Ministère de la communication de la poste et des nouvelles technologies : Communiqué

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Le Premier Ministre Cheick Modibo DIARRA est depuis mercredi 11 juillet 2012 à Niamey pour une  visite officielle de 24 h. A son arrivée dans la capitale nigérienne où il a été accueilli par son homologue Brigi Rafini, il a dit être venu remercier le Président Issoufi Mahamadou et le peuple nigérien pour leur appui au Gouvernement et au peuple du Mali.

Cheick Modibo Diarra

Le premier ministre Cheick Modibo Diarra a passé en revue, le jeudi 12 juillet,  les éléments du  contingent militaire malien à Niamey sous la conduite du colonel Gamou. Il  les félicités et les a encouragés à se tenir prêt pour la libération  des zones occupées dans le nord du Mali.

A cette occasion,  le premier ministre a réaffirmé que des efforts multiformes étaient en train d’être déployés par le gouvernement en vue de la reconquête du Nord du pays.

Le premier ministre a eu une séance de travail avec son homologue nigérien Brigi Rafini avant d’être  reçu en audience par le président nigérien Issoufi Mahamadou. Le chef de l’Etat nigérien a réaffirmé la détermination de son pays à continuer d’aider le Mali dans cette phase actuelle, après avoir mis en exergue  la communauté de destin entre les deux nations. Il a encouragé le Premier ministre à poursuivre ses initiatives auprès des partenaires de la CEDEAO, de l’Union africaine et de la communauté internationale pour faciliter la libération rapide du Nord et la restauration de l’intégrité territoriale du Mali.

Le Premier ministre a renouvelé la gratitude du Mali aux autorités et au peuple du Niger pour l’accueil des réfugiés maliens et l’hébergement de soldats. Il a, par ailleurs, réitéré  sa volonté de mobiliser toutes les forces vives du Mali pour que le pays demeure un et indivisible et qu’il soit débarrassé des terroristes ainsi que des narcotrafiquants.

Le Premier ministre, après le Niger, a ainsi bouclé ses  visites dans les pays du champ qui comprennent aussi l’Algérie et la Mauritanie.

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4 COMMENTAIRES

  1. JOINDRE LA PAROLE AU GESTE APAISANT

    Bonjour,

    La liberté de la presse et la liberté d’expression, en général, sans exagérations, sont équivalentes à la liberté de la nation. D’où leur importance.

    Les journalistes doivent jouer un rôle de premier plan en conscientisant sans dérapage et en communiquant sérieusement pour éveiller les Maliens sur ce qu’il ne faut pas faire et sur ce qu’il faut faire pour une transition apaisée et pour contribuer à sortir le Mali de la crise.

    Chers frères et sœurs, faut-il rester dans l’indifférence face à ce journaliste gravement blessé.

    Il est important que ce journaliste soit sauvé par les Maliens car le monde entier regarde cette non assistance des Maliens à un frère en danger.

    Le Mali est connu pour sa solidarité et son humanisme, ces aspects doivent être prouvés en sauvant ce journaliste.
    Le gouvernement de transition ne doit pas rester insensible à ce cas très grave.

    En plus du communiqué que le gouvernement du Mali a fait pour présenter ses regrets à la presse et pour l’inviter à poursuivre son engagement en faveur de la paix et d’une transition apaisée, un geste du gouvernement de transition, en sauvant ce journaliste, sera très significatif et les Maliens s’en souviendront.

    En cette période très difficile, les Maliens doivent être unis et solidaires pour vaincre leurs problèmes et la crise.
    Bien cordialement

    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  2. Il part voir les troupes maliennes basées au Niger, mais pas encore celles
    basées à Sevaré. Comment comprendre cela? Il a peur de quoi?

  3. ÉVITER LES DIVISIONS ET LES AMALGAMES POUR PRENDRE SES RESPONSABILITÉS, S’ENTENDRE, SE RÉCONCILIER, VIVRE MIEUX DANS L’UNITÉ ET VOIR L’AVENIR AUTREMENT

    Bonjour,

    Suite aux échanges avec des milliers d’internautes, en particulier avec des Maliens, concernant la crise Malienne, certains font des amalgames qu’il convient d’éviter au risque de diviser ou d’augmenter la fracture sociale et rendre difficile, voire impossible la vie commune, l’unité nationale et le développement.

