Mission conjointe UA – UE : IBK assène ses vérités

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Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République
Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République

Le Chef de l’Etat a rencontré hier après-midi à Koulouba les membres d’une mission conjointe du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine et du Comité politique et de sécurité de l’Union Européenne en séjour au Mali jusqu’au 13 février prochain.

Cette mission, qui est une première, entend évaluer la situation sécuritaire au Mali et l’état d’avancement du processus de paix au travers d’interactions avec les autorités et acteurs politiques maliens, ainsi que les partenaires internationaux présents au Mali. Elle prévoit aussi des entretiens avec l’ensemble des composantes de la société civile.

La mission est composée de 15 membres du CPS de l’UA et 30 du COPS de l’UE.

Après avoir écouté, tour à tour, les chefs des deux délégations sur le bien fondé de la mission conjointe, le Chef de l’Etat leur a tenu un langage franc et direct sur la situation qui prévaut dans le pays.

Sans détour et sans équivoques, le Chef de l’Etat a asséné ses vérités. Nous vous proposons, ci-dessous, la transcription de la sortie du Président IBK.

« …Votre mission conjointe est un signal très fort pour nous. C’est la deuxième fois que nous recevons une mission d’une telle importance après celle effectuée dans ce pays,  l’année dernière, par le Conseil de Sécurité, tous membres compris, qui s’est rendue à Bamako, à notre chevet, tout comme vous aujourd’hui, engager un dialogue pour comprendre et mieux cerner toutes les subtilités de la question malienne, et de la question de la sécurité du Sahel. Qui (la sécurité) se pose aujourd’hui, non pas en terme malien, mais en terme mondial car ce qui se passe au Sahel concerne l’ensemble africain et le monde entier. […]

Mesdames et Messieurs, chers amis de l’Union Européenne, chers amis de l’Union  Africaine, en vos rangs et qualité, soyez les très bienvenus en terre malienne. Le fait que cette mission soit une mission conjointe de l’Union Européenne et de l’Union Africaine, traduit à souhait le partage solidaire des préoccupations qui sont les nôtres aujourd’hui par rapport à la paix mondiale. Ce qui se passe au moment même ou nous parlons ici, vous et moi, nous fait rejoindre, quelque part, ce qui se passe également dans la proche Asie, à Minsk. Il s’agit […] du même débat, du même combat, à savoir le droit souverain des Nations à rester unies, à garder leur intégrité territoriale dans des contextes difficiles. Et c’est à cela que nous faisons face ici au Mali.

Nous avons apprécié tout le concours fabuleux qui s’est développé autour de nous quand notre pays, en 2013, a failli succomber sous le joug de terroristes, il n’y a pas d’autres appellations, d’un genre nouveau, venus avec l’étendard d’une fausse religion car, l’Islam au Mali, nous connaissons. Nous ne sommes pas des néophytes ici par rapport à l’islam, nous sommes un vieux pays d’islamisation et précisément le Nord du Mali. Ces villes mystiques, historiques auxquelles ces gens se sont attaqués, Tombouctou, Gao…, sont de hauts lieux de souvenirs islamiques, des hauts lieux de savoir, des universités en le temps ou cela n’était pas la mode dans le monde entier. […]

Donc, le prétexte religieux est un faux prétexte, nous l’avons bien compris. Et ceux de Tombouctou et de Gao, qui ont souffert le martyre pendant deux ans, l’ont bien compris également, qu’il ne s’agissait point d’Islam mais d’une imposture. D’une imposture à nulle autre pareille. Un faux drapeau islamique derrière lequel des crimes insondables, des crimes inimaginables ont été commis quotidiennement, à l’endroit de populations civiles paisibles qui ne demandaient qu’à être. Qui ne demandaient qu’à vivre dans un endroit apaisé et dédié au développement et à la prospérité. Cela, fort heureusement, la communauté internationale en a pris conscience et le point d’orgue a été atteint quand le 11 janvier 2013, le Président François Hollande, devant l’imminence de la chute de la ville de Konna, qui était quelque part l’entrée vers le sud du Mali, a décidé de faire intervenir la force française SERVAL avec l’accord des Nations Unies. Ça a été un soulagement énorme pour notre peuple, ça a été le début de la respiration. […]

