Mini sommet du Groupe de contact sur le Mali: le Communiqué final

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Voici l’intégralité du communiqué final ayant sanctionné les travaux du sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sur le Mali. 

Sommet extraordinaire de Dakar de la CEDEAO sur les crises malienne et bissau-guinéenne

1. A l’invitation de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso, Médiateur de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la crise malienne, la deuxième réunion du Groupe de contact pour le Mali s’est tenue à Ouagadougou, le 7 juillet 2012.

2. Etaient présents à cette réunion :
SEM Thomas Boni YAYI, Président de la République du Bénin ;
SEM Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso ;
SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire ;
SEM Mahamadou ISSOUFOU, Président de la République du Niger ;
SEM Goodluck Ebélé JONATHAN, Président de la République Fédérale du Nigeria ;
SEM Faure Essozimna GNASSINGBE, président de la République Togolaise ;

3. Ont été entendus par le Groupe de contact en qualité d’invités, le Gouvernement de Transition de la République du Mali, représenté par Madame Rokiatou Guikine TRAORE, Ministre de l’Intégration Africaine et des Maliens de l’Extérieur, ainsi que les représentants des forces vives et de la société civile notamment:

-l’Assemblée Nationale ;

-le Haut Conseil des Collectivités territoriales ;

-les partis et formations politiques représentés ou non à l’Assemblée Nationale : ADEMA/PASJ, URD, PARENA, PDES, UDD, UMAM, CNAS-FASO HERE, UFDDP, CODEM, PSP, URP, CR, PE.

-le Collectif des Ressortissants du Nord (COREN) ;

-la CAFO ;

-la FENACOF ;

-le Réseau paix et sécurité des femmes de l’espace CEDEAO/Mali ;

-l’Alliance des femmes pour un Mali uni ; -l’APDF ;

-la Maison de la Presse du Mali ;

-la centrale syndicale UNTM

-le secteur privé ;

-le Conseil national des jeunes.

4. Le Président de la Commission de la CEDEAO, Monsieur Kadré Désiré OUEDRAOGO, le Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), Monsieur Cheick Adjibou SOUMARE, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur Saïd DJINNIT et le Représentant de l’Union Européenne, Monsieur Manuel LOPEZ BLANCO ont également participé aux travaux en qualité d’observateurs.

5. La réunion du Groupe de contact sur le Mali s’est tenue conformément à la recommandation du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenu à Yamoussoukro, en République de Côte d’Ivoire, les 28 et 29 juin 2012, et visait à faciliter la mise en œuvre des recommandations pertinentes de ce Sommet, à savoir, rétablir l’intégrité territoriale du Mali, sécuriser les institutions et assister le Mali pour l’organisation d’élections présidentielles justes, transparentes et crédibles sur la base d’une feuille de route.

6. Afin de favoriser la mise en œuvre de ces objectifs, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont mandaté le Médiateur, avec le soutien du Groupe de contact, de mettre urgemment en place un cadre de consultation avec la participation de toutes les parties prenantes notamment les forces vives et la société civile.

7. A cette occasion, les membres du Groupe de contact ont entendu les messages du Gouvernement, des Forces vives et de la Société civile de la République du Mali. Dans leurs messages, les différents acteurs de la vie sociopolitique malienne ont exprimé leur profonde préoccupation face à la persistance de la double crise sécuritaire et institutionnelle que vit le Mali depuis le début de l’année 2012. Ils ont, en particulier, souligné les souffrances subies par les populations du nord du Mali du fait de l’occupation de cette zone par des mouvements armés et des groupes criminels et ont exprimé leur solidarité à leur égard.

8. Les acteurs maliens ont également condamné sans appel la destruction par les mouvements armés des biens culturels, notamment les lieux saints de Tombouctou qui font partie du patrimoine culturel mondial. Ils ont appelé à une action diligente de la CEDEAO et de la communauté internationale pour mettre fin aux violences contre les populations, aux destructions et au fanatisme religieux.

9. Concernant le processus de sortie de crise, les acteurs sociopolitiques maliens ont réitéré leur volonté de trouver une solution rapide de sortie de crise. A cet égard, ils ont souligné l’urgence d’œuvrer à la stabilisation des institutions républicaines et la nécessité de former un gouvernement d’union nationale, ainsi que l’urgence de réorganiser et de renforcer les capacités opérationnelles de l’Armée avec le concours de la CEDEAO et de la communauté internationale.

