Mise en œuvre de l’Etat d’urgence : à l’écoute des gouverneurs

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Mise en oeuvre de l’Etat d’urgence : A L’ECOUTE DES GOUVERNEURS

Le ministre de l’Administration territoriale, Abdoulaye Idrissa Maïga, a rencontré, hier, les gouverneurs de régions et du district lors de la rentrée administrative placée sous le sceau de l’efficacité des représentants de l’Etat, efficacité des actions entreprises au nom de l’Etat et efficacité dans toute entreprise au bénéfice des usagers du service public.

Pour rappel, l’année dernière, la rencontre était placée sous la responsabilité souveraine des représentants de l’Etat auprès des collectivités territoriales des 3 niveaux : région, cercle, communes.

« Le vivre collectif malien est sous la menace des conflits sociaux et des conflits opposant des producteurs (agriculteurs, éleveurs…) qui sont vos administrés. Il s’agit de conflits nourris à la source du spectre de l’insécurité en ce moment précis où le pays est encore confronté aux effets pervers d’une crise grave et profonde dont les causes remontent à plusieurs décennies dans la gestion de notre  pays », a dit le ministre Maiga, s’adressant aux gouverneurs. Pour lui, au cours de ces dernières décennies, les gouvernants ont manqué de circonspection. Et d’ajouter : « Aujourd’hui, les gouverneurs doivent faire face à tous ces défis avec plus de hauteur, plus de circonspection face à la nation, signe d’une vigilance accrue à même d’être aussi source et moyen d’une plus grande efficacité ».

« Il nous faut, a indiqué Abdoulaye Idrissa Maiga, retrouver ensemble de nouveaux ressorts des plus solides pour renouer avec les valeurs du dialogue dans une logique de paix parce que l’Etat souverain est d’abord la paix, l’ordre et le développement ». Il a ajouté que les gouverneurs s’emploient au quotidien à restaurer, en le préservant, « le meilleur climat social dans un environnement politique sain et dans un cadre sécuritaire renforcé à même d’assurer plus de quiétude aux populations maliennes en vue de promouvoir les bonnes pratiques et les règles d’une coexistence pacifique entre les différentes composantes de la communauté nationale ».

Pour ce faire, « nous devrions entreprendre toutes les actions dans l’efficacité et au regard des lois pour ramener la confiance au dedans du Mali et rassurer les partenaires du Mali en dehors ». « Nous sommes jaloux, comme tout Etat, de notre souveraineté, celle du Mali. Vous devez l’assumer, cela vous importe, nous importe toujours », a fait remarquer le ministre. C’est bien à cette condition que l’Etat pourrait favoriser la paix entre les citoyens de toutes conditions, de toutes catégories.

Après l’exposé introductif du ministre, place a été faite à la présentation des documents préparatoires par les gouverneurs des régions et du district par ordre d’énumération des régions. D’importants thèmes ont été développés à cet effet : « état d’urgence : notion et mise en oeuvre sur le terrain » ; « les autorités intérimaires » ; « la pérennisation du Ravec »; « la conférence des acteurs ».

S. DOUMBIA

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3 COMMENTAIRES

  1. Rien de consistant, on a besoin que du sérieux. Le Mali de nos jours ne demande que sérieux, je dis bien du sérieux. Ça ne va pas

  2. CHAQUE OFFICIER SUP, DOIT ETRE CHARGE DE LA FORMATION ET EQUIPEMENT DE GROUPES D’AUTO DEFENCES ET ETRE DELOCALISES PARMI EUX .

    smile LES GENERAUX ET LEURS SUBALTERNES NE DOIVENT PAS RESTER A BAMAKO smile

  3. Modèle de gouvernance africaine. L’Afrique pleure, meurtrie, déçue mais le triste sort d’être africain

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