Même après la signature du pacte pour la gestion concertée de la commune IV, les adversaires de Moussa Mara n’ont pas désarmé :200 millions F CFA à distribuer pour \ Tout sauf Mara comme maire \""

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On se rappelle que c’est l’espace Bouna, sis à l’ACI 2000, qui a servi, le 16 février dernier, de cadre à la signature d’un accord politique, intitulé "Pacte d’alliance pour la gestion communale", conclu entre les partis Yèlèma, Adema, Pdes, MPR et URD pour la gestion de la mairie de la Commune IV du District de Bamako. Et chacun des 33 conseillers provenant de ces différentes formations politiques avaient également signé le document.

 

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Le président de l’URD, Younoussi Touré, avait spécialement fait le déplacement pour signer au nom de son parti. Les autres formations politiques étaient représentées par leurs premiers responsables en commune IV. Le document se base notamment sur "la nécessité absolue de changement dans la gestion de la commune au bénéfice exclusif des populations ". Moussa Mara venait, aux dires de nombreux observateurs, de remporter une victoire. Mais pas encore la guerre. Selon un haut responsable de Yèlèma, les conseillers fraîchement élus du parti du changement sont en train d’être démarchés, depuis, par une haute personnalité du District qui leur promet 20 à 25 millions F CFA et, pour les conseillers en chômage, un emploi garanti en bonus. Cet élu du District qui est en train de démarcher des conseillers de la Commune IV, en vue de constituer une majorité hostile à Moussa Mara, se promènerait avec des centaines de millions F CFA dans sa besace. Prêt à acheter autant de voix qu’il faudra pour empêcher Moussa Mara, qui peut se prévaloir maintenant du soutien de 33 conseillers sur 41,  d’accéder au poste de maire.

 

Hier, la direction de Yèlèma, prenant la menace très au sérieux, s’est réunie d’urgence pour envisager des voies et mesures de faire échouer cette manœuvre des adversaires de Moussa Mara. En effet, il semble que ceux-ci ont juré, en se disant : " Tout sauf Moussa Mara comme maire ". C’est dire que jusqu’au jour J de la tenue de l’élection du bureau du Conseil municipal, rien n’est encore joué. Car, avec l’argent-roi, dame démocratie est capable de céder aux chants des sirènes notamment des spéculateurs fonciers. Nous y reviendrons.

Bruno D SEGBEDJI

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