    Vous trouverez, ci-dessous, une liste non exhaustive, mais déjà imposante, de ces amalgames.

    (1) Le premier amalgame, c’est de penser que tous les Touaregs sont du MNLA ou de Ansar Dine, sont rebelles, islamistes, sont des ennemis du Mali ou des terroristes.

    Exemple, je suis Touareg de père Malien et de mère du Niger et je ne suis ni du MNLA, ni de Ansar Dine, ni rebelle, ni islamiste, ni ennemi du Mali, ni terroriste.

    (2) Le deuxième amalgame, c’est de dire que :

    MNLA=ANSAR DINE= MUJOA=BOKO HARAM=AQMI=TERRORISME

    MNLA et Ansar Dine ont commis des atrocités d’une extrême gravité comme des actes terroristes et ont eu probablement des liens confus avec les groupes terroristes Aqmi, Mujoa et Boko Haram.

    MAIS, MNLA ET ANSAR DINE, SONT-ILS VRAIMENT DES GROUPES TERRORISTES ?

    COMPTE-TENU DE LEURS ACTES ATROCES ET IGNOBLES, A EUX DE DÉMONTRER LE CONTRAIRE. LA COMMUNAUTÉ NATIONALE ET INTERNATIONALE LES SURVEILLE.

    Le MNLA et Ansar Dine intègrent des Maliens, sans les laver (à la justice de juger) de leurs actes, LE DIALOGUE EST NÉCESSAIRE AVEC CES FRÈRES MALIENS COMME DIT LE PREMIER MINISTRE.

    (3) Le troisième amalgame, c’est de croire qu’il faut faire la guerre et ensuite les communautés vont se réconcilier.

    La réconciliation après une guerre ne marchera jamais, elle générera une spirale de révoltes et empêchera l’unité nationale.

    (4) Le quatrième amalgame, consiste à se faire justice.

    LES MALIENS NE DOIVENT PLUS ACCEPTER CET AMALGAME. CEUX QUI LE FONT DOIVENT Y RENONCER ET LAISSER LA JUSTICE LEUR FAIRE JUSTICE EN LA LAISSANT JUGER LES CRIMES ET ATROCITÉS COMMIS PAR D’AUTRES, EN PARTICULIER PAR MNLA ET ANSAR DINE.

    (5) Le cinquième amalgame, c’est croire que les autres vont chasser le terrorisme pour eux.

    LES MALIENS DOIVENT CHASSER LES TERRORISTES DU MALI EN COLLABORANT A TOUS LES NIVEAUX ENTRE EUX, AVEC LES PAYS VOISINS ET AVEC LES PARTENAIRES, VIA UNE BASE D’INFORMATIONS STRATÉGIQUES D’INTELLIGENCE COLLECTIVE, CONTRE L’ENNEMI COMMUN: GUERRE INFORMATIONNELLE.

    Cette dernière est la seule solution efficace contre le terrorisme.

    (6) Le sixième amalgame, c’est croire que la démocratie permet à tout un chacun de faire tout ce qu’il veut, comme insulter les autres et/ou être raciste et/ou favoriser ses intérêts au détriment des autres.

    Chacun a des droits mais aussi des devoirs tels qu’assumer sa citoyenneté, participer aux décisions à tous les niveaux, respecter les autres, éviter le racisme et contribuer à la durabilité du Mali.

    (7) Le septième amalgame, c’est penser que les autres vont agir et développer leur pays pour eux.

    Ce n’est pas aux autres de s’occuper de la crise au Mali, c’est aux Maliens de le faire. La CEDEAO, l’UA et l’ONU ne pourront que conseiller, aider mais ce n’est pas à eux de payer les conséquences d’une fracture sociale et/ou économique au Mali.

    Ces amalgames, à éviter, créant un cycle de confusions et divisions font qu’une sortie de crise tarde à se faire au Mali.

    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  4. Il vient de rendre visite à ce qui reste de l’armée malienne. Eux ont pu dire au ministre de la défense en déplacement la bas qu’après le Mali ,il n’y a que la mort. Pareil propos ne serait jamais prononcé du coté de KATI même pas par le recalé du Prytanée Amadou HAYA.Le régiment de Gamou n’a jamais dit qu’il manque de munitions et d’armes.

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