C’est désormais officiel, le nouveau titulaire du portefeuille de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication s’appelle Mahamadou Camara. Alors qu’il était précédemment Directeur de cabinet du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta «septembre 2013-avril 2014», il vient de se voir octroyer ce poste stratégique à la faveur du récent remaniement ministériel.
Le choix de Mahamadou Camara pour figurer dans le nouvel attelage gouvernement du Premier ministre Moussa Mara, en qualité de ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, n’est pas fortuit. Car l’homme est bourré de talent et draine derrière lui une riche carrière.
D’abord, sur le plan politique, Mahamadou Camara n’est pas un néophyte. Avant d’être Directeur de Cabinet du président de la République, IBK, de septembre 2013 à avril 2014, il était assistant, conseiller, puis directeur de cabinet du président du Rassemblement pour le Mali (Rpm) de mai 2010 à septembre 2013. C’est donc dire qu’il maîtrise les rouages de la politique malienne avec ce parti qui est aujourd’hui au pouvoir.
En matière d’expériences entrepreneuriales, Mahamadou Camara a été Fondateur et Directeur de publication de 2009 à septembre 2013 du journal en ligne «Journaldumali.com». Il est co-fondateur et directeur général de 2006 à septembre 2013 des Editions Princes du Sahel (Maison d’édition basée à Bamako) ; fondateur et directeur de 2011 à septembre 2013 d’Impact Media Conseil, une Agence de communication et fondateur-directeur général de 2011 à septembre 2013 de MIP-Mali, une régie d’affichage grand format.
En ce qui concerne ses expériences personnelles, il est bon de retenir que l’actuel ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara était au Groupe Jeune Afrique (2003–2009) (Groupe de presse spécialisé sur l’Afrique-Paris, 130 employés, CA de 35 millions d’euros). De 2009 à 2011, il a été consultant pour le Groupe Jeune Afrique au Mali et de 2006 à 2009, Editeur délégué de The Africa Report (publication anglophone).
En 2007, il fut présentateur d’Afrique Economie, une émission télévisée bimensuelle diffusée en Afrique francophone. Mais, auparavant, il a été de 2005 à 2006, Editeur délégué de Jeune Afrique (rubriques Ecofinance, Guides Ecofinance, Plus et Hors-série) ; de 2004 à 2005, Chef de cabinet de M. Bechir Ben Yahmed, Pdg du Groupe ; de 2003 à 2004, directeur adjoint de la publication Ecofinance.
Ce n’est pas tout. Il a été membre du Groupe Coprosa (2001-2003) (Groupe de presse éditeur des publications : Journal de l’Automobile, Nouvel Economiste… – Paris, 50 employés, CA de 12 millions d’euros) ; Secrétaire général de Computec Media France, éditeur de magazines de jeux vidéo (12 employés) de 2001 à 2003.
À ajouter que le ministre Camara a fait plusieurs stages de formation. En 2001 à Price Waterhouse Coopers en audit d’entreprises du secteur automobile. Avant cela, il avait fait 6 mois en 2000 à BNP Paribas Asset Management en étude sur la réorganisation du département OPCVM ; 6 mois en 1998 à Canal + direction commerciale France en tant que membre de l’équipe en charge de la gestion des points de ventes référencés ; et 10 mois en alternance.
Diplômé de HEC Paris (1999-2001), il est détenteur d’un Master Entrepreneur, avec Mention Bien à l’Université Paris-La Sorbonne ; en D.E.S.S. Gestion et commerce international (1995 – 2000), avec Mention Bien et d’un Baccalauréat économique et social, avec Mention Bien au Lycée Michele-Vanves (1992-1995).
Né le 18 août 1977, marié et père d’un enfant, le ministre Mahamadou Camara a des connaissances avérées en entreprenariat et économie, en rédaction (publications du Groupe Jeune Afrique et journaldumali.com), en politique, en informatique. Le basket-ball et le tennis sont ses sports favoris. Il parle couramment français, malinké, anglais et espagnol.