10. Les Chefs d’Etat du Groupe de contact et le Médiateur ont pris acte des préoccupations et des visions de sortie de crise exprimées par les acteurs sociopolitiques maliens et, après délibération, sont parvenus aux conclusions, recommandations et décisions suivantes :

I. De la nécessité d’une consolidation de l’ordre constitutionnel et de la continuité de l’Etat

11. Le Groupe de contact se réjouit du retour à l’ordre constitutionnel au Mali. Il demande à la CEDEAO de prendre des mesures spécifiques, de concert avec le Gouvernement malien, afin de protéger et de consolider les institutions de la République et d’assurer leur fonctionnement régulier.

12. Il invite également la CEDEAO à appuyer le Gouvernement de la République du Mali en vue d’organiser le retour au Mali du Président de la République par intérim, Son Excellence Monsieur Dioncounda TRAORE, et d’assurer sa protection et son intégrité physique.

13. Afin de favoriser la stabilité politique et de créer les conditions propices à une sortie de crise apaisée, les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact soutiennent la demande des forces vives du Mali y compris la classe politique et la société civile et les invitent à procéder à des consultations et à formuler au Président de la République par intérim des propositions en vue de la formation avant le 31 juillet 2012 d’un gouvernement d’union nationale chargé de la mise en œuvre d’une feuille de route de sortie de crise. Par ailleurs, ils exigent que toute la lumière soit faite sur l’agression physique contre le Président Dioncounda TRAORE et que des poursuites soient engagées contre les auteurs de cette agression.

14. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact expriment leur vive préoccupation quant à la situation vécue par les populations vivant au Nord du Mali du fait de l’occupation de cette partie du pays par des mouvements armés et de l’absence des services de l’Etat. Ils lancent un appel pressant au Gouvernement du Mali, afin qu’il prenne les mesures nécessaires, avec l’appui de la CEDEAO, pour rétablir l’autorité et l’administration de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.

15. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact exhortent le Gouvernement malien à adopter, sans délai, une feuille de route devant conduire à une sortie de crise apaisée par le recouvrement de l’intégrité territoriale et l’organisation d’élections justes, transparentes et crédibles auxquelles le Président par intérim, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement de transition ne seront pas candidats.
16. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact exhortent le Gouvernement malien à saisir l’Assemblée Nationale en vue de la prorogation du mandat des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil Economique, Social et Culturel.

II. De la gestion de la crise au Nord du Mali

17. Concernant la crise sécuritaire au nord du Mali, le Groupe de contact rappelle que l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali, ainsi que la laïcité de l’Etat et la liberté de religion sont non négociables. Il lance un appel solennel à l’ensemble des acteurs sociopolitiques maliens, y compris aux mouvements armés occupant abusivement le nord du pays, afin qu’ils privilégient le dialogue et œuvrent de concert pour préserver la cohésion sociale et l’unité nationale. Il exhorte, par conséquent, les mouvements armés maliens à se démarquer des groupes terroristes et de tout extrémisme, afin de permettre un dialogue inclusif et une sortie de crise rapide.

18. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact encouragent le Gouvernement malien à mettre en place une structure nationale chargée d’engager avec les mouvements armés du nord du Mali des pourparlers de paix sous les auspices du Médiateur de la CEDEAO, afin de rechercher, par le dialogue, des solutions politiques négociées à la crise.

19. Ils exhortent la CEDEAO à apporter un soutien pour le renforcement des capacités de l’Armée malienne, afin de lui permettre de s’acquitter de sa mission régalienne de défense du territoire national et de protection des institutions, des personnes et des biens.

20. Le Groupe de contact invite le Gouvernement malien à établir une coopération dynamique et soutenue avec la CEDEAO, l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies en vue d’une gestion efficace de la crise au nord du Mali. A cet égard il exhorte le Président de la République par intérim à adresser sans délai une requête à la CEDEAO et aux Nations Unies en vue du déploiement d’une force de la CEDEAO pour soutenir l’Armée malienne dans sa mission régalienne de défense du territoire national.

III. De la protection des droits civils, économiques, sociaux et culturels

21. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact sur le Mali rappellent au Gouvernement malien, aux mouvements armés occupant le Nord du pays et à tous les autres acteurs sociopolitiques maliens leurs obligations de respecter et de faire respecter les droits humains et les libertés fondamentales, conformément à la Constitution malienne et aux instruments internationaux auxquels le Mali a souscrit. Ils les engagent à prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect des droits individuels et collectifs sur l’ensemble du territoire malien.

