Depuis les évènements de mars 1995 qui ont abouti à la scission du parti, avec le départ des «dix» le 10 septembre 1995, le CNID enregistrait une vague de démissions aussi importante en octobre de la même année-Le président de la sous section CNID de l’hippodrome et secrétaire aux relations internationales du comité directeur démissionnait le 18 mai 1995. La section du Niger ralliait les dix –Et depuis, le parti du Soleil levant ne cesse d’enregistrer des vagues de démissions. Plus grave, hier les démocrates maliens unis par une identité de vue et d’action qui ont enduré toutes les souffrances ensemble souvent dans l’anonymat le plus total sont devenus les ennemis d’aujourd’hui consacrant tous leurs groupements politiques au pouvoir.
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Les crocs –en jambes sont devenus monnaie courante influant négativement sur le travail de l’appareil d’Etat et même des partis politiques concernés. Et ces luttes politiques pour ne pas dire politiciennes absorbent toutes leur énergie et ne donnent même pas le temps aux hommes politiques d’aller expliquer aux populations toutes les dispositions contenues dans notre constitution et autres textes fondamentaux.
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Le fauteuil du président du CNID Me Mountaga Tall, resté incontesté depuis le départ de ceux qu’il est convenu d’appeler les dix, animateurs aujourd’hui du PARENA, du BARA et du parti SADI, serait sérieusement convoité par N’Diaye Ba, ministre de l’Artisanat et du Tourisme, non moins Secrétaire général du CNID Faso Yiriwa Ton. Il s’est déjà donné les moyens pour écarter Me Mountaga Tall de la présidence du CNID.
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Les différents festivals qu’il a organisés lui ont permis de franchir un pas décisif vers la présidence du parti Soleil levant. Ces manifestations, souvent à dimension internationale, ont servi de tremplin au Secrétaire général du CNID pour damer le pion à Me Mountaga Tall. Avec les contacts, à la base, il s’est fait une image.
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C’est le ministre N’Diaye qui aurait des ambitions citoyennes. Il est l’artisan de l’adhésion de son parti au regroupement de l’Alliance pour le progrès et la démocratie (ADP). Une façon de contrecarrer la candidature Me Tall à l’élection présidentielle d’avril 2007.
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En bon déstabilisateur du parti du Soleil levant, le secrétaire général continue son œuvre après avoir entraîné Me Tall dans l’ADP. Il vient de l’humilier dans la cession de l’hôtel Mariétou Palace aux Libyens sur la place publique avec de vrais faux documents montés.
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A malin, malin et demi
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On oublie trop souvent que le CNID Faso-Yiriwa Ton souffre d’une maladie : le tribalisme. L’opinion nationale s’accorde à dire que c’est le parti des peulhs d’où la raison des vagues de démissions enregistrées. NDiaye Ba, en bon peulh, fin calculateur, a, dans un premier temps, chassé tous ceux qui pouvaient contrarier sa course dans son dessein.
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Dans un second temps, il a pu rapprocher et rallier le CNID au Mouvement citoyen et la dernière mise en scène en date fut la candidature de Me Tall au perchoir de hémicycle. Sur ce tableau, ce fut l’humiliation pour le précurseur du «kokajè». A ce rythme le parti du Soleil levant va vers sa perte. Et il n’est pas exclu que le ministre de l’Artisanat et du Tourisme dépose ses bagages chez Djibril Tangara, ex patron du Mouvement citoyen, afin d’animer la Force citoyenne pour la démocratie (FCD) avec ses partisans.
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Safounè KOUMBA
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29 octobre 2007
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