Kassim TRORE
Mme N’Diaye Rama Diallo, une puissante Dame aux commandes du ministère de la Culture
Femme battante, elle l’est et nulle surprise donc de la voir occuper le portefeuille de ministre de la Culture dans le nouveau gouvernement dirigé par Moussa Mara.
Mariée, mère de 4 enfants, l’actuelle ministre de la Culture, Mme N’Diaye Rama Diallo, est une Dame douée en Conseil, Communication Stratégique, Intelligence Economique et en Marketing social. Son parcours est assez éloquent. Après avoir obtenu le Baccalauréat malien- Série Langues et Littérature en 1993, étant donc très jeune, elle décroche trois ans plus tard, plus précisément en 1996, le Diplôme international Bachelor of Arts Communication and Marketing (Barry University Miami, Florida-USA). Puis, elle obtient en 1998 le Master en Marketing et Publicité (Colombus University-New York).
Après une formation en Nouvelles technologies et Multimédia en 2003, elle fit en 2009 le 3ème Cycle professionnel (Master II) en Management stratégique et Intelligence économique, Ecole de Guerre économique (EGE) à Paris.
Une riche expérience professionnelle
De 1998 à nos jours, la nouvelle patronne du ministère de la Culture, Mme N’Diaye Rama Diallo, fut Directrice générale du Groupe Starcom Agence Conseil en communication et Agence d’intelligence économique depuis 2009. De 2009 à 2011, elle fut la Promotrice et Directrice générale de Pharmaflore, une société de vente de produits et équipements médicaux (2010).
Des domaines d’intervention variés
Dans le domaine de la Communication, Mme N’Diaye Rama Diallo a prouvé tout son savoir-faire en matière de coordination de toutes les conceptions et élaborations de stratégie de communication de l’Agence Starcom. Superviseur en chef de la mise en œuvre des stratégies et plans de communication conçus par l’Agence, elle a fait d’elle une référence en matière de Relation Presse, Conception publicitaire, Lobbying et Plaidoyer (politique et social), Marketing et Communication politique, Marketing social. Professeur de communication d’entreprise au Mali, elle est spécialiste en Communication de crise et Communication d’influence.
Dans le domaine de l’intelligence économique, Mme N’Diaye Rama Diallo excelle en Veille communicationnelle, politique concurrentielle, juridique… ; en Science de la Cartographie (analyse cartographique) ; en Gestion proactive de l’environnement concurrentiel, juridique et social des entreprises et des Institutions ; en Intelligence territoriale et collective ; en Mobilisation des stakholders ; en Etude-diagnostique, production d’outil d’aide à la décision ; en Levée de fonds et en Développement et sécurité des entreprises (PME et Grandes entreprises).
Il est important de souligner que Mme N’Diaye Rama Diallo possède des compétences techniques avérées. En effet, elle a une maîtrise parfaite de l’environnement économique et politique du Mali ; une connaissance aiguë des rouages de la communication au Mali et une connaissance pointue des questions géostratégiques.
À signaler aussi qu’elle a d’excellentes connaissances en informatique, étant donné qu’elle maîtrise bien les outils comme Word, Excel, Powerpoint, Publisher. En outre, elle a une bonne connaissance de l’outil Internet (avec une mention pour les outils de veille, de cartographie et les réseaux sociaux), Xmind, Twitter, Freemind, RSSOWL.