22. Ils les invitent, instamment, à prendre les mesures nécessaires pour garantir l’accès des populations aux services sociaux de base, en particulier, l’éducation, la santé, l’eau et l’alimentation.

23. Par ailleurs, les Chefs d’Etat du Groupe de contact, très préoccupés par la situation humanitaire tragique dans le Nord du Mali, lancent un appel pressant à la Communauté internationale, pour apporter une aide humanitaire d’urgence aux populations du nord du Mali et aux personnes déplacées ou réfugiées dans d’autres pays, et l’exhortent à leur fournir une assistance humanitaire accrue et à soutenir la création d’un fonds d’assistance humanitaire. A cette fin, ils demandent aux mouvements armés occupant le nord du Mali de faciliter les opérations d’assistance humanitaire engagées sous l’égide de la Communauté internationale. Ils les tiendront responsables de toute dégradation de la situation humanitaire dans le nord du Mali.

24. En outre, ils encouragent le Gouvernement malien à prendre les dispositions utiles pour renforcer sa coopération avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers du Mali, afin de préserver le tissu économique du pays et de répondre aux besoins fondamentaux des populations maliennes sans exclusive.

IV. Des mesures d’apaisement et de confiance

25. Le Groupe de contact sur le Mali lance un appel pressant à toutes les parties prenantes à la crise malienne pour un arrêt complet des hostilités avant le début du mois de Ramadan. Il appelle les mouvements armés occupant le Nord du Mali à mettre immédiatement fin à la destruction des monuments historiques de Tombouctou et invitent la communauté internationale à créer un fonds spécial destiné à la restauration et à la préservation de ces monuments qui sont classés dans le patrimoine mondial des biens culturels. Il demande la libération immédiate de toutes les personnes arbitrairement détenues. Il demande en outre à la Cour pénale internationale (CPI) de procéder aux investigations nécessaires à l’identification des auteurs de crime de guerre et à engager les poursuites nécessaires à leur encontre.

26. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact exhortent vivement le Gouvernement du Mali à adopter, avant la fin du mois de juillet 2012, une feuille de route de sortie de crise, en concertation avec le Médiateur de la CEDEAO.

27. Les Chefs d’Etat réitèrent la décision du 41ème sommet de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO de déployer les forces en attente de la CEDEAO au Mali dans les meilleurs délais pour aider à la stabilisation des institutions et à la restauration de l’intégrité territoriale du Mali.

28. Ils encouragent le Gouvernement malien, les mouvements armés occupant le Nord du Mali, ainsi que les autres acteurs sociopolitiques maliens à mettre pleinement en œuvre les dispositions pertinentes de la résolution 2056 (2012) du Conseil de sécurité des Nations Unies du 5 juillet 2012.

29. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact rappellent que tous ceux qui s’opposeront au bon déroulement de la transition et aux décisions de la CEDEAO s’exposeront à des sanctions individuelles ou collectives prévues. Ouagadougou, le 7 juillet 2012

 

fasozine.com / 08 JUILLET 2012 15:42

 

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18 COMMENTAIRES

  1. Sans le gouvernement de Cheick Modibo Diarra, aucun autre gouvernement ne travaillera au Mali parole des jeunes du Mali.
    Ces politiciens Bâtards, ce sont eux qui ont mis ce pays dans le pétrin, comme la CEDEAO est un clan des sorciers d’Afrique dont les chefs d’État n’ont fait détruire leurs pays, les maliens ne laisseront aucun politicien comptable de la destruction de ce pays se fourrer de nouveau dans la gestion de ce pays.

  2. Bravo la CEDEAO. Le Mali n'a pas besoin d'un gouvernement de clan ou de famille comme celui de Diarra mais d'un gouvernement représentatif, légitime et crédible.

    Le 1er ministre Chèque Diarra a intérêt à écouter la CEDEAO. Le Mali n’a pas besoin d’un gouvernement de clan ou de famille mais d’un gouvernement représentatif, légitime et crédible.
    Les partisans du gouvernement du clan de Chèque Diarra et famille ne font que distraire les gens de l’essentiel en s’attaquant à la CEDEAO et la communauté internationale. Ils s’opposent à toute proposition concrète de libération du Nord et de sortie de crise. Ils créent l’amalgame en fredonnant de faux arguments de souveraineté, de fierté, de corruption de la classe politique,etc.

