Mesdames et messieurs les ministres, Merci d’avoir honoré cette rencontre !
J’ai souhaité m’entretenir avec vous, en attendant que nous nous retrouvions autour de Son Excellence Monsieur le Président de la République pour recevoir de lui, comme il est d’usage, des directives, de nature à éclairer davantage le champ de la mission.
Mes premiers mots sont pour vous adresser mes vives félicitations pour la confiance dont vous avez été investis, pour entamer un parcours au sein du Gouvernement ou pour poursuivre votre itinéraire, soit dans le même secteur d’activité, soit dans un domaine nouveau, dans tous les cas en qualité de serviteur de notre peuple, le peuple du Mali. Comme vous le savez tous, le Président de la République nous a accordé sa confiance dans un contexte de défis, de difficultés et d’urgences. Je voudrais donc, à l’entame de mes propos, lui renouveler nos remerciements et exprimer toute notre gratitude.
Aussi, me plaît-il de vous remercier toutes et tous pour avoir accepté de faire partie de cet attelage gouvernemental au Service de la nation, de notre cher Mali, pays de racines, de mémoires, de symboles, de présent et surtout d’avenir. Cet avenir est plutôt un chantier ouvert qu’un simple Acquis qui nous invite et nous interpelle. Invitation à plus d’éthique. Interpellation forte à plus d’efficacité.
Notre équipe gouvernementale doit relever d’immenses défis. Un large éventail de défis – Parmi ces défis qui urgent, l’apaisement du front social par l’obtention rapide d’une trêve sociale pour garantir des négociations sereines, exigeantes et courtoises avec les syndicats.
Cette trêve constitue une urgence, une condition nécessaire pour un travail gouvernemental serein. Comment ne pas évoquer le défi sécuritaire, surtout en sa déclinaison terroriste qui, après avoir endeuillé le nord, fragilise de plus en plus le centre de notre pays, jusqu’à souvent projeter ses charges maléfiques par des frappes ciblées, des règlements de compte par endroits.
La question de la gouvernance constitue également un défi majeur.
Notre pays a besoin d’une gouvernance qui sait adapter la bonne méthode au contexte et d’un gouvernement, sachant se mettre au service des légitimes aspirations de nos populations, doit se montrer exemplaire par des actes concrets. Je voudrais que notre équipe s’inscrive dans une Vision stratégique claire, nourrie par l’ETHIQUE DE LA GOUVERNANCE ET DE LA REDEVABILITE. Oui, nous sommes tenus non seulement d’être des producteurs d’actes exemplaires mais aussi de rendre compte. Nous devons désormais nous accommoder et nous approprier la CULTURE et la Valeur DE L’EXEMPLARITE ET DE LA REDEVABILITE à tous les niveaux. C’est ainsi que nous pourrions mettre et remettre les maliens au travail.
La Redevabilité contre les postures “Budgétivores”
C’est d’autant important que notre gouvernement, par sa taille, a déjà fait l’objet de critiques. Oui, Nous devons faire le pari de démontrer le contraire, prouver que chacune et chacun de ces femmes et hommes faisant partie du gouvernement est là au service de la nation, au service de l’intérêt général. C’est un immense honneur que de servir son pays, surtout à un moment où tant de défis et d’enjeux entendent éteindre la lumière au profit du désespoir. Non, le Mali n’acceptera pas de renoncer à son destin, un destin libre et souverain.
Condamnés à REUSSIR, nous devons être une équipe SOUDEE, SOLIDAIRE, DETERMINEE, DEVOUEE et surtout prête au SACRIFICE. En effet, mesdames et messieurs les ministres, nous devons faire des sacrifices en cette période de crise. Oui, à l’aide de nos partenaires mais OUI d’abord à nos propres efforts pour protéger nos ressources, les gérer avec rationalité, efficience et efficacité. Il urge donc de réduire le train de vie de l’Etat, à commencer par la RATIONNALISATION des dépenses au sein de nos départements ministériels mais aussi, ici, à la Primature, voire dans d’autres services publics.
Nous devons, dès maintenant, poser des ACTES FORTS, CONCRETS qui parlent à l’opinion, à nos concitoyens et qui crédibilisent l’ACTION PUBLIQUE, confortent l’image de l’ACTION GOUVERNEMENTALE. C’est ce que j’appelle LA RUPTURE PAR LES ACTES CONCRETS. Elle doit désormais être notre BOUSSOLE. A cet effet, j’invite Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances à revoir et reformer le système des avantages en nature, notamment les carburants et les produits alimentaires par l’instauration d’un système de CARTES, rationnalisant du coup, dans un cadre de prévisions et de maîtrise, le seuil des besoins et des consommations, de sorte que des limites raisonnables soient respectées.