De fructueuses missions effectuées
En 2013 avec l’UE : Coordination de la première rencontre d’échange entre la Commission Dialogue et réconciliation et la Délégation de l’Union européenne. Consultant en communication et en relation presse. En 2012 avec MCA-Mali : Conseil en communication stratégique et en marketing social, élaboration et mise en œuvre de la stratégie de Communication du COMPACT. 2011 : Consultant pour la réalisation vidéo du film du PSPSDN (programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement du Nord) suite aux ateliers organisés dans les trois régions du Nord (Gao, Kidal et Tombouctou). 2010 : Elaboration de la stratégie et du plan de communication du ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile. 2010 : Expert de la CECI dans l’élaboration de la stratégie de communication de la Politique nationale Genre du Mali. 2009 : Initiation du projet REMPART : Espace de médiation, de recherche et de prospective citoyenne sur les enjeux sécuritaires, géostratégiques, politiques du Mali et de l’Afrique. 2009 : Professeur de communication d’entreprise, de management stratégique et d’intelligence économique à Sup’Management. 2007 : Initiatrice de l’opération «Citoyen jusqu’au bout» consistant à mobiliser les couches de la population malienne à prendre activement part aux élections de 2007. Cette action citoyenne, menée en collaboration avec la Cafo et des mouvements de jeunes, a eu des répercussions certaines sur le taux de participation tant à Bamako qu’à l’intérieur du pays. 2006, elle fut Coordinatrice de la Foire régionale du développement (Frd-Afrique) de l’Ouest francophone, organisée par la Banque mondiale. 2006, elle mène la Campagne de plaidoyer pour la promotion du genre (production d’outils opérationnels de Plaidoyer pour le renforcement de l’égalité/équité homme/femme auprès de l’ensemble des Institutions du Mali). La même année (2006), elle est organisatrice en chef de la Conférence sur le genre, la paix et la sécurité en Afrique : «Capitaliser 10 ans d’expérience des femmes». Auparavant, en 2005, elle fut la conceptrice de la campagne de mobilisation sociale du secteur privé en faveur des enfants orphelins du Sida.
Précisons que cette «Dame de fer au cœur doux» a une bonne maîtrise du Français, de l’Anglais, du Bambara et du Peulh ; elle a publié en 2009 «Enjeux géoéconomiques et stratégies des parties prenantes dans la bande sahélo-saharienne». En 2012, elle a participé à la conception du projet DEFIS (Doper l’Entreprenariat par les Financements Innovants et Solidaires) Projet solide et solidaire pour lier économiquement le Nord et le Sud du Mali. Toujours en 2012, elle a servi d’appui-conseil au projet TIESIRIDJALAN, «le mérite de la Femme rurale», en partenariat avec la Fénafer (Fédération nationale des femmes rurales du Mali).
En somme, au regard de son profil, Mme N’Diaye Rama Diallo mérite bien son portefeuille dans le gouvernement Moussa Mara. Si déjà dans son entourage, on susurre qu’elle a tous les atouts pour relever les nombreux défis qui l’attendent au département de la Culture, elle reste consciente qu’elle ne pourra réussir la mission qui lui est confiée qu’avec le concours et le soutien indéfectible de tous ses collaborateurs.
Bonne chance, Mme le ministre !
Nana HOUMAMA
DEVELOPPEMET DES SPORTS AU MALI
L’exaltante mission confiée à Housseini Amion Guindo
Dans le gouvernement formé ce 11 avril par Moussa Mara, la Jeunesse et les Sports sont scindés. Si Me Mamadou Gaoussou Diarra garde la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Housseini Amion Guindo dit «Poulô» (le Peulh) s’occupera désormais du développement des Sports. Ce jeune leader politique a vu le jour le 21 avril 1970 à Bandiagara (Mopti). Il a obtenu son baccalauréat (Sciences humaines) en 1991 au Lycée régional de Sikasso devenu plus tard le «Lycée Monseigneur Didier de Montclos».
Le jeune bachelier est orienté par la suite à l’Ecole normale supérieure (Ensup) où il obtiendra une maîtrise en histoire-géographie en 1997. Très engagé depuis les bancs du lycée, Poulô se prend vite de passion pour la politique. Et c’est fort naturellement que le scrutin présidentiel du 28 juillet 2013 l’a confirmé comme le leader de la nouvelle vague des dirigeants politiques du pays. En effet, Housseini Amion Guindo est arrivé 5ème sur 27 candidats après Ibrahim Boubacar Kéita (Rpm), Soumaïla Cissé (Urd), Dramane Dembélé (Adéma-Pasj), Modibo Sidibé (Fare). Un résultat qui a confirmé l’irrésistible ascension de ce jeune politique de 44 ans. C’est à Sikasso, sa ville et sa région adoptives, que Housseini a débuté sa carrière politique. D’abord comme candidat indépendant aux élections législatives partielles de 2005. Ce coup d’essai a été une réussite car il est brillamment élu député. Il rejoint alors le Rassemblement pour le Mali (Rpm) la même année. En 2007, il quitte la chapelle des «Tisserands» (Rpm) et se présente à nouveau aux élections législatives en candidat indépendant et se fait réélire député pour un mandat de 5 ans.
