouvement pour un destin commun (MODEC) a un an de parcours politique. A l’occasion, le parti a organisé son premier congrès. C’était samedi dernier, dans la salle de conférence du Palais de la culture, Amadou Hampaté Bâ. Les travaux ont porté sur le bilan des huit premiers mois de la gouvernance d’IBK.
Pour la circonstance, plusieurs personnalités ont fait le déplacement. Parmi lesquelles, les représentants des partis amis. Tel que le président des FARE, Modibo Sidibé. Prenant la parole, les représentants des partis amis ont salué la création de ce parti dont le président, Konimba Sidibé, ont-ils reconnu, a contribué à améliorer le débat politique à l’Assemblée nationale durant la législature précédente.
A son tour, Konimba Sidibé a fait observer une minute de silence pour tous ceux qui sont morts pour la défense de la patrie. Et d’indiquer les travaux inscrits à l’ordre du jour. Il s’agit de faire le bilan de la gestion IBK du pouvoir. Celui-là même que le MODEC avait décidé d’accompagner dès le second tour de l’élection présidentielle. « Nous examinerons sans complaisance l’évolution de la situation de notre pays au terme des huit premiers mois de la gouvernance IBK dans le souci d’accroitre ses chances de réussite. De plus en plus, le peuple exprime clairement son impatience par rapport à une rupture claire et indiscutable avec les pratiques de la mauvaise gouvernance et au règlement rapide de la crise », a indiqué Konimba Sidibé.
Au cours de ce congrès, le Bureau politique du parti a déroulé des banderoles sur lesquelles il mentionne son soutien au dialogue et la réconciliation mais avec la justice au premier plan.
Le rêve du MODEC, selon son président, est un Mali avec l’unité nationale retrouvée, où les filles et les fils du pays vivent dans la paix et la concorde ; un Mali où la sécurité des personnes et des biens sera assurée sur toute l’étendue du territoire national ; un Mali où la justice sera équitablement distribuée; un Mali où il y aura la gestion transparente, intègre et efficace des ressources publiques.
A l’issue du congrès, le Parti des éléphants a mis en place un bureau de 41 membres présidé par Konimba Sidibé.
Mamadou TOGOLA
