Meeting avorté de l’opposition: Le film d’une répression sanglante

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Le meeting de contestation contre les concertations régionales pour le  nouveau découpage administratif du Front pour la sauvegarde de la démocratie et la Coalition des forces patriotiques a été empêché ce samedi  par les forces de sécurité. Les manifestants ont été gazés et agressés physiquement par les forces de sécurité.

Le Front pour la sauvegarde de la démocratie et la Coalition des forces patriotiques  s’étaient donné rendez à 15 h ce samedi sur l’esplanade de la Bourse du travail malgré l’interdiction du gouverneur de la tenue de son meeting contre les concertations régionales au compte du  nouveau découpage administratif. Pour empêcher la tenue de cette rencontre, plus d’une centaine de policiers et d’éléments de la garde nationale ont pris d’assaut la devanture de la Bourse du travail pour empêcher la tenue de ce meeting. Déjà à 14 h moins, les manifestants commencèrent à se rendre au lieu de rendez-vous, dont Djibril Tangara, Pr. Aly Nouhoum Diallo, Paul Boro, des députés de l’opposition. Les choses ont commencées par des échanges entre organisateurs et forces de sécurité, composées de policiers et des éléments de la garde nationale qui ont été renforcés par la suite par  des éléments de la gendarmerie.

L’ambiance reste détendue jusqu’au moment où les forces de sécurité ( le commandant de l’unité de police) interdit au manifestant de ne pas quitter la cour de la Bourse du travail avec un ton menaçant. Devant le refus des organisateurs, il enleva ses galons d’inspecteur et les mettent dans sa poche. Trente minutes avant l’arrivée du chef de file de l’opposition et les autres leaders des partis de l’opposition, les policiers et les gardes déployés coupa l’accès à la Bourse du travail. Sortir de la Bourse du travail, oui, mais y entrer, non. Tel était la consigne donnée par les commandants des forces. C’est ainsi que des cadres des partis politiques de l’opposition ont été empêchés de rejoindre leurs camarades bloqués dans la cour de la Bourse du travail. Une décision très mal appréciée par les manifestants qui commencèrent à lancer des piques aux forces de sécurité : “Nous n’avons pas besoin des talents de maintien d’ordre ici, c’est au centre et au nord qu’on vous réclame”.

C’est dans cette ambiance que le bus transportant le chef de file de l’opposition et d’autres présidents de parti de l’opposition est arrivé. Les manifestants bloqués dans la cour de la Bourse du travail, profitant d’un passage non- sécurisé, s’exfiltrèrent pour accueillir la délégation. Avant même l’immobilisation du bus, ils envahissent les pourtours du véhicule pour accueillir leurs héros. Au sortir du bus, la délégation, à travers, Soumaila Cissé, a essayé de donner des explications aux commandants des forces déployées pour empêcher le meeting. Tout d’un coup, les gaz lacrymogènes ont fusés de partout. Les manifestants dispersés ripostèrent par des jets de cailloux.

Au cours de cette opération des forces de sécurité, plusieurs blessés ont été enregistrés du côté des manifestants, dont le député de Niono, des interpellations ont aussi été faites, apprend-on du côté de l’opposition.

Youssouf Coulibaly

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2 COMMENTAIRES

  1. CHERS MALIENS, LES MEDIAS FRANCAIS ONT DISPARU DE NOS PAGES, ILS SE TAISENT….
    ET POURTANT LA FRANCE BOUILLONNE, ET SE TROUVE SUR LE SEUIL D’ UNE REVOLUTION MEURTRIERE.
    LA PRESSE MALIENNE AUSSI SE TAIT, SILENCE RADIO…!

    LA VERSION MANIPULATRICE DES EVENEMENTS, DESTINE’E A’ LA NEGRAILLE LARBINISE’E, NE SEMBLE PAS ETRE ENCORE PRETE. DONC NOUS DEVONS ATTENDRE ….TOUT COMME DANS LE CAS DU JOURNALISTE SAOUDIEN DISSOUT DANS L’ ACIDE PAR LES GARDIENS DE SATAN, PARDON, DES LIEUX SAINTS DE L’ ISLAM.
    CET ISLAM QUI VEUT DIRE “PAIX”, MAIS QUI DANS LES FAITS ET ACTES DEPUIS SA CREATION, N’EST QUE LE CONTRAIRE DE LA PAIX, EMPIRIQUEMENT

    Le mouvement des « Gilets jaunes », qui a débuté le 17 novembre 2018 en France métropolitaine, s’étend dans les départements d’outre-mer, en Belgique et en Bulgarie.

    Selon le ministère français de l’Intérieur, le pic des manifestants aurait été atteint le 18 novembre à 17h, avec 287 710 personnes. Il n’existe aucun autre comptage disponible, rendant ce chiffre invérifiable. Au demeurant, il ne rend absolument pas compte de la mobilisation, les manifestants organisant des tours de garde.

    Alors que le mouvement est pacifique, des violences ont éclaté de manière sporadique sans que l’on puisse distinguer si elles proviennent de manifestants ou de provocateurs. Elles sont largement rapportées par les principaux médias qui tentent ainsi de discréditer ce mouvement.

    Dans un département français de l’Océan indien, l’île de La Réunion, le couvre-feu a été décrété dans 14 des 34 communes.

    Le mouvement n’a pas d’organisation et se propage via Internet. Il mobilise principalement les classes moyennes, d’abord dans les zones rurales, et désormais également dans les villes. Il s’insurge contre une pression fiscale excessive.

    À l’Assemblée nationale, le 21 novembre, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2017, Jean Lasalle, a délibérément violé le règlement en portant un gilet jaune durant les séances de questions au gouvernement. Le président de l’Assemblée, Richard Ferrand, a annoncé que des sanctions seront prises à son encontre.

    SO, FRANCE IS BURNING, BURNING, BURNING….
    AND MAY BE McROND WILL BE CATCHED SOO, AND ” KADAFFI-sed “…!

  2. Si tricher a été accepté et toléré de tout le monde en 2002(présidentielles), il serait devenu sans gêne un droit en 2018 pour ceux la qui ont eu à en bénéficier.

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