Pour mieux réussir leur mandat à l’Assemblée nationale : Les femmes parlementaires se dotent d’un plan de communication

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Le Réseau des femmes parlementaires du Mali (REFEP) a réuni, ce week-end, ses membres pour  se doter d’un plan de communication. C’était au cours d’un atelier à l’hôtel Mandé, organisé avec l’appui du NDI et du PNUD à travers l’ambassade royale du Danemark. L’atelier était présidé par la 6e Secrétaire parlementaire de l’Assemblée nationale, Honorable Coulibaly Maïmouna Dramé et en présence du Directeur des programmes du NDI, Folly Théophile Amouzou, de la Vice-présidente du REFEP, Honorable Diallo Assaïta Touré et d’un consultant burkinabé, Jacque Terrah, venu pour la rencontre.

 

En se dotant d’un plan de communication, les femmes parlementaires  veulent conférer une lisibilité et une visibilité à leurs activités  et tout ce qu’elles vont entreprendre en termes de  lobbying, au cours de cette législature. Au cours de cette rencontre, le REFP a « fait un diagnostic de sa communication interne et externe, identifié les objectifs  et les domaines de sa communication, défini  les étapes d’une bonne communication, identifié ses publics-cibles et élaboré un budget global pour la mise en œuvre du Plan de ce communication».

Pour la Vice-présidente du REFP, l’élaboration d’un Plan de Communication «figure parmi les activités prioritaires à mettre en œuvre pour dynamiser sa structure et la rendre plus visible aussi bien au sein de l’Assemblée  Nationale qu’à l’extérieur par l’opinion publique». Car, a-t-elle précisé, «toute structure pour être bien conduite à besoin d’un plan de communication qui lui permette d’avoir une dynamique et une stabilité interne mais également une visibilité et une lisibilité de ses actions au niveau national et international. Face aux défis énormes liés à la participation politique des femmes dans le monde et au Mali, le REFEP se propose de jouer une part active dans la prise en compte du genre et d’accompagner les autres forces féminines du pays et pour cela il se doit de communiquer efficacement».

Elle n’a pas également manqué de relever que la meilleure communication «est celle qui s’appuie sur son contexte, son environnement. Dans ce sens, nous nous devons de nous y appuyer afin d’en faire un atout en en décelant les facteurs favorables et défavorables à notre cause qui, loin d’être exclusivement celle de la femme malienne, est celle du bon vivre ensemble des Maliens et des Maliennes. Le REFEP se doit donc de communiquer pour montrer et démontrer l’intérêt, l’avantage, la valeur ajoutée que la question du genre peut apporter au Mali. Car, je vous le dis, en vérité, c’est plus par ignorance que par malveillance que nous en sommes à un niveau peu satisfaisant de l’intégration du genre dans nos attitudes, dans notre système institutionnel et politique. Or, l’ignorance se combat par la connaissance, la connaissance s’acquiert par la communication». Selon elle, cet atelier traduit de l’engagement du NDI auprès du REFP et constitue également une nouvelle opportunité pouvant permettre aux parlementaires de mieux cerner la nécessité de leur implication dans le processus universel surtout dans la mise en œuvre de sa communication et de ses recommandations.

Youssouf Diallo

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