    Il faut que les membres de cette secte malfaisante de chèque Modibo Diarra sachent qu’elle ne peut plus continuer à maintenir le Mali en otage.
    Le gouvernement de Chèque Diarra a brillé par son incompétence, son népotisme exacerbé, sa connivence flagrante avec le CNRDE et sa volonté de se maintenir au pouvoir.
    Si les maliens le suivent, la transition sera éternelle au lieu de durer 12 mois. Les missions urgentes de libération du Nord et d’organisation des élections n’auront jamais lieu pour que la transition prenne fin.

    Le Mali a besoin d’un gouvernement légitime, crédible et compétent. Le Gouvernement clanique de chèque Diarra manque cruellement toutes ces qualités pour décider au nom de tous les maliens et engager le pays vis à vis de la communauté internationale.

    Nous n’avons pas besoin d’un gouvernement de famille et amis, surtout pas d’un gouvernement incompétent qui n’a fait que retarder le processus de sortie de crise en s’opposant à l’intervention de toute force libératrice de la communauté internationale uniquement par peur de mettre à nu et de gêner sa complicité avec le CNRDE.

    Si Chèque Diarra n’écoute pas la CEDEAO, ce qui est arrivé à Sanogo va lui arriver. Sanogo a injustement acquis le statut d’ancien chef d’Etat. Mais il n’a compris son importance que lorsque la CEDEAO le lui a retiré.
    Son complice 1er ministre Diarra n’a pas le choix, il doit accepter le gouvernement d’ouverture nécessaire à la cohésion nationale pour sortir de la crise ou mal finir.

    Le Mali n’a aucun intérêt ni aucun moyen à s’opposer à la CEDEAO qui fait de son mieux pour l’aider et grâce auquel la communauté internationale nous est favorable.
    La CEDEAO et la communauté internationale sont pour le moment avec le Mali. Par leur ingratitude et leurs calomnies gratuites, les clanistes du gouvernement et les suppôts de la junte risquent de les opposer au Mali.
    Ils doivent savoir que la CEDEAO et la communauté internationale ont les moyens de contraindre le gouvernement actuel et leurs alliés.
    Ce n’est pas un gouvernement qui n’a même pas pu envoyer une seule mission militaire au Nord qui peut tenir tête à la CEDEAO.

    Ils s’appuient sur une fausse fierté et une souveraineté qui n’existe plus depuis qu’ils sont venus au gouvernement.

    Bref, avec ou sans l’accord du gouvernement de chèque Diarra, il y aura un gouvernement d’union nationale.
    Avec ou sans l’accord du gouvernement de chèque Diarra, la force de la CEDEAO va intervenir pour libérer le Nord et sécuriser les institutions de la transition contre le CNRDE et ses complices du gouvernement de chèque Diarra, de la COPAM et du MP22.

  3. LA CEDEAO NE VEUT PAS ARRACHER AUX MALIENS LEUR SOUVERAINETÉ, ELLE LES ÉPAULE POUR L’ASSUMER.

    NE PAS SE TROMPER DE COMBAT (QUI NE DOIT PAS ÊTRE CONTRE LA CEDEAO), C’EST AUX MALIENS DE PRENDRE LEURS RESPONSABILITÉS ET D’ASSUMER LEUR CITOYENNETÉ A TRAVERS LA GOUVERNANCE PARTICIPATIVE (PARTICIPER AUX DÉCISIONS A TOUS LES NIVEAUX) ET LA DÉMOCRATIE

    Bonjour,

    Après ce mini sommet de la CEDEAO consacré au Mali, plusieurs Maliens se posent des questions sur sa pertinence et ont l’impression que la CEDEAO leur arrache une partie voire toute leur souveraineté.
    Certainement pas, ce sommet a été très utile car il a permis à certaines parties prenantes Maliennes de s’exprimer et a montré que la CEDEAO ne veut pas arracher aux Maliens leur souveraineté.

    Le Mali appartient aux Maliens, la CEDEAO en est consciente, c’est pourquoi la constitution finale du gouvernement d’union nationale est restée sans réponse car c’est aux Maliens de choisir leurs dirigeants.
    La CEDEAO a proposé aux Maliens de faire des propositions et des consultations entre Maliens, les semaines à venir. De ces dernières, naîtra un nouveau gouvernement.

    J’espère qu’il sera juste une extension du gouvernement actuel, pour les raisons invoquées dans ma proposition d’équipe gouvernementale, dont, plus de stabilité et pour une rapidité de prise de décisions pour répondre aux besoins des Maliens car l’équipe actuelle connait déjà les dossiers.

    Que les Maliens contribuent (citoyenneté) à ces consultations et que le Premier Ministre et le Président prennent leurs responsabilités, ainsi sera proposé un gouvernement, qui, de toute façon, ne conviendra pas à tous les Maliens (il y en aura toujours qui trouveront à dire).