En 2008, Poulô fonde la Convergence pour le développement du Mali (Codem) dont il devient le président. Un parti qui devient vite le plus populaire auprès des populations de la région de Sikasso. Une popularité liée à la clairvoyance de son fondateur, très soucieux des vraies préoccupations des citoyens de la région, aussi bien en ville que dans les zones rurales. Ainsi, au scrutin communal de 2009, la Codem fait élire plus de 400 conseillers à travers le pays. Après deux mandats successifs de député à l’Assemblée nationale (2005-2007 et 2007-2012), Housseini A. Guindo dit Poulô a vu se dessiner tout naturellement sa candidature pour l’élection du président de la République. Un scrutin annoncé pour le 29 avril 2012, mais avorté par le coup d’Etat militaire du 22 mars 2012.
Au cours de cette grave crise de l’histoire contemporaine du Mali, Poulô s’engage aux côtés des forces républicaines qui prônent la stabilité du pays et le retour à la démocratie. Un engagement qui ne l’empêche pas de travailler à peaufiner sa candidature sur trois axes majeurs. Cela lui permet de mieux se positionner en candidat du changement au profit de la jeune génération de leaders politiques. Il va ainsi vite incarner le «tournant générationnel». Après l’élection présidentielle de 2013, les analystes politiques ont vu en lui l’un des acteurs appelés à jouer un rôle déterminant dans la nouvelle configuration de la scène politique, qui se dessine avec l’élection d’un nouveau président de la République. Et cela grâce à sa vision politique axée sur le pragmatisme dans la prise en charge des préoccupations de l’électorat.
Son entrée au gouvernement n’est pas une surprise. Au ministère des Sports, Housseini Amion Guindo n’est pas en terrain inconnu. En effet, il est un passionné qui acquis et dirigé le Stade malien de Sikasso en 2004. La même année, le club accède à la première division, pour la première fois de son histoire (fondé en 1963), grâce à un immense investissement de son président. De 2007 à 2009, Poulô a occupé le poste de vice-président de la Fédération malienne de football (Femafoot).
Accordant une importance capitale à l’éducation, le nouveau ministre des Sports a investi et mis de deux établissements scolaires à la disposition des enfants du Kénédougou voire de toute la région de Sikasso et du pays. Il s’agit du lycée Amion Guindo de Sikasso ouvert en 2001, et de l’Ecole professionnelle Bah Fanta.
Housseini est marié à Aminata Guindo ; il est père de quatre enfants.
Moussa BOLLY
C.C/MJS
Ministère de l’Administration territoriale
Le retour d’Ousmane Sy
Ousmane Sy est un homme politique malien né le 25 mai 1949 à Bandiagara au Mali. En 2000, il est nommé ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales par le président Alpha Oumar Konaré. Le 26 décembre 2012, il est nommé Secrétaire général de la présidence de la République par Dioncounda Traoré, président par intérim de la transition. Puis, il fut nommé ministre de la Décentralisation et de la ville le 11 avril 2014 par le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Ousmane Sy a fait ses études supérieures en France où il a obtenu un doctorat en développement économique et social de l’Institut d’études du développement économique et social de l’Université de Paris-I ; un diplôme d’études supérieures spécialisées en développement agricole de l’Université de Paris-I, ainsi qu’un diplôme d’études supérieures de l’Institut supérieur des techniques outre-mer (ISTOM – Le Havre) en agroéconomie.
Ousmane Sy a été expert au Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), puis chef de la mission de décentralisation et des réformes institutionnelles du Mali. Il a été ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales du président Alpha Oumar Konaré. Il est le promoteur du Centre d’expertises politiques et institutionnelles en Afrique (Cepia), qu’il dirige depuis janvier 2004. Il est également coordinateur de l’ «Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique» et vice-président de l’Institut de recherches et de débats sur la gouvernance.
