Mise en place de la section Rpm de Gao : Honteux mensonge !

Dans un article intitulé « section de Gao : le triomphe d’Abdramane Diakité » paru dans votre journal lundi dernier, votre « correspondant » a cru bon de vous rapporter des contre-vérités qui tranchent avec la réalité de ce qui s’est réellement passé à Gao lors de la tentative de mise en place du bureau de la section les 12 et 13 mars 2016. En lisant ses écrits, nous avons pu savoir jusqu’ où peuvent aller certains humains pour assouvir leurs desideratas : mentir à soi-même et mentir aux militants et aux Maliens qui suivent de loin ce qui se passe dans la cité des Askia sur le plan politique.

Votre « correspondant » est t-il vraiment un correspondant de presse ou un militant d’une tendance sous cape ? Si nous n’avons jamais voulu réagir aux articles infâmes dénués de  toute vérité c’est parce que notre culture ne nous permet pas de descendre dans les caniveaux. Ç’ en est assez !

Jamais un bureau de section n’a été mis en place le 13 mars a fortiori que le sieur Abdramane Diakité en soit son Secrétaire général. D’ailleurs, le rapport du Superviseur en fait foi. Comment un homme digne de foi peut-il s’abreuver délibérément dans le marigot des mensonges et partant tenter de désinformer les Maliens ? Montrant à suffisance qu’il n’a aucun respect pour son parti et pour les Maliens. C’est la preuve d’une inconscience politique grave. Monsieur Diakité dans sa folie ne mesure pas la gravité de la situation que traverse le parti. Mentir, tromper est un jeu d’enfant pour lui. Il prend les Maliens pour des incultes. Sinon comment peut-on se prévaloir d’un bureau qui n’a pas été supervisé par un membre du bureau politique national ? Or, le fameux bureau dont Diakité se glorifie a été mis en place après la clôture officielle des travaux de la conférence et le départ des superviseurs du BPN/RPM.  Tout cela démontre à quel point ceux qui sont tapis dans l’ombre de « votre correspondant » veulent coûte que coûte contrôler la section de Gao. A n’importe quel prix ! Par n’importe quel moyen !

Contrairement à ce qu’il a écrit, la session du 12 mars n’était pas présidée par  Hawado Ag Inabinka mais plutôt par Abdramane Sylla dépêché par le BPN/RPM pour superviser les travaux. C’est plutôt la commission d’investiture que le superviseur a tenté de mettre en place qui était présidée par M. Hawado. Le mensonge est donc la tasse de café de « votre correspondant ».

Pourquoi la conférence n’a même pas pondu un œuf a fortiori un bureau

Quand nous nous inscrivons dans la légalité, nous avons un devoir de vérité. Le Secrétaire général sortant, qui a convoqué la conférence, a été mis à l’écart par  Abdramane Sylla durant tous les travaux. Le superviseur en chef M. Sylla avait en sa possession des listes parallèles fournies par la tendance opposée qu’il a privilégiée et qu’il a tenté d’imposer durant tout le long du processus. Or, la vérification des mandats ne doit se faire qu’avec les listes obtenues des mains du Secrétaire général sortant.

L’acceptation d’une liste parallèle pour la sous-section de Soni Ali Ber a été le problème majeur qui a fini par jeter le discrédit sur la conférence. Le Secrétaire général de la sous-section de Soni Ali Ber Moussa Sarawi Maïga a fourni une liste de délégués. Contre toute attente, son adjoint,  Daouda Alassane Farka,  fournit, lui aussi, une autre liste alors même que la sous-section de Soni Ali Ber n’est pas du nombre des communes litigieuses. Nous aurions voulu que le superviseur tranche cette question de façon responsable et juste dès lors qu’il reconnait lui-même que Soni Ali Ber ne connaît pas de bicéphalisme.

Si le texte mensonger ne mentionne pas ce passage (qui a pourtant empêché la mise en place du bureau de la section), ce n’est pas pour rien.

Aussi, l’ajout de quatre personnes à la liste (M.Askou Ag Dakaka, Chahibou Sambel, Bakane Ag Idbaltanatt et Ismagil Ag Hamna) qui ne font pas partie du bureau de la section sortante est-il une fraude à ciel ouvert dénoncée, à cor et à cris, par ceux qui sont, jusque-là, restés fidèles aux valeurs du RPM.

Après plusieurs reports de la séance, Abdramane Sylla n’a pu trouver aucun compromis qu’il dit avoir cherché. Infesté d’intrus, dont des loubards mobilisés par le camp des « argentiers » (c’est comme ça qu’on les appelle à Gao pour avoir procédé à l’achat des consciences) c’est-à-dire celui de Malick Alhousseyni dont le bras financier n’est autres que Abdramane Diakité, un soi-disant richissime douanier se réclamant de Gatia. Pour preuve, avant le début des travaux, alors qu’un pro Aguissa Seydou Touré, Secrétaire général sortant, s’apprêtait à procéder au contrôle des mandats pour l’accès à la salle, un des loubards recrutés lui arracha les listes avant de les déchirer. Soucieux de rester légaliste, nous n’avions pas bronché.

Après plusieurs reports de séance et la situation de vive tension, le superviseur en chef, qui s’est lui-même fourvoyé, accusé à tort ou raison de rouler pour le camp Malick Alhousseyni-Abdramane Diakité soutenu par Bocari Tréta, a cru bon de suspendre les travaux de la conférence et de proclamer la dissolution de toutes les structures du parti dans le cercle de Gao. En avait-il d’ailleurs le pouvoir ?

Par ailleurs, certains comportements dangereux pour le parti et pour le Mali méritent d’être fortement dénoncés. La corruption, l’achat de conscience ont été, entre autres, les armes privilégiées de certains délégués, notamment le sieur Diakité qui a entrepris d’opposer sédentaires et nomades, sous la houlette d’autres acteurs tapis dans l’ombre. Ces comportements ont eu un impact négatif sur la tenue de la conférence qui, en réalité, s’est déroulée dans un climat d’insécurité totale tant à l’intérieur qu’en dehors de la salle.

Voilà la réalité des faits. Monsieur Diakité est un dangereux arriviste qui, avec les biens mal acquis, est en train de causer un grand tort au Mali et à la région de Gao.

Sarafilou Tabati 

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