Les projets de textes portant création des circonscriptions administratives et des collectivités territoriales; les modifications de la loi électorale ; les projets de lois organiques fixant le nombre d’élus au Parlement. Tels sont, entre autres, les orientations que le cadre donnera aux Comités d’Experts chargés de la révision constitutionnelle.
Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a initié le 17 janvier 2019, à travers un décret, ce cadre entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile. Cet espace validera les travaux des experts issus des sessions de la formation technique.
Dans un communiqué en date du 24 janvier 2019, le gouvernement, à travers sa cellule Communication et Relations Publiques, veut inclure toutes les forces vives de la nation dans le processus de révision constitutionnelle. Ce cadre de concertation nationale consistera à formuler des propositions en vue de la révision de la constitution. Il sera présidé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Le même communiqué a indiqué que le cadre sera constitué de deux formations : l’une politique et l’autre technique.
La formation politique sera composée des ministres, des présidents des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale et dans les conseils communaux. Les chefs de file de la Coordination des mouvements de l’Azawad et de la Plateforme en font également partie.
Quand à la formation technique, elle sera composée des experts du gouvernement, des partis politiques représentés dans les conseils communaux. A cela, il faut ajouter ceux des organisations de la société civile et des mouvements signataires de l’Accord pour la paix.
Les membres seront bientôt nommés par le Forum des organisations de la société civile et le Conseil national de la société civile.
Il faut noter que c’est l’arrêté n°37 Matd-SG du 17 janvier 2019 du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation qui fixe la composition de chacune des deux formations.
A SISSOKO