    L’ESSENTIEL, C’EST D’ACCEPTER UN CONSENSUS PERTURBANT LE MOINS POSSIBLE LES INSTITUTIONS ET QUI RÉPONDE AUX BESOINS DES MALIENS, QUI SE RÉSUMENT A PROPOSER UNE SOLUTION DURABLE A LA CRISE ET A PRÉPARER DES ÉLECTIONS PROPRES ET DÉMOCRATIQUES.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: [email protected]

  4. This is the time when the youth West African are call to design their future. The question is very simple do you want to live in the past or do you want to build a strong, secure and prosperous future?

    Our great-grandparents blame the white man, our grandparents follow the same steps, and our parents sing the same song and the result is a broken heart. No one will come change West Africa for West African and the true is none of these countries in West Africa can be prosperous, fully developed or secure by themselves, because at the end of the day, Ghanaian, Malian, Guinean, Ivorian, Senegalese or Burkinabese they all have the same exact social and economical problem.

    Anybody who knows the West African history and culture will understand that “the implementation of sharia law” a ridiculous assertion. Malian people strongly reject the idea of anything that would divide their country such as “sharia law”. Does not belong to Malian society and it has no place in the youth West African way of life. It’s a big distraction intended to create more chaos around the West African region so some armed groups can benefit. Unfortunately stable countries are usually victims of radical anything’s, if you know what I mean.

    Here is the fact. Some groups are taking advantage to make turmoil amidst the hunt for democracy and the pursuit of happiness in the Maghreb area following the Arab Spring by developing a platform of war, a money making machine for personal benefit. And if the international organizations did not help West Africa guess what is going to happen – more innocent poor people will just die for no reason. And the sad part is these innocent poor people have nothing to do with politics or politicians what so ever.

    Mali was the only stable and democratic nation left in the area because its core cultural values are based on peace and dialogue. I remember not long ago Mali provided a save home for all West Africans: It did not matter where you came from Malian people always opened their heart to welcome neighboring West Africans. One old African proverb states that “one bad peanut can spoil all the peanuts one’s mouth.” The rest of the world needs to know that only together we can save the lives of innocent people and make this earth a good place for all of us.

    In the 21st century youth West Africans youth are for democracy, better governance and open debate. Who has better agenda for country future? How one will pay for renewable energy projects, technology and heavy agro-pastoral projects because Africa is the only continent who can’t not feed himself. Unfortunately some stone age African politicians are slowing down the process because they’re scared of competition and the only way for them to stay in power is to create chaos in every corner they can.

    The only goal for these radical armed group is to displace as many innocent women and children as they can, to create a vast famine and instability, kill as many people as they can kill and finally, to make as much money as they can. The road to strong democracy has been tough, challenging and foggy for Malian people but as long the Malians and West African are united, they can prove once again to the world through the up-coming election in 2013 that the voice of people will always prevail.

    • 😉 YOU ARE COMPLETELY RIGHT, THE TIME OF TRUTH IS HERE, THIS COUNTRY AND THE WHOLE WEST SPEAKING FRENCH AFRICA HAS A UNIQUE OPPORTUNITY TO CHANGE! ❗

      😆 THE PROBLEM TODAY IS THE ACCESS TO INFORMATION (TRUE INFO) ACROSS THE REGION, FAKE CHIEFS OF STATES, HAVE HIJACKED THE FUTURS OF THE PEOPLE SINCE +20 YEARS, THEY’ ENSLAVED THEM AND TWISTED THEM TO THE WILL OF COLONIAL POWERS. ❗

      😆 I AM CONVINCED THAT MALI IS ON THE WAY OF SHOWING THE TRUE PATH TO THE REGION, THE ENEMY IS WILLING TO DEVIATE THE DYNAMIC OF THE PEOPLE INTO AN INTERNAL POLITICAL CONFRONTATION INSTEAD OF LEAVING US ALONE LEAD THE CHANGES WEST AND CENTRAL AFRICA NEEDING SO MUCH, THEY WOULD “SECURE INSTITUTIONS”, IN FACT THERE IS FEAR THAT ALL THE PEOPLE OF WEST AFRICA UNDERSTAND AND THEY WILL RAISE AS ONE TO THROW AWAY THOSE INCOMPETENT “FALSE LEADERS” SERVING NOT THEIR PEOPLE BUT THE INTEREST OF MULTINATIONALS AND COLONIAL COUNTRIES, THOSE WILL NEVER STOP THE EXPLOITATION OF AFRICAN PEOPLE BY THEMSELVES! ❗

  5. finalement le coup d’état a apporté quoi au Mali? le nord toujours occupé et des soldats ratés couchés à kati…..1 gouvernement incompétent rempli de parents ,amis ,alliés et connaissances …..des nuls…..comme ATT…

    • Autant j’étais ravi du départ d’ATT (et je le reste), autant il est évident que le ramassis de tocards du 22 mars et tous ceux que le chaos nous a amenés ont fait en 3 mois encore plus de dégats au pays qu’ATT en 20ans!!!

