C’est l’une des conclusions générales du rapport alternatif de la Coalition citoyenne de la Société civile pour la paix et la réconciliation publié le mardi 11 décembre dernier
Après avoir publié, le 13 octobre dernier, son premier rapport, dont les observations et recommandations restent pertinentes, la Coalition citoyenne de la société civile pour la paix et la réconciliation (CCSC/PURN), sous la houlette de son président, l’ancien Premier ministre, Ahmed Mohamed Ag Hamani, a publié, le mardi 11 décembre 2018, dans un hôtel de la place, son 2ème rapport alternatif citoyen sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. C’était en présence du représentant résident de Friedrich Ebert Stiftung, Philipp M. Goldberg et plusieurs invités de marque.
Le présent rapport couvrant la période du mois de juin à novembre 2018, élaboré par la Coalition citoyenne pour la paix et la réconciliation nationale en partenariat avec la fondation Friedrich Ebert Stiftung, n’est pas un simple condensé d’observations et de propositions issues des documents d’évaluation de différents Acteurs et partenaires concernés par la crise. Son objectif est d’identification et la prévention d’éléments qui sont ou qui pourraient être au fondement des retards et des impasses dans la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali. Ainsi, le présent rapport alternatif citoyen de la CCSC-PURN a pour vocation d’informer, de sensibiliser et de proposer des solutions intermédiaires en vue de favoriser la mise en œuvre intelligente de l’Accord.
Selon le président de la CCSC-PURN, Ag Hamani, ce 2ème rapport fait suite à un premier dans lesquels, il a été fait le point de la situation des exécutions de l’Accord, dans ses règles et formes. « Cette fois-ci, que nous avons fait une analyse de tous les rapports qui ont été fait, et les critiques dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord » a t-il dit. Selon lui, c’est un rapport critique relatif à la fonction des différents acteurs sur des questions essentielles qu’il faut pour que l’accord puisse être accéléré au risque d’être remis en cause.
Selon les initiateurs de ce rapport, la mise en œuvre de l’Accord signé entre le Mali et des Groupes armés est encore plus déterminante pour le retour de la paix.
Selon Ag Hamani, cette phase est délicate et plus difficile en raison de l’interprétation souvent divergente des termes de l’Accord par des parties, confrontées elles-mêmes à des contradictions internes et du fait des réalités complexe du terrain.
Le représentant de Friedrich Ebert, estime que ce rapport contribuera non seulement informer et sensibiliser sur l’accord, mais à être un espace de dialogue entre les parties signataires de l’Accord.
AMT