Il a trouvé sur place un édifice. Il s’en va en laissant derrière lui un champ de ruines. Bamako reste l’une des capitales les plus sales d’Afrique. Il a échoué à l’Environnement. Il va échouer à l’Administration territoriale.
Résolument contre les procédures, viscéralement sectaire, d’un mépris souverain et cynique vis-à-vis de ses collaborateurs, d’une approche sournoise par rapport à l’argent et au lucre, il aurait eu sa place dans un club de réflexion, plutôt qu’à la tête d’un département où il faut négocier la survie du Mali qui se recherche dans son histoire et sa géographie.
Avec une expérience gouvernementale entamée à la tête du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Abdoulaye Idrissa Maïga, pendant seulement neuf petits mois, a eu le temps d’étaler à la face du monde autant de déficits, de carences que de tares. Il était supposé trouver des solutions aux problèmes environnementaux, il en a créé en devenant lui-même l’obstacle principal.
Sa première mission a été un échec cuisant. En neuf mois, voilà un ministre qui n’a pu dégager la moindre ligne conceptuelle, comme prélude à une action cohérente et dynamique. Et qu’est-ce qu’il a seulement fait alors ? Changer, changer et toujours changer des hommes. On aurait mieux compris cette idée si elle se basait sur des critères rationnels. Avec ce ministre boutefeu, tout se passe sur un règlement de compte, « parce qu’il y a des têtes que je ne veux pas voir ». Et il ne s’en cache pas.
Coup sur coup, il lui est venu l’idée de trouver des directeurs pour trois agences de son département, l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali, l’Agence du bassin du fleuve Niger et l’Agence de l’environnement et du développement durable. S’y ajoute l’Autorité en charge de barrage de Taoussa.
Coup sur coup, il s’est mis en marge de l’éthique en faisant venir des cadres dont les dossiers n’avaient pas été bien classées par la commission de recrutement. Dans l’un des cas, il s’est même permis de faire venir le dernier de la classe. Dans un autre des cas, il lui a fallu jouer au cirque pour « prendre » son homme, dans un tour digne de la prestidigitation.
Et pour tout clore, il dessine le portrait robot du prétendant à l’Autorité de Taoussa en prenant la décision inqualifiable d’éliminer tous les Maliens qui n’ont pas 58 ans. Et ce fut ainsi, car il faut plus pour faire sourciller cet homme dont rien n’arrête la folie destructrice.
Il a aussi pendant son court séjour « changé » tous les directeurs des services centraux, « tous des voleurs », sérine-t-il.
Les premiers à passer à la moulinette ont été le directeur national de l’assainissement et son adjoint, « chassés », c’est le terme du ministre, parce qu’ils n’ont pas pu rendre Bamako propre. Abonné au spectacle, c’est publiquement, au cours d’une réunion au gouvernorat du district qu’il annonce cette décision. Notre superman n’a jamais pu faire une lecture institutionnelle correcte des facteurs qui bloquent l’assainissement de Bamako.
Un esprit rigoureux aurait d’abord fait le tour de la question et rapidement vu qu’il y a à Bamako une superposition de pouvoirs qui ont tous leur impact sur la propreté. Bamako est la capitale administrative, politique, économique du Mali. Bamako est un district. Bamako est une mairie centrale et six mairies communales. Mais aussi et surtout, Bamako est aussi un village avec des chefs de villages et des familles fondatrices dont les avis comptent.
Au tour suivant, il coupe la tête de la Cellule de planification et de statistique. Dans la même foulée il s’empare du directeur national des eaux et forêts. Des griefs ? Il ne rend compte à personne. Et par qui change-t-il ses anciens responsables ? Nous n’en dirons pas plus pour le respect qu’il faut avoir pour la dignité d’un cadre.
Cette désinvolture du ministre a été constatée dans son cabinet même où il « change » les conseillers et les chargés de mission dans une logique surréaliste. Tenez ! Subitement, il lui vient à l’idée qu’un de ses conseillers techniques doive démissionner de son statut de fonctionnaire (ou se mettre en disponibilité) pour rejoindre le staff d’un groupe international spécialisé dans le traitement des déchets urbains. Le conseiller qui n’entend pas que quelqu’un se soucie tant de son confort, sans même lui en parler, ne bouge pas d’un iota. Et voilà qu’au conseil des ministres suivants, il saute.