Nous devons également réglementer rapidement et encadrer davantage les missions à l’intérieur et à l’extérieur au profit de la maîtrise et de la diminution des dépenses et coûts. Pour davantage de détails, il vous sera remis à l’instant des Dossiers, un Kit par le Secrétariat général du Gouvernement. Ensemble, pour une Equipe et une Action Gouvernementales solidaires, volontaristes, efficaces et surtout à Hauteur des attentes, des Urgences et des Perspectives au profit de la stabilisation du Mali. Vous me permettrez, mesdames et messieurs, de vous réitérer nos Remerciements et nos Vœux de Pleins Succès au sein de vos Départements respectifs.
Bonne chance à Nous dans l’Exigence et la Responsabilité !
Bamako, le 14 Avril 2017
Le Premier Ministre
Abdoulaye Idrissa MAÏGA
En tout état de cause, avec cette première victoire, le gouvernement A.I.M. ne doit pas dormir sur ses lauriers. Les défis demeurent toujours énormes et prioritaires les uns que les autres. Sans langue de bois, il faut que le président IBK fasse tout pour que ce gouvernement parvienne à réaliser des prouesses. Celui ou celle qui est incapable doit être vite mis au quai afin que le train du Mali nouveau continue.
DABO
Un message clair et net. Voyons si les faits suivrons.En tout cas les mots indiquent une feuille de route qui promet. Wait and see!
CONTRAIREMENT à ce qui se dit, je crois qu’au Mali, le President est à l’image de son peuple.
Comme le dirait l’autre : beaucoup de maliens se considèrent encore comme des enfants auxquels il faut donner de la bouillie, confondant allègrement volonté et velléité, mettant ainsi en lambeaux les rêves les plus chers de la nation.
les references au pays sont rares; un systême social qui conditionne le plus petit au plus grand: la propension à s’enrichir par tous les moyens, surtout les moyens les plus vicieux les plus pervers. Ces auteurs de pillage des derniers de l’etat sont connus et chouchoutés dans leur famille,dans le quartier, en ville et partout où ils passent, admiration et sollicitations. Douane, Trésor,Impôts, Budget, tous les services d’assiette jusqu’aux mairies, sont les paradis officiellement reservés pour… allez savoir. DE Moussa à IBK, les maliens s’en accommodent, ce n’est pas une nouveauté, c’est de la vieille rengaine, et tout le monde le sait.Le changement il faut le croire, et le vouloir sincèrement pour aller aux résolutions, au choix des moyens et à leur rapide application; faute de quoi nous resterons des siécles à pérorer sans arriver à changer véritablement ce qui doit l’être.
Draconiennes…
http://indietrendsetter.blogspot.ca/2017/04/tribute-to-ronald-reagan-and-holywood.html
Il faut certainement prendre des mesures plus appropriées pour sortir notre pays du gouffre. Mais la plus part des maliens lorgnent plus du coté des actes posés par la famille présidentielle ainsi que ses amis. Sachez Monsieur le Premier Ministre que quelque soit le sacrifice auquel vous conviez les ministres, tant que la famille présidentielle continuent son hémorragie budgétaire, les maigres ressources ne suffiront pas. Par ailleurs, les interventions incessantes dans la gestion publique (notamment ce qu’on reproche au fils du Président) de cette famille créent des frustrés et aigris. Il faut aussi appeler les autorités (ministres entre autres Directeurs et autres), surtout à la famille judiciaire à plus d’équité dans le traitement des usagers, des fonctionnaires et des maliens tout court.
La révision du train de vie de l’État a certainement des avantages, mais elle peut aussi engendrer des conséquences graves. Lorsqu’un ministre n’arrive pas à satisfaire son quotidien, il peut être tenté des choses pas catholiques, comme accepter d’être corrompu, entre autres….
Il n’est jamais tard de bien faire. Fasse Allahou que tes ministres acceptent les sacrifices que tu leur demandes de faire même si ceux issus du secteur privé pourraient avoir des difficultés à te suivre.
Ca y est, j’ai fini.
http://indietrendsetter.blogspot.ca/2017/04/la-decadence.html
Amina
http://indietrendsetter.blogspot.ca/2017/04/the-king-and-i.html
“A cet effet, j’invite Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances à revoir et reformer le système des avantages en nature, notamment les carburants et les produits alimentaires par l’instauration d’un système de CARTES, rationnalisant du coup, dans un cadre de prévisions et de maîtrise, le seuil des besoins et des consommations, de sorte que des limites raisonnables soient respectées.”
Donc pendant quatre (4) ans le regime d’IBK a laissé faire comme le système des 11 millions de thé decrié sous ATT. Pourquoi le nègre n’agit que le couteau sous la gorge? Maintenant que son régime est presque honni par le peuple.
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