Micro- trottoir sur les élections présidentielles de juillet 2018 : Les Bamakois entre doute et pessimisme

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Elections locales, régionales et du district de 17 décembre : Report ou pas report et divergences au sein de l’exécutif
Un bureau de vote (photo RFI)

A quelques mois des élections présidentielles de juillet 2018, nombreux sont les maliens qui s’inquiètent du bon déroulement du scrutin vu le climat dans lequel végète le pays. C’est dans cet état d’esprit que nous avons réalisé un micro trottoir pour recueillir les impressions de certains Bamakois.

* Fatoumata Koné,  stagiaire à Nouvel Horizon : « J’espère que les élections se tiendront sur l’ensemble du territoire »

«  J’attends qu’à l’approche des élections du 29 juillet l’état mette en place les moyens nécessaires pour une bonne tenue des élections. Les différents acteurs doivent travailler en symbiose pour résoudre les différents  problèmes pour assurer une élection transparente et sans embuche. Et le plus important j’espère que les élections se tiendront sur l’ensemble du territoire malien y compris les régions du nord tout en évitant une crise postélectorale, je crois  que le gouvernement fera le nécessaire  pour évacuer les problèmes. Car enfin de compte que ça marche ou pas c’est le Mali tout entier qui payera les frais »

* Adama  Waigalo,  auditeur au cabinet osmone audit et conseils : « Les autorités doivent faire preuve de professionnalisme… »

« En ce qui concerne la préparation et le déroulement  des élections, les autorités maliennes doivent être attentives et  rester à l’écoute de la population. Elles doivent également faire  preuve de professionnalisme en ce qui concerne les moyens matériels et financiers. Enfin, elles doivent mettre en avant le Mali, les Maliens  et les intérêts du Mali et non leurs  propres intérêts. »

* Fatoumata Sangaré,  étudiante en journalisme et communication : « Nous exhortons les autorités maliennes à réunir toutes les conditions pour des bonnes élections »

 «  Nous attendons de nos autorités, une bonne préparation entre autre la délivrance des cartes d’électeurs à temps parce que sans carte d’électeur personne ne peut voter aussi l’affichage des listes d’électeurs que chacun sache son bureau avant le jour J afin que les gens puissent voter dans la paix et la quiétude. Nous exhortons les autorités maliennes à réunir toutes les conditions pour des bonnes élections. »

* Moussa M Koné, assistant des ressources humaines auprès du HCR

 « Il faut juste les mesures  nécessaires et les stratégies permettant le déploiement d’un vote fiable et crédible dans la paix et la cohésion sociale »

* Abdoulaye Bilo Bah, technicien  de diffusion

« Il faut sécuriser l’élection et faciliter la réception des cartes Nina aux nouveaux majeurs et autres pour permettre le vote sur l’ensemble du territoire »

* Aissatou Traoré, étudiante : « J’attends du gouvernement que cette élection se déroule sur l’ensemble du territoire malien sans exception… »

« J’attends du gouvernement que cette élection se déroule sur l’ensemble du territoire malien sans exception…que les élections se déroulent dans la paix, la quiétude et surtout dans la transparence et l’impartialité.  Que toutes les dispositions soient prises pour éviter des affrontements et violences postélectorales »

Asssitan Siga Fadiga,  stagiaire

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2 COMMENTAIRES

  1. Pendant que le Mali fait face à des attaques meurtrières et que les maliens meurent par dizaine, les opposants maliens cherchent les voies et moyens pour faire pression sur le gouvernement malien pour tenir les élections. C’est le vœu de la classe politique et de la société civile la tenue des élections en juillet 2018. On va les tenir donc. Que les conditions soient remplies ou non. Et le président IBK sera réélu. Il ne faudra donc que ces salopards essaient de créer une crise post-électorale sous prétexte que les élections ne sont pas déroulées dans les bonnes conditions. Car force sera la loi.

  2. Tout le monde est convaincu qu’il y aura une élection présidentielle bâclée en juillet 2018, dans ces conditions, il faut absolument communiquer sans cesse afin de mettre les citoyens en confiance. Nous sommes dans une situation très complexe et compliquée et avec çà, le pays peut aller dans tous les sens en juillet prochain. Ce que IBK oublie, c’est qu’il ne sait pas lutter comme les gens tels que Oumar MARIKO et Tiébilé DRAME qui ont bravé l’autorité de Moussa TRAORE sans équivoque. Lui IBK est le produit de celui qui est parvenu et coopté au sein du mouvement démocratique par les faveurs d’Alpha Oumar KONARE, il est venu mangé dans le plat préparé par les grands lutteurs comme DRAME, MARIKO et Moutaga, dans cette condition IBK devrait faire attention en les impliquant dans gestion du pays. En mettant ces leaders hors de la gestion du pays, IBK a touché la ligne rouge de son pouvoir, car ces leaders lutteurs invétérés ne le laisseraient jamais gouverner pour un deuxième mandat dont l’obtention par IBK les feraient perdre encore cinq ans de leur vie sans rien gagner. Quand la capacité de nuisance de certaines personnes s’établit, il faut aller avec eux, sinon le chaos peut venir très rapidement, IBK a totalement oublié certaines personnes qu’on ne peut pas oublier.

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