Menace, intimidation, refus de voir la réalité, inacceptation des critiques etc… : Me Bader Gano, secrétaire général du RPM est-il un démocrate ?

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Maître Baber Gano, ministre des Transports et secrétaire général du Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti au pouvoir (capture d'écran). facebook.com

Me Baber Gano, ministre des Transports et secrétaire général du Rassemblement pour le Mali (RPM) est actuellement dans le viseur des citoyens maliens. Ses récentes sorties médiatiques avec fracas au cours d’une conférence de presse et d’une intervention sur RFI, ont révélé à la face des maliens et des démocrates du monde entier que cet avocat n’apprécie guère les critiques.

Dans ses sorties médiatiques qualifiées de « ratées » même par certains de ses amis politiques, Me Bader Gano a proféré des menaces, il a qualifié les opposants au projet de révision de la constitution d’haineux, de méchants.

Décidément être opposant dans notre pays est très dangereux. Car c’est synonyme d’apatride, de méchant, d’envieux… Or, à ce que nous sachions l’exercice d’un pouvoir sans opposition s’appelle dictature. Ou alors, il y aurait des partis qui existent pour le malheur du pays. Quand Me Bader Gano trouvait que Ras Bath n’avait pas de personnalité et qu’il ne s’en prenait qu’à ceux qui en avaient, on comprend que le ministre ne supporte pas vraiment la critique. Or, comme l’a dit Winston Churchill : « La critique est douloureuse comme le feu au contact de la peau mais elle est nécessaire. »

Me Gano, étant avocat, l’éloquence doit être son point fort mais hélas à force de côtoyer les incapables on risque de tout perdre.  C’est ce qui l’arrive. La constitution doit être changée mais le moment n’est pas opportun compte tenu de l’absence de l’Etat et de sa faiblesse. La politique qui consiste à mentir au peuple à le distraire est terminée.

Les cris dans la rue en ce moment constituent les signes annonciateurs d’une prise de conscience réelle de ce qui se passe actuellement. Le malien au Mali et hors du Mali a honte de ce qui se passe dans le pays. Comment un pouvoir peut être sourd et insensible aux cris de détresse de son peuple? N’attendons pas la dérive encore pour changer les choses dans la bonne direction car le ras-le-bol est général.

Le Mali n’a jamais connu la division, la haine, les querelles ethniques, mais force est de constater que certains se laissent diriger par des étrangers dont le dessein n’est que de diviser ce pays. Ces gens trouveront le peuple debout devant eux de Kidal à Kayes.

Quand les groupes bandits armés violent la constitution du Mali, les autorités les déroulent le tapis rouge à Bamako. Quand la société civile non violente s’exprime en masse par des manifestations non violentes les autorités brandissent des menaces. Cela s’appelle une prime à l’impunité! Cela s’appelle inégalité de traitement. Non! Les autorités doivent cultiver la raison dans l’action. La force doit être dans la prise de conscience.

Le peuple se réveille et nous faire l’effort de le réveiller encore plus. La stratégie des partisans du non doit consister à partir jusque dans les hameaux pour expliquer tout ce qu’IBK, sa famille et son entourage ont fait depuis qu’ils sont au pouvoir et surtout expliquer ce qu’ils projettent de faire. C’est-à-dire avoir le monopole du pouvoir en donnant la latitude au président de la République de changer la constitution quand il veut sans demander l’avis du peule par referendum.

Notre génération doit comprendre les enjeux de ce monde. Ce n’est point une question de personnes ou d’IBK mais c’est une question d’enjeux. Cette révision est une insulte à l’intelligence du peuple malien. Ceux et celles qui veulent la vendre sont aux services de leur tube digestif et non des intérêts vitaux, supérieurs et inaliénables du Mali. Les maliens sont dans une situation de légitime défense.

Moussa Mamadou Bagayoko

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1 commentaire

  1. A ce rythme, on va arrêter de lire les journaux, tellement les commentaires sont truffés de fautes. Relisez vous avant de publier vos articles, au moins. Un peu de respect pour le lecteur. Suivez mon regard : “les Autorités les déroulent le tapis” ; “c’est ce qui l’arrive”. C’est une honte ça.

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