La Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) a tenu jeudi 4 Août dernier à son siège siège, sise à Sotuba, un point de presse. Objectif: donner sa position sur l’évolution de la situation sociopolitique du pays, notamment les grandes réformes engagées par les autorités de la transition, relatives à la clé de répartition et au mode de désignation des nouveaux membres du Conseil National de Transition (CNT) ; au recueil des propositions des Forces vives de la nation (Projet de rédaction de la Constitution) ; la désignation des candidats des partis politiques pour le Collège de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE).
Le point de presse était animé par Alassane Abba, Secrétaire général adjoint de la CODEM en présence de Housseini Amion Guindo, président de ladite formation politique.
La Convergence pour le Développement du Mali « CODEM » a analysé les évolutions récentes de la situation socio-politique nationale au cours de sa réunion extraordinaire tenue le jeudi, 4 aout dernier. Lors ces échanges, selon Alassane Abba, les membres du Bureau national, presents à la réunion ont fait des constats et décidé à l’unanimité l’absence d’une inclusivité objective et une transparence dans le mode de désignation des membres du CNT concernant les représentants de la classe politique, de ne pas envoyer de nom en l’état. Ils trouvent également inopportune la rédaction d’une Constitution dans le contexte socio-politique actuel. En outre, la CODEM, selon son secrétaire général adjoint, reste préoccupée par l’impact qu’aura cette nouvelle Constitution sur la loi électorale et par ricochet sur le chronogramme électoral validé par l’ensemble des partenaires. Pour toutes ces raisons la CODEM demande de surseoir purement et simplement à son élaboration. Avant de rejeter en bloc le mode de désignation par tirage au sort des représentants des partis politiques choisis par MATD. Pour la CODEM, ce procédé, inédit dans l’histoire de la démocratie au Mali et partout ailleurs, déroge au respect des règles et esprit de la démocratie universelle en matière politique. Pour toutes ses raisons la CODEM, selon Alassane Abba, ne participera pas à un tirage au sort. Car la formation politique estime la méthode choisie par les autorités de la transition est anti-démocratique. De même, la CODEM par la voix de son Secrétaire général adjoint, trouve qu’envoyer trois noms sur la base d’un tirage au sort parmi 271 partis politiques n’est pas acceptable.
Toutefois la CODEM reste engagée à accompagner les différents processus en cours dans le cadre de la stabilisation du pays, a conclu Alassane Abba.
AMTouré