Il lui vient à l’idée de se débarrasser d’un de ces chargés de mission, qui a été pourtant dans une autre vie un de ses amis. Il ne rapporte pas son décret de nomination, mais il le balance, c’est le terme, dans une des agences dont il a choisi le directeur, avec comme seule instruction, « lui trouver quelque chose ». Les pauvres !
Voilà comment Abdoulaye Idrissa Maïga gère les affaires de l’Etat. Et il n’est pas sûr qu’il change de comportement à la tête de son nouveau département. Ceux qui l’ont commis à cette charge doivent s’empresser de lui trouver une feuille de route, sinon il va créer la chienlit là où le pays a besoin de calme.
Amath
Abdoulaye Idrissa Maïga est le cadre idéal que le Mali a besoin pour son épanouissement socio-économique. Il est d’une rigueur inégalée et d’une personnalité irréprochable. Après avoir redressé le ministère de l’environnement le tour est maintenant au ministère de l’Administration territoriale. Les petits hommes diront ceux qu’ils ont à dire mais la vérité finira toujours par triompher.
Ce ministre par la grâce de Dieu plus que par compétence ou choix de ses paires ne peut offrir que rancune, méchanceté et division. Il a déjà par ses manœuvres banalisé son cercle par l’imposition de députés timorés et aphones Ce soit-disant cadre intègre, soucieux de son ego ignore que tout se sait et se voit au mali. Ceux qui ne le connaissent pas, le découvriront très rapidement a leurs dépends. Sa nomination au ministère de l’administration est une véritable aventure politique et que dieu préserve notre l’administration.
TOUT CA C’EST LE MALI.
SINON CE MONSIEUR A SA PLACE DANS UN HOPITAL SOIT IL ALZHEIMER OU IL SCHISOPHENIE.
“Tu ne peux imaginer quelle « merde » ce monsieur est en train de foutre dans le parti présidentiel à Gao, sa propre base.”
@Le Mazarin, tu n’imagines pas quel merdre il ca foutre dans l’administration.
Ce « concentré » de haine et d’introversion a été choisi par IBK pour procéder à une épuration administrative qui exclurait et frapperait de bannissement tous les préfets et sous-préfets qui ne sont pas du rang du RPM ; histoire de préparer une honteuse prochaine victoire aux communales.
Ce ministre par la grâce de Dieu plus que par compétence ou choix de ses paires ne peut offrir que rancune, mechancete et la division. Ce sois-disant cadre intègre, soucieux de son ego ignore que tout se sait et se voit au mali. Ceux qui ne le connaissent le découvriront très rapidement a leurs depends. Sa nommination au ministere de l’interieur est une grosse faute politique.
Abdoulaye I Maiga est un cadre coincé, incapable de s’épanouir et épanouir une structure, même au sein d’un cercle de réflexion. Tu rapportes des fais survenus au ministère de l’environnement depuis peu, c’est la partie émergé de l’iceberg qu’est cet homme.
Sorti de l’anonymat où l’a plongé trente années d’une carrière morbide, faite de relations haineuses et ponctuellement conflictuelles, Abdoulaye I Maiga a été bombardé Directeur d’une campagne qui était déjà gagnée. Dans la foulée, son seul fait d’armes est d’avoir fait élire, par un forcing institutionnel honteux, qui a indélébilement entaché le mandat d’IBK, trois députés RPM de Gao, qui lui sont depuis soumis comme des chiens.
Tu ne peux imaginer quelle « merde » ce monsieur est en train de foutre dans le parti présidentiel à Gao, sa propre base. Aujourd’hui, le RPM est en passe de mourir à Gao, parce que tout militant qui n’est pas issu de son quartier, qui n’est pas choisi parmi son état-major local, ramassis de courtisans, est à abattre au motif qu’il « roule » pour le ministre Bocari Treta, les ex-ministres Malick Alhousseini Touré et Rhissa, auxquels Abdoulaye idrissa Maiga voue une haine viscérale. Le parti majoritaire est divisé, malmené suivant les mots d’ordre paranoïaques de cet homme.
Il n’a pas encore pris service que son ramassis de courtisans a pris d’assaut les bureaux des cadres administratifs de Gao pour les menacer de représailles s’ils n’aidaient pas « le clan Abdoulaye Idrissa Maiga » contre la majorité de militants et cadres RPM. Seul IBK n’a pas compris que cet homme n’a pas sa place dans un gouvernement, mais à l’hôpital psychiatrique. Le Mali entier le comprendra bientôt. Wait and see
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