Mme N’kosazanaDlaminiZuma à la clôture de la réunion du groupe de contact : « La Cedeao et l’UA sont fin prêtes pour respecter le délai des 45jours de l’ONU »

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A l’issue des travaux de la réunion du groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali , présidente de la commission de l’Union Africaine, le secrétaire exécutif adjoint des Nations Unis, le Président en exercice de la commission de la CEDEAO, Désiré KadiréOuédrago et le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly ont animé une conférence de presse afin d’éclairer la lanterne sur le processus arrêté  pour un e sortie de crise rapide.

D’entrée de jeu les conférenciers ont d’abord tenu à rendre hommage non seulement au peuple malien mais aussi aux autorités  actuelles,  pour avoir accepté d’abriter  la réunion malgré la délicatesse de la situation que traverse le pays. Ensuite, ils se sont dit  heureux de constater que l’avenir du Mali soit enfin discuté  sur son sol.

S’agissant de  l’existence de la force en attente de la CEDEAO, le président de cette commission, le burkinabé Désiré Ouédrago a rassuré que cette force existe belle et bien. Mais qu’elle (force en entente) ne peut pas agir tant que certaines procédures ne soient mises au point. Qu’un plan de déploiement et d’opération a été élaboré et soumis au conseil de sécurité des nations unis qui doit donner son avis là dessus, a-t-il précisé. Et d’ajouter  que les pays devant fournir des hommes sont tous attentifs à l’appel.

En abordant la question de la négociation, les conférenciers  ont rassuré que même si une  commission de négociation aura été crée,  cela ne veut pas dire que l’hypothèse d’une éventuelle intervention militaire serait  épargnée. Mais,  qu’il sied mettre de côté cette option, le temps de   mener des réflexions sur sa portée.

En outre,  les conférenciers  ont laissé entendre qu’à l’état actuel des choses, il est très difficile d’envisager des élections crédibles, en raison du fait que les  2/3 du territoire sont  sous occupation étrangère. Ils ont mis l’accent sur la nécessité  d’aider le Mali à retrouver son intégrité  pour qu’il instaure son  autorité sur la zone occupée. Ce qui  fait que l’urgence  demeure surtout la reconquête. Par ailleurs,  le nouvel Homme fort du continent, la sud Africaine  Mme Zuma, dira  que la  rencontre de  Bamako, est un grand pas dans le processus de sortie de crise au Mali. C’est une victoire diplomatique importante pour Bamako, qui peut aujourd’hui se réjouir que son avenir soit discuté sur son sol. De même, elle a rappelé  que dans le passé, le Mali  n’est jamais resté indifférent à la situation des  pays en difficulté.  Et c’est le moment de lui rendre la pièce de sa monnaie, a-t- elle déclaré.

D’ores et déjà, Mme Zuma a tenu à annoncer   que tout est fin prêt  du côté de la CEDEAO et de l’UA, pour respecter le délai des 45 jours donné par le conseil de sécurité des Nations Unis  pour expédier  le rapport  détaillé comme cela se doit.

Dramane Dembélé

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