« Mme Dembélé Oulématou SOW est bel et bien la présidente par intérim de la CAFO

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Mme Dembélé Oulématou SOW

La Commission de réflexion intérimaire de la CAFO, en a décidé comme tel. Elle ne se reconnait pas en la désignation de Madame Fatoumata Cissoko, comme intérimaire de la CAFO, au regard des dispositions statutaires, prévues par l’organisation.

 En effet, selon les textes de la Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali (CAFO), il est stipulé ce qui suit :

 CHAPITRE III : LES ATTRIBUTIONS DES MEMBRES DU BUREAU EXECUTIF NATIONAL.

Article 29: les tâches des membres du Bureau Exécutif National (BEN) sont :

La secrétaire générale remplace la présidente en cas d’absence ou d’empêchement par ordre de préséance.

Une réunion de certains membres du bureau exécutif qui eu lieu au Mande, au nombre d’ailleurs de 08, n’est point souveraine, pour désigner une présidente intérimaire ; seule, l’assemblée Générale Nationale est habilitée pour prendre certaines décisions ; car elle représente l’instance suprême de la Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali. Toutefois, une décision de cette envergure ne saurait être prise au regard de la préséance qui prévaut au sein de l’organe.

Cette Assemblée Générale Nationale est composée de :

  • Les membres du Bureau Exécutif National ;
  • Une déléguée par région ;
  • Une déléguée par cercle ;
  • Trois déléguées par commune du District de Bamako ;
  • Une déléguée par association et ONG membre de la CAFO à jour de ses cotisations ;
  • Les membres d’honneur et les membres bienfaiteurs peuvent assister à l’Assemblée Générale Nationale avec voix consultative.

La CAFO qui est créé par quatre (4) associations :APDF, COFEM, CADEF, AJM, est un acquis démocratique, une organisation régie par des Statuts et Règlement intérieur qui prévoient ses modalités d’organisation et de fonctionnement qui sont démocratiques.

Aussi, la fonction de Ministre étant incompatible avec d’autres, Madame Oumou TOURE doit démissionner selon la constitution du Mali de 1992, cf. article 58, duquel, la commission intérimaire demande la démission pur et simple de la présidente sortante en respect à notre Loi fondamentale. Aussi, un poste de ministre et de société civile sont incompatibles et ne sauraient être cumulés.

Nous portons tout aussi, à la connaissance de l’opinion nationale que le présidium de la conférence de presse, animée par Madame Fatoumata Cissoko secrétaire aux finances était composé par certaines coordinatrices régionales qui sont plutôt des membres de droit ne siégeant pas au sein du Bureau Exécutif National. Où sont les 09 autres membres du bureau sur les 08 présentes à la dite conférence ? Donc ce n’est qu’un groupe instrumentalisé par Mme la ministre Oumou Touré qui les a mobilisé un premier temps pour une activité sur la cohésion sociale et paix dans avec les femmes du Mandé samedi le 01 juillet 2017.L’occasion était toute trouvée pour préparer ce complot contre les femmes de la CAFO. Si non pourquoi ce groupe ne convoque les autres membres du bureau pour prendre les décisions suivant les textes de l’organisation ?

Pourquoi  Madame Fatoumata Cissoko qui est  la 1er secrétaire aux finances peut édifiée l’opinion nationale pourquoi elle ne signe pas les chèques depuis 2013 ? Peut-elle nous dire les projets exécutés, les montants ? Les bénéficiaires les partenaires depuis ce temps? Nous défions tous les autres membres du bureau de ce groupe de nous donner les réponses aux questions posées.

La CAFO est en souffrance depuis plus de deux décennies et est plongée dans une mauvaise gouvernance sans précédent. C’est le moment où jamais qu’il faut remettre ce seul joyau de fierté des femmes du Mali, sur le chemin de la bonne gouvernance.

A en croire, la coordinatrice de Kidal qui réside à Bamako depuis 2012, qu’on ne change pas une équipe qui gagne ! Quelle équipe a gagné, aux constats de la division, de la mauvaise gouvernance, de la main qui ne passe jamais, du clanisme, du détournement des fonds de projets, sur le dos des femmes du Mali.

Enfin, « Trop c’est trop ». Ça suffit avec toute cette gabegie, ce colmatage, ces faux et usage de faux. Les femmes du Mali ont besoin d’avancer dans la bonne gouvernance, de tourner cette page sombre de leur histoire. C’est pourquoi, Nous femmes de la Commission Intérimaire, non moins membres du Bureau Exécutif National, issues du 1er congrès extraordinaire de 2008, lançons un Appel pressant à toutes les organisations membres de se lever pour contrer ces pratiques non orthodoxes qui ne nous honorent point et de véhiculer les valeurs positives de notre société, dont les femmes en sont les gardiennes.

Enfin, nous demandons aux Autorités de notre pays, de prendre toutes dispositions idoines pour prévenir tous affrontements des femmes, à cause des pratiques machiavéliques de certains leaders.

Tout en comptant sur votre esprit  de militantes sincères et engagées pour sortir la CAFO du gouffre, nous osons espérer que notre message  sera entendu par toutes celles ou ceux qui partagent les idéaux et principes universelles de démocratie.

 

Bamako, le 16 juillet 2017

P. la Présidente de la commission intérimaire

 La Secrétaire Administrative

Madame MARIKO Mah

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1 commentaire

  1. Dans ce Pays, rien ne va bien. Les hommes, les femmes, les jeunes et les leaders de tous bords ne brillent pas par le bon exemple. A quel ciel se vouer? Vous comprendrez que nos chefs sont choisis par le Divin à l’image du grand nombre. Nous méritons amplement ce qui nous arrive. Que faire? Le grand nombre doit se remettre en cause et changer de comportement. Chacun, individuellement doit se dire: je suis mauvais, je me repens devant le Dieu Unique et face à mes semblables et m’engage, avec l’aide du Dieu unique, à oeuvrer pour faire du bien dans tout ce que j’entreprends désormais.

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