L’imbroglio institutionnel dans lequel notre pays est plongé depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier n’est pas prêt de finir. Au moment où le FDR demande la démission du Premier ministre Cheick Modibo Diarra, des organisations et regroupements socio-politiques se sont coalisés pour demander la tenue d’une concertation nationale avant la formation du gouvernement d’union nationale. C’était au cours d’une conférence de presse que leurs responsables ont animée le jeudi 9 août dernier à la Maison de la Presse.
Tout le monde pensait que la formation du gouvernement d’union nationale marquerait la fin de la crise institutionnelle dans notre pays. Mais, depuis l’annonce de cette décision, prise la Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO, suivie par tous les partenaires techniques et financiers du Mali, le FDR a pris les devants pour réclamer le départ de l’actuel Premier ministre Cheick Modibo Diarra, au grand dam des autres composantes de la classe politique et de la société civile.
Comme si cela ne suffisait pas, des organisations et regroupements socio-politiques, parmi lesquels la Convergence pour sauver le Mali (CSM), dont est membre Me Mountaga Tall, viennent de faire une Déclaration (lire ci-dessous) dans laquelle ils demandent la tenue d’assises nationales avant la formation du gouvernement d’union nationale. Au cours de cette rencontre avec les hommes de média, dont Me Tall était l’un des animateurs, il a déclaré, en qui concerne la démission du Premier ministre, que celui-ci ne peut pas démissionner parce qu’un seul regroupement ou un seul parti politique le demande.
«Si le Premier ministre démissionne parce qu’un seul regroupement ou un parti politique le demande, il n’y aura jamais de Premier ministre. Parce qu’il n’y a pas de Premier ministre qui ne soit pas contesté». Il faut rappeler qu’outre la CSM, l’Alliance pour le Renouveau du Mali / Rien que la Société civile (ARM/RSC), la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali (COPAM), les Forces pour la Réconciliation, la Démocratie et la Paix ‑ Mali Ko, le Front pour le Mali et la République (FMR), Joko ni Maaya et le Regroupement IBK Mali 2012 font partie des membres de cette coalition.
Selon leur porte-parole, Bocar Moussa Diarra, leur souhait est que les Maliens s’asseyent pour se parler. Ils sont convaincus que cette concertation permettra de lever toutes les équivoques en ce qui concerne la bonne marche de la transition. A sa suite, Me Tall a précisé qu’ils ne sont pas dans des querelles de personne. De son point de vue, leur principal souci, c’est la stabilité du pays. C’est pourquoi il a estimé qu’on doit aller à la concertation nationale avec le gouvernement existant. Car ils estiment que l’urgence actuelle n’est pas la formation du gouvernement.
«C’est la concertation nationale qui permettra de donner une légitimité aux propositions que le Président par intérim aura formulées. Nous ne sommes pas contre quelqu’un. Notre souci, c’est que l’on ait une transition apaisée. Et, quand les Maliens vont se parler, ce qui sortira de ces assises sera accepté par tous et la transition va se dérouler sans problème», a expliqué l’éminent avocat, Président du CNID Faso Yiriwa Ton.
Il faut noter qu’aux côtés de Me Tall et de Bocar Moussa Diarra, il y avait également, le Président de la COPAM, Ousmane Amion Guindo, Nancouma Kéita du RPM et Adama Traoré de la COPAM.