En même temps, cela ouvrait une autre ère. L’ère de la tentative d’apaisement, de la tentative de restauration de l’Unité Nationale et de réconciliation nationale dans des conditions que nous souhaitions alors apaisées, fraternelles et conviviales. Nous avons, pour notre part, gouvernement du Mali, accepté et de bien bonne grâce, toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité,  de la 2100 à tout le reste…. avec bonheur, avec sincérité et avec engagement constant. Et ces résolutions étaient à l’image de ce qu’a été l’accord de Ouagadougou. A savoir des engagements très forts sur la question de la souveraineté du Mali, sur l’intégrité territoriale du Mali, que la nécessité de la réconciliation nationale et de l’établissement d’un dialogue national inclusif, entre les parties pour que le processus de paix que nous conduisons aujourd’hui en Alger auquel nous participons d’un engagement constant et de niveau respectable ministériel, puisse arriver à terme. Mais hélas, la communauté internationale présente ici au Mali via la MINUSMA peut en témoigner, le cessez-le-feu conclu entre les parties, la cessation des hostilités également convenue lors de la mise en place de la feuille de route en Alger, sont deux documents fondamentaux qui ont été scrupuleusement respectés par le gouvernement du Mali, quoique qu’on en ait dit.[…]

Dans le même temps, on a vu les groupes armés s’égailler à droite et à gauche pour marquer de leur empreinte telle ou telle position géographique. C’est une vielle ruse connue dans l’histoire des pays. Je prends des points, et le jour venu à la table des négociations, je m’en revendique pour créer une nouvelle situation. Nous avons assisté à cela constamment y compris ce matin (mercredi ) quand le village d’Agouni a été investi par le MNLA qui y a planté son drapeau. Aujourd’hui même. Cela est constant, patent et avéré. Alors, quand dans sa volonté de faire accroire qu’il est le porte-parole effectif des populations du Nord, sans nuances, le MNLA engage les populations du Nord du Mali à le rejoindre sous peine d’en cuire et qu’il le met en application, comment faire un procès à des populations d’hommes libres et dignes de refuser ce nouveau servage, ce nouvel esclavagisme, et que ces populations se battent en refusant cela. Le faire, c’est une astuce du gouvernement du Mali qui passe par des milices armés pour combattre le MNLA. Alors, que veut-on ? Que veut-on du Mali ? Que nous disions ici et maintenant que nous sommes d’accord pour nous laisser subjuguer par les groupes armés ? Que nous sommes d’accord que les groupes armés prennent le Nord du Mali ? Toutes les malices ont été utilisées. On parle de fédération. La fédération suppose deux états. Est-ce que nous avons affaire à deux entités étatiques aujourd’hui ? Est-ce que nous avons affaire à une communauté homogène s’opposant à une communauté nationale ? Non !

Alors, quelle est cette nouvelle trouvaille de champ politique ? Où veut-on que nous allions ?

Je crois que l’histoire du Mali est connue, c’est une histoire de dignité, l’histoire d’un peuple qui, au long des siècles, a marqué de son empreinte cette partie de l’Afrique occidentale, par sa dignité et son sens de l’honneur, par son sens de responsabilité qui fait que nous n’insultons pas l’avenir. Malgré toutes les malices, malgré toutes les embûches, nous sommes restés constants. Nous n’avons jamais quitté la table des négociations même quand on nous envoyait des seconds, quand les responsables en chef ne venaient pas.  Nos ministres étaient à la table. Nous respectons, qu’on nous respecte aussi ! Qu’on respecte les accords convenus ! Nous sommes en Alger. […]

Il n’y a aucune malice de la part du Mali. Nous n’avons pas intérêt. Je suis arrivé à la tête de ce pays à la suite d’une crise très difficile, très profonde, très douloureuse, et je sais gré à l’Afrique, à l’Europe … du soutien fantastique dont nous avons bénéficié. […]