      • 💡 vous irez tous au front le temps venu! S’ il n y a pas d’ armee au Mali, c’ est tout le peuple qui se leve les armes a la main ❗

    • 😳 N’ ETES VOUS PAS TROP PRESSES, MES AMIS “AU DIGESTIF”…? ❓ ❗
      😆 LE PEUPLE VIVRA SON CHANGEMENT, C’ EST PARTI, LE MALIEN ET LE MALI NE SERA PLUS JAMAIS LE MEME ❗ ❗ ❗

  6. C’est une excellente idée de former un nouveau gouvernement, ce gouvernement ne faut rien.

  7. Le remaniement ministeriel (avec ses nomminations à la pelle)N’EST PAS NOTRE PRIORITE!C’est dommage que certains pensent que le Mali est la PROPRIETE PRIVEE DE LEURS PERES ALORSQU’IL N’EN EST RIEN!CMD et son gouvernement peuvent bien finir la transition!POURQUOI NE PAS CONSACRER TOUTE NOTRE ENERGIE AU NORD??Après c’est ces mêmes opportunistes qui veulent s’attaquer à Sanogo parlant du nord!Au moins lui Sanogo a rendu le pouvoir (chose qu’il ne devait pas faire avant de faire un toilettage de nos institutions).Tous ceux qui veulent un changement d’attelage gouvernemental le VEULENT QUE POUR LEURS PROPRES VENTRES SEULEMENT. 👿 👿

    • Sambou
      le pro FDR front pour la Destruction de la République vont être à ta trousses
      tu sais quoi ouattara avec sa gu.eule tordue
      nous s embête
      qu’on laisse le PM et son gouvernement faire leur job

    • Sambou, c’est au contraire parceque ce gouvernement ne fait absolument RIEN qu’il impératif et urgent d’en changer! En 3 mois, zéro avancées dans quoi que ce soit, et même pas de feuille de route à produire! En 3 mois!
      La moitié du pays est prise en otage, faut-il perdre encore plus de temps? En bon cireur de babouches de sanogo, CMD-le-pantin s’opposait farouchement à une intervention de la CEDEAO! Pendnat 3 mois, nos frères du nord ont TOUT subi tandis que nos militaires sont restés tranquillement terrés à kati. Aujourd’hui, 3 mois après, CMD accepte tout à fait l’idée d’une intervention cedeao! Résultat, ce mollusque nous a fait perdre 3 mois!

    • sambou je vous rejoints en ce qui est de la soif des vautours-pilleurs du Mali qui n’ont pas interet a une quietude permettant un audit de leurs gestions catastrophiques sous le commando.
      Beaucoup de naifs ou complices les supportent et se trompent ainsi d’ennemis. Les vrais patriotes se seraient donnes les mains et oublie les egos pour qu’ensemble nous tirions le mali de ce gouffre. Vous avez deja l’assemblee donc un pouvoir qui vous permet de tout contoler; mais non! c’est le tout ou le tout sinon mettre du sable dans le plat de ceux qui aspirentau minimum de bien du peuple malien.
      Aaaah!!!!?????.

  8. Les vampires du FDR n’ont pas fini de succer le sang de ce pays moribond.
    Leurs égoïsmes et leurs orgueils les aveuglent sur la souffrance du peuple et l’humiliation de la nation.

    Est ce qu’on a besoin d’être dans un gouvernement pour aider son pays?

    En 2Oans de pouvoir, ils ont enfoncé ce pays par la demagogie, l’hypocrisie, la corruption, l’inconscience et l’absence de patriotisme.
    Mes respects au peuple malien.

    • 😉 TOUT JUSTE ❗ MAIS C’ EST DES SPASMES AVANT UNE PARALISIE TOTALE, ILS NE POURONT PLUS DOMPTER CE PEUPLE VAILLANT DU MALI ❗ ❗ 😆

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