Comme à l’accoutumée, année pour année, Me Mountaga Tall, le Président du Congrès National d’Initiative pour la Démocratie (CNID-FYT), était face à la presse, le 26 janvier 2022. C’est pour procéder à la traditionnelle présentation de meilleurs vœux du nouvel an aux Acteurs du secteur. Un exercice érigé en rendez-vous annuel entre les Leaders politiques et les Hommes des médias du Mali dont Me Tall en l’inventeur.
A l’occasion du nouvel AN 2022, devant un parterre de journalistes de la presse nationale et internationale, Me Mountaga Tall, Président du parti CNID-FYT, a formulé des prières spéciales pour le Mali et a lancé un appel objectif aux Acteurs, aux Autorités de la transition et à la Communauté nationale. C’est au siège du Patronat du Mali.
Pour cette 23e année consécutive, le Président du CNID-FYT s’est illustré en ardent Défenseur de la Liberté de l’expression et des principes démocratiques durement acquises à l’issue de la Révolution de Mars 1991 dont il fut un des Artisans politiques. « Vous en témoignerez, je n’ai cessé de soutenir ici avec constance, voire entêtement, la dépénalisation des délits de presse. Mais j’ai aussi soutenu que la dépénalisation des délits de presse ne saurait se confondre avec l’irresponsabilité des acteurs des médias qui doivent répondre des manquements dont ils se rendraient coupables soit par l’opprobre de leurs pairs qui pour moi est la pire des sanctions, soit par des condamnations pécuniaires appropriées.
Je le répète aussi, les pouvoirs publics vous doivent protection dans l’exercice de votre métier qui n’est pas exempt de risque ainsi que le fait ressortir, année après année, le classement de la liberté de la presse de « Reporters Sans Frontières », a-t-il rappelé avec les mêmes fortes convictions. Il a souligné que l’enlèvement et l’assassinat de Birama Touré et des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon (enlevés et assassinés, à Kidal, le 2 novembre 2013) doivent être élucidés.
Actualité et constance politique et idéologique obligeant, Me Tall a mis l’occasion à profit pour réitérer sa position par rapport à la crise que traverse le Mali depuis 2012.
Ainsi, il déclare que le Mali, depuis la rectification de la trajectoire de la transition en mai 2021, a engagé un combat multiforme pour sa sécurité mais aussi pour le respect strict de son indépendance, de sa souveraineté et de sa dignité.
Pour ces combats déterminants pour l’avenir et le devenir de notre pays vous avez joué et vous êtes appelés à jouer un rôle crucial, déterminant.
Sans ambages, Me Tall a déploré les sanctions de la Communauté internationale en vigueur contre le Mali, depuis le 9 janvier dernier. Des sanctions qu’il trouve « injustes, inacceptables et disproportionnées, … ».
En guise de propositions concrètes de sortie de cette crise, Me Tall invite ses Concitoyens à s’élever au-dessus de leur colère légitime pour revenir le plus rapidement possible à la normalité et à la fraternité dans la case commune. Car, selon ses propres termes, c’est le Mali est un Peuple fort, une vieille Nation. Il a, en somme, invité les Autorités de la transition à ne pas fermer les portes de la discussion qu’il faudra, cependant, mener sur des bases très claires.
A l’instar du Colonel Assimi Goïta et Dr Choguel Kokalla Maïga, Me Tall précise davantage que « le socle de toute discussion devrait être la reconnaissance et le respect par tous de l’indépendance, de la souveraineté du Mali, de l’honneur et de la dignité des Maliens ».
Enfin, Me Tall a qualifié d’un formidable défi qui a pu être relevé avec brio malgré certaines insuffisances inhérentes à toute œuvre humaine. « Relever notre patrie et lui redonner sa dignité d’antan est le sens ultime de notre combat », a-t-il conclu.
Djankourou