Il n’y a jamais eu dans ce pays d’exclusion au motif ethnique, religieux, de la couleur de la peau. Nous sommes blancs et noirs au Mali, sans complexe. Le Mali est un pays de métissage. Qu’on n’amène pas ici, dans le traitement de la question malienne, des concepts qui, peut-être, valent ailleurs, mais pas au Mali. Qu’on ne mélange pas tout. Qu’on fasse appel à l’histoire, à l’intelligence de l’homme, aux choses sues, connues et établies. Le Mali n’est pas un pays d’exclusion. Et aujourd’hui, on voudrait nous faire écrire, noir sur blanc que, désormais, il y aura tant de ceci ou tant de cela. Non !

Ca rappelle d’autres pays à travers le monde que nous connaissons, où il y a des partages comme cela, entre gens de religions différentes, entre gens d’ethnies différentes. De grâce, que ce germe ne soit pas introduit au Mali. Nous n’avons pas besoin de cela pour vivre de manière conviviale. […]

Nous sommes ouverts, nous sommes disponibles ; Il n’y a aucune alternative à la paix. Seule la négociation vaut. Nous sommes filles et fils de ce même pays. Il est temps que nous cessions les hostilités, il est temps que nous cessions de nous entretuer, il est temps que nous échangions. Que nous nous comprenions. L’heure est à l’unité. Au moment où l’on dit que l’Afrique n’est pas en si mauvaise voie, que sa croissance, aujourd’hui, est un modèle d’espérance pour le monde entier… l’on voudrait décourager cela que l’on ne s’y prendrait pas autrement, en encourageant des velléités séparatistes. En tout cas, ici au Mali, nous sommes déterminés à aller à la paix, une paix réelle et solide. L’ensemble national malien, je le dis, ne sera jamais d’accord avec le moindre morcellement territorial du Mali. Et aucun homme d’Etat malien ne peut s’engager dans cette voie et avoir l’assurance de la paix ».

Source: Présidence de la république

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22 COMMENTAIRES

  1. __ON NA PAS BESOIN DE TES SALES LECONS:wink: —-9 COMMENTAIRES UNE SEULE MAIN DIFFERENTS PSEUDES PAUVRE DAME TA DES PROBLEMES VRAIMENT SERIEUX 😉 DU JOUR AU NUIT ICI SUR TOUTE LES ARTICLE 😉 BLABLBABLABLABLATES——CHOUCHOUCHOU–CHACHACHACHA___VIVEVIVEVIVEVIVE_____ IBK-ET SES DIRIGEANTS POUR UN MALI MEILLEUR ______________VIVEVIVE

  2. LECON D’ HISTOIRE MODERNE POUR LE MALI :

    Le président ukrainien a en outre signé un document mettant en place un conseil consultatif international pour les réformes. Mikhaïl Saakachvili sera président du conseil.
    Le président ukrainien Piotr Porochenko a nommé vendredi l’ex-président géorgien Mikhaïl Saakachvili son conseiller à temps partiel et chef du nouveau conseil consultatif international pour les réformes, a annoncé le service de presse de M.Porochenko.

    “Nommer Mikhaïl Saakachvili au poste de conseiller du président ukrainien (à temps partiel)”, est-il indiqué dans le décret signé par M.Porochenko.

    “Mikhaïl (Saakachvili) représentera l’Ukraine à l’étranger et, en même temps, la communauté internationale en Ukraine. Nous sommes certains qu’il réussira à établir le dialogue entre l’Ukraine et le reste du monde en matière des réformes, qu’il profitera de la meilleure expérience étrangère et représentera bien nos efforts à l’étranger”, a noté M.Porochenko.

    Mikhaïl Saakachvili a été président géorgien de 2004 à 2007 et de 2008 à 2013. Il a été l’un des dirigeants de la Révolution des Roses ayant mené à la démission du président Edouard Chevardnadze en novembre 2003. Après l’expiration de son second mandat en novembre 2013, M.Saakachvili a quitté la Géorgie où il fait l’objet de différentes poursuites judiciaires. M.Saakachvili vit en exil aux États-Unis où il accorde ces derniers temps des interviews aux chaînes américaines et ukrainiennes pour commenter les événements en Ukraine.