Youssouf Diallo
Déclaration commune
Nous, Organisations et Regroupements socio‑politiques soussignés:
‑ Alliance pour le Renouveau du Mali / Rien que la Société civile (ARM/RSC)
‑ Coordination des Organisations Patriotiques du Mali (COPAM)
‑ Convergence pour Sauver le Mali (CSM)
‑ Forces pour la Réconciliation, la Démocratie et la Paix ‑ Mali Ko
‑ Front pour le Mali et la République (FMR)
‑ Joko ni Maaya
– Regroupement IBK Mali 2012
Profondément meurtris par les souffrances quotidiennement endurées par nos frères et sœurs déplacés, réfugiés ou pris en otage au Nord de notre pays par des groupes rebelles, mafieux ou intégristes;
Conscients que c’est par une transition apaisée, stable, inclusive et équilibrée que le Mali parviendra rapidement au retour à un ordre Constitutionnel effectif, après des élections transparentes, démocratiques, participatives;
Rappelant le Protocole d’Accord signé entre nos regroupements le 06 juillet 2012 à la Maison des aînés de Bamako;
Rappelant en outre les engagements pris par l’ensembles des forces vives de la nation, à l’initiative des femmes du Mali, devant les familles fondatrices de Bamako, le Haut Conseil Islamique du Mali et les communicateurs traditionnels, le 22 juillet 2012;
Après une analyse approfondie de la situation sociopolitique au Mali; du bilan de l’action gouvernementale présenté par le Premier Ministre Cheick Modibo Diarra; du message à la nation du Président de la République par intérim Dioncounda Traoré; des propositions de sortie de crise formulées par différents regroupements socio‑politiques; de la Constitution de la République du Mali du 25 février 1992, de l’Accord ‑ cadre du 06 avril 2012 et des décisions et avis des hautes juridictions maliennes:
Saluons le retour au Mali du Président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, et lui souhaitons un prompt et complet rétablissement;
Réaffirmons notre attachement à la Constitution de la République du Mali du 25 février 1992, à l’Accord‑cadre du 06 avril 2012 et aux décisions et avis de la Cour Constitutionnelle du Mali, qui doivent être respectés par tous;
Prenons acte des propositions formulées par le Président de la République par intérim dans son message à la nation du 31 juillet 2012;
Constatons cependant que le Président de la République par intérim ne peut mettre en application les propositions qu’il a formulées sans la validation des forces vives de la nation, dans le cadre d’une concertation nationale;
Réitérons en conséquence au Gouvernement la demande de l’organisation dans les meilleurs délais possibles d’une concertation nationale entre toutes les forces vives de la nation, conformément à l’Accord‑cadre du 6 avril 2012;
Saluons les consultations entamées par le Président de la République par intérim pour le renforcement de la cohésion nationale;
Rappelons qu’il revient au Premier Ministre la prérogative constitutionnelle de former le Gouvernement d’union nationale équilibré et inclusif;
Invitons les principaux organes de la transition à une saine collaboration, pour une transition stable et apaisée, en vue de la libération rapide des régions occupées;
Comptons sur le sens des responsabilités et de l’Etat de chacun pour raffermir l’unité nationale et éviter au Mali de nouvelles aventures;
Exhortons le Directoire du cadre de concertation mis en place par nos regroupements à tout mettre en œuvre avec le Gouvernement pour la convocation urgente de la concertation nationale.
Fait à Bamako, le 07 août 2012
Merci Me Tall pour ton patriotisme. Le seul groupement cest le FDR il faut seulement voir sa composition pour se rendre compte de leur objectif: Tieble, Tapo, Iba, Koita, Mme Diakite, Mr Diakite et autres aciens hauts fonctionnaires immoraux… ça en dit assez long…10% de maliens ne les suivent pas.
Par principe toute recomposition ou reconstitution de gouvernement, par nécessité de changement politique, demande au préalable, la démission du chef de gouvernement. Quitte, au Président de la république de renouveler sa confiance après sa démission. La démocratie a des facettes que personnellement je ne cerne pas du tout.
c est des voleurs il faut les arrêter et les juder
il faut qu’il reste à la plaque, il ne sont pas dignes ni honnete, toute personne qui accepte utiliser l’argent du contribuable à sa propre fin est un voleur qui doit être arrêter et juger.
Alleluya!!!!Alleluya!!!Alleluya!!!
Dieu a entendu nos prières CMD reconduit contre le gré des prédateurs de la nation. Vivement le Gouvernement d’Union Nationale avec ou sans le FDR car ils avaient menacé de ne pas faire partir du Gouvernement si jamais CMD venait à être reconduit. Ah j’allais oublier qu’il faut toujours exigé plus pour avoir le minimum. Mr le PM ait pitié de ces misérables leurs enfants étudient à l’extérieur au frais du contribuable,leurs familles se soignent soit au Maroc soit en France sans oublier les belles vacances au soleil.
Dieu sauve le Mali!!!
J’ai pris le même vol avec un de ces apatrides en 2010 quant il amenait ses enfants je ne sais où, de Bamako à CASA ils me faisaient rire tellement ils sont zélés.
Voyons maintenant si c’est une question de nécessaire participation au Gouvernement ou de principe républicain.
Cher PM de plein pouvoir:pitié, pitié pour eux ils ont trop de dépenses pour rester à la plaque.
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