La décision du retrait de notre pays de la Cédéao n’était pas une première option souhaitée par Me Mountaga Tall. Il estime qu’on ne doit pas prendre des décisions engageant le devenir d’une nation sans en parler avec les nationaux. Toutefois, il ne compte pas jeter le bébé avec l’eau du bain, il entend s’investir pour que ce choix soit un succès et que le Mali ne sombre pas.
Me Mountaga Tall était l’invité du Grand jury, le jeudi 8 février dernier, sur Renouveau TV. Ce pionnier de la politique malienne se prononçant sur la décision prise par nos autorités de retirer le Mali de la Cédéao a fait part de son désaccord sur cette première option tout en ajoutant que dès lors qu’on est sorti, on doit travailler à ce que ça soit un succès.
Le président du Cnid dit avoir été témoin, de 2018 à aujourd’hui, des errements, des manquements de la Cédéao vis-à-vis du Mali. Selon lui, le statu quo n’était pas tenable, mais il aurait souhaité une option qui consistait à prendre le leadership de la refondation de la Cédéao à l’intérieur de la Cédéao avec l’appui des peuples de tous les pays de la Cédéao.
“Mon pays le Mali a décidé de sortir. Nous sommes dans une situation extrêmement difficile. La seule chose qui m’importe maintenant c’est de réfléchir, de travailler, de m’investir pour que ce choix soit un succès”, dit-il.
Me Tall s’éloigne de toute polémique sur l’opportunité, sur les questions de droit en affirmant que “le choix a été fait, si on ne soutient pas ce choix, le Mali va sombrer qu’à Dieu ne plaise et il ne sera pas dit que Mountaga n’a pas joué sa partition pour que ce choix soit un succès”.
Le président du Cnid se targue d’être un homme politique constant, cohérent qui se prononce toujours en fonction des hypothèses en gardant sa ligne. ” Je ne suis pas dans l’accommodation, je suis dans l’action pour mettre toutes les chances du côté du Mali”, martèle-t-il.
Sur la question de la création de l’Alliance des Etats du Sahel, il souhaite que l’AES ne s’isole pas et qu’elle travaille à recoudre le tissu abîmé. A l’entendre, l’AES c’est un noyau, “il va falloir travailler, faire de sorte que tout ce qui est reproché à la Cédéao soit corrigé au niveau de l’AES et travailler à ce que l’AES puisse demain englober plus de trois pays et qu’elle soit le point de départ d’un futur Cédéao”.
Ibrahima Ndiaye
Rebel, seuls les ânes ne changent pas si Baba Tall est devenu le leader pour défendre le Mali alors nous l’apprécions pour ce changement! Sois pas ridicule et statique mais Baba a choisi le bon cote maintenant alors nous allons le respecter pour cela!
Piètre versatile sénile ! Ce n’est un secret pour personne que tu n’as aucune conviction. Alors, n’essaie pas de noyer le poisson dans l’eau. Ridicule vieille carcasse… Tu es la honte de ta génération !
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Pensées rebelles.
@Kinguinranke
Voilà ce que tu écrivais en 2019 au sujet de celui que tu nommes BABA…
Kinguiranke 27 Mar 2019 at 15:03 PM sur Maliweb
Lire ici sur Maliweb.
Savoure bien ton ignoble versatilité de chauvin sénile. Comment peux-tu te prendre au sérieux après tout ça ?
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Pensées rebelles
MERCI BABA POUR TON LEADERSHIP ET TON PATRIOTISME SANS FAILLE!
@Kinguiranke
Va réélire ce que tes commentaires sur Maliweb quand ton pitoyable BABA défendait contre l’État malien un des accusés (et sulfureux ministre de la santé sous ATT) lors du procès du Fonds mondial. Aujourd’hui, tu n’as pas la moindre vergogne de traiter de patriote celui qui fut un fervent soutien et ministre d’IBK que tu voues pourtant aux gémonies en longueur de temps ici. Ta versatilité maladive t’enlève absolument toute bribe de crédibilité .
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Pensées rebelles.
A la lecture des élucubrations de ce quidam, on comprend pourquoi le peuple hait autant ses politiciens. Des gens versatiles qui savent si bien s’adapter à l’orientation du vent, et sans scrupule… Honte à la bassesse intellectuelle de mauviette politique !
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Pensées rebelles.
https://www.youtube.com/watch?v=bW1GKhjgx_E
“A l’entendre, l’AES c’est un noyau, “il va falloir travailler, faire de sorte que tout ce qui est reproché à la Cédéao soit corrigé au niveau de l’AES et travailler à ce que l’AES puisse demain englober plus de trois pays et qu’elle soit le point de départ d’un futur Cédéao”.”
Oui, l’AES, un noyau dur, mais il faut absolument éviter l’élargissement de l’AES qui comprendrait une organisation régionale de plus de 4 à 5 membres.
Il faut tendre vers la qualité et non vers la quantité. Cela est aussi une des leçons qu’on doit tirer de notre aventure dans la CEDEAO qu’on a cédée à l’eau.