La salle de conférence du ministère du commerce a abrité, le jeudi 1er juin, la 7ème session du point de presse hebdomadaire du ministre porte-parole du gouvernement, Abdel Karim Konaté. Afin d’aborder les décisions importantes prises lors du Conseil des ministres, il était entouré du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Keïta Aïda M’Bo et celui de l’Administration territoriale, Tiénam Hubert Coulibaly.
Après le mot introductif du ministre porte-parole, Abdel Karim Konaté, son homologue de l’Environnement, Keita Aida M’Bo a développé une communication écrite adoptée en conseil des ministres relative à la politique nationale forestière et son plan de mise en œuvre sur la période 2018-2002. Selon elle, le coût de cette politique estimée à plus de 45 milliards de nos francs est financé par l’Etat malien, les partenaires techniques et financiers (PTF) et les collectivités territoriales. Elle vise à assurer la gestion intégrée des ressources forestières et la sauvegarde des forêts. Cette politique n’a rien à avoir avec la récente sortie des exploitants forestiers qui accusaient les chinois d’exploiter abusivement nos forêts. « Nous sommes sur ce texte depuis 2016, il n’a, donc, pas été dicté par la sortie des exploitations forestiers », a-t-elle rassuré.
Quant au ministre Coulibaly, il dira qu’au titre de l’année 2016, 58 partis politiques ont bénéficié de l’aide financière de l’Etat aux partis politiques. Et de préciser que 67 formations politiques avaient postulé pour l’exercice 2016 de cette aide. Aussi, dit-il, l’enveloppe financière à partager entre les 58 partis politiques éligibles est estimée à de plus de 2 milliards de francs CFA. Il a également abordé la question de la tenue des futures élections. A le croire, le référendum est prévu pour le 9 juillet prochain, les élections de conseillers de cercles couplées avec les élections communales partielles dans les 59 communes restantes sont prévues pour le 29 octobre et les régionales pour le 26 novembre. « Nous comptons tenir toutes les élections d’ici à la fin de l’année. La tenue du référendum est une étape importante pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger», a précisé le ministre.
Sur la question sécuritaire pour la bonne tenue de ces élections, le Ministre Tieman Hubert Coulibaly s’est dit confiant à tenir toutes ces échéances avec la collaboration des forces de défense et sécurité du Mali.
Abdramane Samaké