Comme à la veille de chaque session parlementaire, les camarades politiques du président IBK n’ont pas dérogé à la règle. Le lundi dernier, ils ont organisé une rencontre consacrée à la rentrée parlementaire d’avril 2015. Selon les responsables du Rpm, l’évènement du lundi dernier s’inscrivait dans une démarche traditionnelle de retrouvailles et d’échanges à la veille de chaque session parlementaire, non seulement pour outiller leurs députés mais aussi et surtout les encourager, les orienter et les féliciter pour leur solidarité face aux sollicitations gouvernementales. Aussi, ont-ils estimé, le Bureau politique national a voulu donner un cachet particulier à cet événement en rassemblant tous les premiers responsables du parti pour mieux se rappeler leurs missions et leurs tâches respectives, afin de cultiver davantage la cohésion, la capacité d’écoute et la cohérence dans leurs attitudes.
Si l’occasion était bonne pour échanger sur certaines questions d’actualité, notamment l’accord de paix et de réconciliation nationale d’Alger paraphé le 1er mars 2015, les élections communales et régionales de 2015 et certaines lois essentielles qui intéressent la vie de la nation et qui doivent attirer l’attention des députés du parti du Tisserand, le président Boulkassoum Haïdara en a profité pour non seulement exposer le malaise qui secoue le parti, mais aussi appeler ses camarades à plus de cohésion.
Selon Boulkassoum Haïdara, le souci majeur qui ronge aujourd’hui leur parti est de savoir comment parvenir à un rassemblement harmonieux pour une cohésion parfaite au sein de leur formation politique. Conscient du problème qui mine leur parti, le président Boulkassoum s’est également interrogé sur comment faire extirper de leurs rangs, la gestion ” clanique” du parti, la “prise en otage” du parti par certaines personnes, les querelles de positionnement et de leadership, le manque d’égards pour les personnes âgées et handicapées du parti, les difficultés d’ouverture du parti aux nouveaux adhérents : en un mot, le manque tout court de solidarité au sein du parti.
Pour éradiquer ces fléaux, le président du parti appelle ses camarades politiques à entretenir des relations conviviales, fraternelles, tout en acceptant que la défense de leurs intérêts réside dans le respect mutuel et la soumission aux règles édictées par le groupe, la promotion de la solidarité dans la confiance mutuelle, la discipline et le respect de l’autre. Il a aussi appelé ses camarades politiques à resserrer les rangs, à travailler main dans la main en vue de mieux éclairer leurs ambitions et réussir leurs objectifs car, dit-il, le pays attend beaucoup d’eux.
Le président Boulkassoum a profité de l’occasion pour inviter tous les responsables du parti à plus d’ardeur, de discipline dans le travail et dans l’exécution de la mission qui leur est confiée. Un cri de cœur du président Boulkassoum qui cache mal la mauvaise ambiance qui règne au sein de leur parti.
Fombus
