Maintenir les jeunes maliens sur place qui désirent rejoindre d’autres cieux à la recherche du bonheur tant espéré en leur offrant des opportunités par la création d’emplois et surtout des projets de réinsertion socio-économique à l’endroit des Maliens de retour. Voilà l’une des missions du gouvernement à travers le ministère des Maliens de l’extérieur, dirigé aujourd’hui par Dr. Abdrahamane Sylla. C’est d’ailleurs dans ses perspectives que le département des Maliens de l’extérieur, avec l’appui de ses partenaires, a élaboré un document de politique pour une meilleure gouvernance des migrations. Il s’agit d’un projet de 120 milliards FCFA qui a été adopté en conseil des ministres le 3 septembre 2014. Une volonté politique qui pourrait rassurer nos compatriotes. Toutefois, sa mise en œuvre ne paraît pas une évidence. Car au Mali, on le sait, des politiques volontaristes naissent surtout dans les discours, mais sans connaître de succès sur le terrain. Ces projets sont souvent exécutés à moitié ou tout simplement oubliés dans les tiroirs.
C’est d’ailleurs l’absence de volonté politique de fixer les jeunes sur place par la création d’emplois qui les amène à prendre le chemin de l’exil, parfois périlleux, car beaucoup y laissent leur vie entre le Sahara et la mer. Le cas le plus dramatique fut le naufrage dans la nuit du 18 au 19 avril 2015 au large de la méditerranée. Un drame qui a obligé le ministre Sylla à faire des sorties médiatiques.
Justement, pour essayer de donner des explications à la tragédie qui a causé la mort de 184 Maliens dans le naufrage en Méditerranée dans la nuit du 18 au 19 avril 2015, qui est sans nul doute l’une des conséquences de l’échec de leur politique d’insertion des jeunes, le ministre des Maliens de l’extérieur, accompagné de certains de ses collègues, notamment celui de l’Emploi, de la Formation professionnelle, Mahamane Baby, et celui de la Justice, Garde des Sceaux, Mahamadou Diarra, de l’ex-ministre des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, et des députés, a animé une conférence de presse le lundi dernier au CICB.
Conscient de l’échec de la politique d’insertion des jeunes, le ministre Sylla a annoncé un projet de création de 5000 emplois directs en plus des infrastructures de production et transformation dans les localités de départ, des projets de réinsertion socio-économique à l’endroit des Maliens de retour volontaires ou forcés. Aussi, devant des membres des familles des jeunes noyés et des organisations de la société civile, le chef du département des Maliens de l’extérieur a rappelé que le gouvernement dans le cadre de l’application de la loi n° 2012-023 du 12 juillet 2012, relative à la lutte contre la traite des personnes et les pratiques assimilées, a décidé d’engager une lutte sans merci contre les réseaux des passeurs.
En tout cas, le ministre Sylla doit comprendre que le seul moyen efficace pour lutter contre l’immigration clandestine reste la création d’emplois. Tout le reste, c’est du verbiage.
Fombus
N`importe qui est nommé Ministre pour simplement faire palisir à un clan ou à un ami ou un membre de la famille du Président IBK
Le nombre de Ministères doit être réduit à un Maximum de Quinze ( 15 ) . Des Départements spécilaisés seront créés pour prendre en charge les attributions des autres Ministères .
Les dépenses inuitiles et les gaspillages de fonds au niveau des ces Ministères budgetivores et unitiles seront utilisés pour recruter Cent Mille ( 100 000 ) Jeunes par an .
A BON ENTENDEUR ,SALUT
Nous sommes tous maliens .j’imagine que ce sont des déjas entendus ces mots .nous pensons qu’il vaut mieux de se noyer .à l’exterieur que d’aller se faire tout petit devant ses affairistes pour pour son droit .toute solution restera *suicide* très concrètement la confiance n’existe que de nom. Mourir loin des frères est choisi . suicide pour les malfrats.lavie est pleine de surprise.
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