    Kiev a déjà nommé plusieurs anciens membres du gouvernement de M.Saakachvili, y compris recherchés par Tbilissi via Interpol, à des postes à responsabilité en Ukraine, provoquant le mécontentement des autorités géorgiennes.

    L’ex-ministre géorgien de la Santé publique Alexandre Kvitachvili a été nommé au même poste en Ukraine. Giya Getsadze, ancien représentant du président Saakachvili dans la région géorgienne d’Imeretie, a été nommé vice-ministre ukrainien de la Justice. L’ex-adjointe du ministre géorgien de l’Intérieur Ekaterina (Eka) Zgouladze a été nommée première vice-ministre ukrainienne de l’Intérieur.

    M.Getsadze a annoncé le 21 janvier dernier que l’ex-ministre géorgien de la Justice Zourab Adeïchvili, recherché par Interpol pour abus de pouvoir et mauvais traitements infligés aux détenus des prisons en Géorgie, travaillait comme expert au sein d’un groupe anti-corruption en Ukraine.

    C’ EST LA CARTE JOUÉE PAR L’ OCCIDENT EN UKRAINE !!
    ET VOIR LA CONFIANCE QU’ ONT LES MALIENS ENVERS CET OCCIDENT .. !!

  3. __________HELAS__ON NA PAS BESOIN DE PERSONNE MALIGNE ET DURE—MECHANTE–ICI——NOUS PEUPLES MALIENS ONT REJETES ET DETESTES -LESCRITIQUES DESTRUCTIVES INFINIS __ON NA PAS BESOIN DE AUCUN DETRACTEUR ENTRE NOUS___UN POINT-UN TRAIT ___NE -MA-MOGO-TOGO-FODEH–NE.BIYEREDON _______________VIVE IBK________—VIVE MON MALIBA———–_MERCI MARA 😉

  4. une cellule de communication enfin a koulouba !!! cela a dut etre un suplice pour le Boss de tennir toutes ces verités a ses interlocuteurs sans aller faire un tour dans l’empire Greco- Romaine . Bravo le Boss pour le discours

  5. Très bon discours Mr le président,mobilisateur,maintenant il nous faut du concret passer a l’acte moi je vous fait confiance pour rendre au mali son honneur bien que la situation soit beaucoup plus complexe et que la marge de manoeuvre est étroite mais vous êtes l’homme de la situation

  6. Soyez stratège!

    Iyad Ag GHALI est un vulgaire voyou mais sans lui le Mali serait divisé depuis le 6 avril 2012.

    Rappelez-vous quand les délinquants de Kati ont abandonné en en moins de 10 jours et tour à tour Kidal, Tombouctou et Gao aux voyous du Mnla qui ont transformé Gao en leur capitale, c’est Iyad Ag Ghali avec son Ansardine qui ont faussé leur plan.

    La France était contente que les touareg aient pu chasser l’armée mlienne et Alain Juppé vantait les “succès militaires des touareg” au nord du Mali.

    C’est le régime Sarkozy et les fonctionnaires d’Alain Juppé au Quai D’Orsay qui ont mis sur scelle les voyous armés du Mnla au nord de notre pays.

    Et Iyad Ag Ghali et sa folie islamiste Ansardine avec l’Aqmi et le Mujao ont fait capoter tout leur plan machiavélique contre le Mali en transformant un projet de partition d’un pays en une vraie menace islamiste contre les occidentaux au Sahel.

    Si on veut combattre les voyous du Mnla sans avoir une armée digne, il faut avoir des alternatives et il faut être très stratège: comment contrer la France et ses voyous armés du Mnla sans avoir une grande puissance militaire au Mali?