Ousmane Sy est marié à Kadiatou Sow, (ils ont eu 3 enfants) femme politique malienne ; première et seule femme gouverneur au Mali. En décembre 2004, il est récompensé par le prix international Roi Baudouin pour le développement «pour la force de sa vision et le courage de ses idées au sujet de la gouvernance en Afrique, et pour l’originalité de ses actions au Mali où, par un processus participatif de décentralisation et l’organisation d’élections transparentes, il est parvenu à créer un cadre stimulant une meilleure gestion publique et une stabilité renforcée; deux conditions essentielles au développement».
Ousmane Sy fait partie de ceux qui prônent l’alternance au sommet de l’Etat au Mali et en Afrique. D’où son message panafricaniste : «Le changement est possible en Afrique, malgré les images et l’actualité négatives qui engendrent trop souvent un afro-pessimisme. Tout mon discours, tout mon travail consiste à montrer que les changements sont possibles…».
Homme politique et membre fondateur du parti Adéma-Pasj, il a été candidat à la candidature de l’Adéma pour la présidentielle de 2013. De 1980 à 1987, il a été successivement : Chercheur dans une équipe de recherche sur les systèmes de production rurale à l’Institut d’économie rurale (Ier) à Sikasso au Mali, chef de la Cellule de suivi-évaluation de l’Office de développement intégré des productions arachidières et céréalières (Odipac) à Bamako au Mali.
De 1987 à 1993, il a travaillé au Pnud, successivement comme Expert chargé de la programmation du développement régional et local dans un projet d’assistance au ministère chargé de la planification au Mali ; Chargé de Programme du FENU au Mali ; Economiste national au Bureau du Pnud au Mali. De 1993 à 2000, il est Coordinateur du Programme national de décentralisation et des réformes institutionnelles et à partir de 1997, il a assumé la fonction de Conseiller spécial du président de la République du Mali, chargé des questions institutionnelles.
De 2000 à 2002, il est ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales et de 2002 à 2011, cumulativement Consultant et Directeur exécutif du Centre d’études sur les politiques publiques et les institutions (Cepia), qui est devenu l’Institut du local en 2011. Puis, Conseiller spécial du président de l’Assemblée nationale de la République du Mali en 2011-2012. Il est Officier de l’Ordre national de la République du Mali et Conseiller communal de la Ville de Bandiagara, depuis avril 2009.
Nana HOUMAMA
Qui est Abdoulaye Idrissa Maïga ?
L’actuel ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et de l’Eau, Abdoulaye Idrissa Maïga, est spécialiste du développement rural intégré (gestion durable des terres et des modes de production, pastoralisme et zootechnique au Sahel). Né en 1958, ce natif de Gao est aujourd’hui un ingénieur en Sciences appliquées, analyste de projets de classe exceptionnelle, 3ème échelon.
Il a obtenu son baccalauréat en série «Sciences biologiques terminales», 2ème partie au lycée de Sévaré en juin 1977, et en 1981, il décrocha son diplômé d’Ingénieur en Sciences appliquées, spécialité «Elevage» à l’Institut polytechnique rural de Katibougou.
En ce qui concerne la vie associative, M. Maïga fut président d’honneur du Centre d’études, de formation et de recherches en développement participatif «Sony Ali Ber» (Cersab, 2001). Entre 1990 et 1999, il fut Secrétaire général adjoint de l’Association malienne des droits de l’homme (Amdh), section de Gao.
L’actuel ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et de l’Eau a occupé plusieurs postes de responsabilité dans des Ong et dans l’Administration, et a servi sur toute l’étendue du territoire national. M. Maïga est également auteur de plusieurs publications, dont «Le Mali entre doutes et espoirs», parue en mai 2013.
Il parle songhaï, français, anglais… Abdoulaye Idrissa Maïga est marié et père de 5 enfants.
- A. TOURE