Mme Haïdara Aïchata Cissé dite Chato, Présidente du Réseau des Femmes Parlementaires du Mali : «Les parlementaires jouent un rôle crucial dans la promotion de l’égalité des sexes à tous les niveaux de la société »

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Le Réseau des Femmes Parlementaires du Mali (REFEP), en partenariat avec ONU-FEMMES, a organisé à Ségou (4ème région administrative du Mali), du 21 au 23 juillet 2023, une session de renforcement de capacités des femmes parlementaires pour l’adoption des lois sensibles au Genre. L’objectif global de cette session de formation est de renforcer les compétences du leadership des femmes parlementaires sur les principes d’égalité entre les hommes et les femmes et l’intégration de la dimension genre dans les différents textes, lois et budgets. La cérémonie d’ouverture des travaux a enregistré la présence du directeur de cabinet du gouverneur de Ségou, Boureima Ongoiba ; de la présidente du REFEP, Mme Haïdara Aïchata Cissé dite Chato du représentant résident adjoint d’ONU-FEMMES au Mali, Arsène ASSANDE ; des femmes parlementaires du Conseil national de transition (CNT) et d’autres personnalités.

«Notre Réseau qui est une structure du Conseil national de Transition, Organe législatif de la Transition, a pour mission de former ses membres pour une meilleure participation au travail parlementaire », a déclaré la présidente du REFEP, Mme Haïdara Aïchata Cissé dite Chato. Avant d’ajouter que la présente activité financée par ONU-FEMMES est en cohérence avec leurs objectifs.

Selon elle, les parlementaires jouent un rôle crucial dans la promotion de l’égalité des sexes à tous les niveaux de la société. « De la rédaction de lois modifiant les normes, aux pratiques parlementaires et au leadership inclusif, les parlementaires demeurent une voix pour leur peuple et un moyen d’informer le Gouvernement des besoins et des demandes de la Société civile à travers le contrôle de l’action gouvernementale. Notre pays entend intensifier l’intégration du Genre dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques et l’évaluation de leur impact sur les secteurs les plus porteurs ainsi que la prise en compte de la dimension de l’égalité entre les femmes et les hommes dans le processus politique, budgétaire aux niveaux national et sectoriel », a-t-elle dit.

Chato a fait savoir que l’ONU-Femmes a toujours soutenu le Parlement du Mali dans l’adoption de normes internationales pour parvenir à l’égalité des sexes et à concevoir les lois, les politiques, les programmes et les services nécessaires pour veiller à l’application effective de ces normes et à ce que les femmes et les filles en bénéficient partout au Mali. C’est dans ce cadre, dit-elle, que cette session de formation à l’endroit des parlementaires du CNT est organisée pour la prise en compte de la dimension genre dans le travail parlementaire afin que les réformes envisagées en tiennent compte. « Pendant les trois jours de la session, les membres du Réseau seront édifiées sur comment développer des stratégies d’influence et de leadership des femmes parlementaires ; faire le lien avec le genre et l’activité parlementaire pour un impact dans les textes et lois ; rappeler des notions sur l’analyse sous l’angle genre des propositions qui seront faites dans le cadre des reformes ; faire des recommandations et plan d’actions pour faciliter la prise en compte de la dimension genre dans les réformes envisagées par les Assises nationales de la Refondation », a conclu Chato.

Pour sa part, le représentant résident adjoint d’ONU-FEMMES au Mali, Arsène ASSANDE, a indiqué que les parlementaires bénéficient d’une position unique pour agir comme une interface entre le peuple et les institutions étatiques et pour promouvoir et adopter des politiques et des lois axées sur l’être humain pour garantir que personne ne soit laissé pour compte. « Les membres du CNT que vous êtes avez l’opportunité et la responsabilité de jouer un rôle clé et essentiel dans l’appui et le suivi de la prise en compte du genre comme principe de bonne gouvernance, comme établi dans la politique nationale genre du Mali », a-t-il conclu.

A. Sogodogo

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2 COMMENTAIRES

  1. AVANT L ISLAM NOS ANCÊTRES AVAIENT CETTE BALANCE QUI METTAIT LA FEMME AU DEVANT DE TOUT ET LES HOMMES MOURRAIENT POUR LEURS MÈRES, FEMMES, LEURS FILLES, LEURS TANTES ET GRANDMÈRES, LES FEMMES.

    L ISLAM EN ARRIVANT AVEC SES PRINCIPES DE FEMMES LIMITÉES PLAISIRS DU HAREM, À LA REPOPULATION DES TERRES PAR MÉTISSAGE DE GUERRES UTILISANT DES VIOLS ET DES MARRIAGES ET CONCUBINAGES STRATÉGIQUES, L ESCLAVAGE DE LA FEMME POUR QU ELLE METTE AU MONDE DES ENFANTS ESCLAVES NÉS DE MÈRES ESCLAVES AUX CÔTÉS D AUTRES NÉS DES SOEURS ET COUSINES ET COSANGUINES AUX MAÎTRES CONQUÉRANTS , LA MÊME CHOSE DANS L HISTOIRE D ABRAHAM HAGAR KA ISMAEL, SARAH KA ISAAC.

    DES FILS DE SARAH TIENNENT LES FILS DE HAGAR COMME DES ESCLAVES.
    LES NOIRS MUSULMANS N ONT RIEN COMPRIS DE L ISLAM ET DE SES BUTS.

    NOS ANCÊTRES HOMMES ÉTAIENT ÉGAUX FEMMES ET HOMMES SANS ÊTRE IDENTIQUES, LES FEMMES PEUVENT BEAUCOUP QUE LES HOMMES NE PEUVENT PAS ET VICE VERSA, UNE FEMMES ET UN HOMME SE COMPLÈTENT EN TOUT ET PARTOUT, RAISON POUR LAQUELLE UN HOMME SANS FEMME NE SAURAIT AVOIR DE RESPONSABILITÉS SOCIALES AUSSI BIEN QU UNE FEMME NON MARIÉE. LES TEUCS DE FÉMINISTES VIRULENTES N’ONT RIEN À FOUTRE CHEZ NOUS QUE POUR COMBATTRE L ISLAM QUI ESCLAVAGISE NOS FEMMES ET NOUS MÊMES.

    UNE FEMME ESCLAVE MET AU MONDES DES ENFANTS ESCLAVES ET LE CONTRAIRE EST VRAI..

  2. Merci Chato pour la lumière et la vision pour un Mali meilleure prospere, vertieux et digne.!

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