    Il faut:
    1. Continuer à aider les milices d’auto défense ethniques comme le Gatia (Imghad touareg); Maa pro Mali (arabe); le Gandakoye (Sonraï) et le Gandaizo (peuls que les voyous du Mnla veulent associer au Mujao pour que l’armée française les combatte);

    2. Et il faut laisser Iyad Ag Ghali saborder les plans français et ceux des voyous du Mnla.

    3. Enfin, entre temps il faut s’atteler à avoir une vraie armée en chassant tous les faux généraux et faux colonels et en investissement massivement dans des moyens aériens et terrestres et dans la formation des soldats mais aussi des officiers.

    Tant qu’Iyad Ag Ghali est au nord il fera capoter tous les plans du Mnla car c’est un stratège opportuniste qui est capable de s’allier aux voyous du Mnla rien que pour faire échec à leur plan.

    Mais sa rivalité avec le général Gamou est une source permanente de conflit qu’il faut régler et la paix entre Ifoghas (Iyad) et Imghad (Gamou) est la vraie base de la paix globale au nord du Mali.

    Donc mon cher Journaleux qui se nomme Diawara, ou lèche botte de L’IBKON, Iyad Ag Ghali n’est pas un chat au nord Mali, c’est le seul stratége qui a pu faire échec au plan Sarkozy au nord du Mali quand ton IBKON quémandait encore des bouillies à Sebenicoro du temps des délinquants de Kati en 2012 et quand le Mali était à genou et humulié devant le monde entier entre mars 2012 et janvier 2013.

    Salute.

  7. Ah mon Dieu, le jour où le vieux IBK sortira de l’histoire pour regarder les problèmes du pays en face et à temps réel, le maliens dirons “Alhamdoulilah”!

    Depuis deux (2) ans nous sommes dans l’histoire. Respect…respect….respect..honneur…bonheur..dignité……. Le tigre ne réclame pas sa “tigretude”, Monsieur le président.

    Le mois passé, quand vous étiez Charlie en France avec votre chapeau mexicain sur la tête, est-ce que c’était la France qui avait demandé et/ou exiger au monde entier de la respecter ?

  8. Ladji bourama woloni le chef vampire malien n’avait plus le choix apres avoir menti et menti et manipule et manipule le Peuple et maintenant il a son dos au mur et le le feu au cul ou le cul au feux je ne sais lequel de ces 2 decrit mieux sa situation si l’un est meilleur que l’autre alors tant mieux pur lui. les draculas etaient a koulouba et lui il n’est un chef vampire apprenti. Esperons tous les vrais vampires rentreront en actions pour sucer a sec tous les malheurs du Maliba avec qulques petits courageux pour les accompagner dans ces actions.
    Maintenant que les cartes sont jetees et les negociations se passent dans ces circonstances plus ou moins sous un climat de resolutions alors Nous ne pouvont qu’attendre et les consequences qui en decouleront.

  9. Si ce discours n’existait pas il aurait fallu l’ inventer Il va de la vérité historique et géographique à la dénonciation directe des vrais ennemis de la paix au Mali pays qui a réussi brillamment le brassage intégral de ses populations depuis les premières heures de son existence comme état souverain grâce à une grande clairvoyance de Modibo Keita issu d’ une solide tradition léguée par des empires qui ont toujours lutté contre l’obscurantisme par la recherche du savoir pour le respect et l’amour du prochain. Ce socle fera échouer inchalla en terre du Mali toutes les tentatives visant à desunir une population qui aspire à la paix et au vrai Développement pour Tous.

  10. Ce qu’a dit le President Keita nous le partageons tous.Mais je me permets de demander pourquoi une delagation conjointe AU et UE pour venir presser le Mali a reconnaitre des droits politiques a des rebelles “racistes,” droits qui ne feraient qu’affaiblir la cohesion politique et sociale d’un Etat fondateur de l’OUA .L’Afrique a combattu contre l’Arpatheid;en venant en compagnie de l’UE,dont certains membres ont soutenu ouvertement les rebelles Touaregs contre un membre de l’Assemblee generale,la Commission de l’UA ne jete-elle pas un flou sur une situation dont le Conseil de Securite
    n’a cesse de soutenir la justesse de la position du Gouvernement du Mali.Je suis sidere!

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