Hier, mercredi 11 janvier 2023, le Président du Congrès National d’Initiative Démocratique (CNID-Faso Yiriwa Ton), Me Mountaga Tall, a présenté ses meilleurs vœux de l’année 2023 à l’ensemble de la presse malienne. La cérémonie de présentation des vœux a eu lieu à la Maison de la presse du Mali (Bamako), en présence du Président de la Maison de la Presse, Bandiougou Danté ; des représentants des faîtières de la presse ; des militants et sympathisants du parti CNID-FYT et d’autres personnalités. Au cours de cette cérémonie, Me Tall a mis l’accent sur la situation sociopolitique, économique et sécuritaire du Mali. Il reconnait la légalité et la légitimité du président de la transition, Assimi GOÏTA de procéder à l’élaboration d’une nouvelle constitution au Mali. Cependant, Me Tall indique que le projet de constitution publié par le gouvernement en 2022 a des faiblesses. «Ce projet de constitution a des faiblesses, parfois des incohérences, pire, certaines dispositions peuvent nous conduire à une crise politique. Nous avons attiré l’attention là-dessus, nous avons fait des propositions de corrections…», a déclaré Me Tall.
Après l’exécution de l’hymne du parti CNID-FYT, les mots de bienvenue du Président de la Maison de la Presse, Bandiougou Danté et les témoignages de l’ex- président de l’ASSEP (L’Association des Éditeurs de Presse Privée), Bassidiki Touré à l’endroit de Me Tall, le Président du CNID-FYT a procédé à la présentation des vœux à la presse. Selon Me Mountaga Tall, la presse est irremplaçable en démocratie. Parlant de la situation du pays, il a fait savoir que certains spéculateurs n’ont pas hésité à empocher les subventions de l’Etat tout en maintenant les prix des produits de première nécessité à des prix prohibitifs.
Pour lui, nul ne peut aujourd’hui contester un acquis important, inestimable de la Transition à savoir la Fierté retrouvée d’être Malienne ou Malien. « Nous devons désormais consolider les grands chantiers que sont l’instauration de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, les réponses à apporter à la demande sociale, de meilleures performances économiques, l’accélération des réformes politiques et institutionnelles et de la lutte contre la corruption, l’apaisement du climat sociopolitique et la reprise de notre place dans le concert des nations. Ces chantiers sont d’ailleurs tous contenus dans les résolutions des Assises Nationales de la Refondation et il est loisible à cet égard, nonobstant certains retards susceptibles d’être résorbés, de noter des avancées dans la mise en œuvre du chronogramme général de la transition », a-t-il dit.
Avant de mettre l’accent sur le processus d’élaboration de la nouvelle Constitution, de la tenue de la conférence sociale dans le domaine du travail qui devrait logiquement réduire substantiellement les conflits sociaux, la mise en place de l’AIGE qui est le socle sur lequel sera bâti tout le processus des consultations programmées dont le referendum constitutionnel en premier. « Nombre de nos compatriotes émettent des doutes sur notre capacité à organiser tous les scrutins prévus. Nous devons d’abord travailler pour mettre de notre côté tous les atouts pour une bonne organisation des différentes échéances électorales. Il faut à cet égard d’abord et avant tout rendre l’AIGE rapidement opérationnelle.
Enfin, il faut travailler dur pour que les citoyens croient en l’importance de leurs bulletins de vote et adhèrent au processus électoral, qu’ils aient un accès facile et sécurisé aux bureaux de vote et une claire compréhension des techniques de vote…Il serait possible de relever le défi d’organiser des élections inclusives, transparentes, régulières et dont les résultats seront acceptés par tous », a souligné Me Tall. Il s’est réjoui de la solution diplomatique ayant permis de regeler l’affaire des 49 militaires ivoiriens qui étaient détenus au Mali. «Malgré d’incontestables acquis, tout n’est pas rose ; loin de là ! En effet, des pesanteurs voire des menaces planent sur notre pays. Ils ont pour nom, les difficultés d’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation, la persistance de la corruption, l’impunité, la baisse du pouvoir d’achat et aussi les sanctions occultes qui frappent notre pays en raison de nos choix », a-t-il dit.
Me Tall a signalé que la vie publique au Mali est caractérisée aujourd’hui par un profonde remise en cause de la gouvernance avec au premier rang la classe politique dont le comportement de certains leaders a fortement altéré l’image des hommes politiques.
Répondant aux questions des journalistes, Me Tall a souligné que le président de la transition, Assimi GOÏTA, a la légalité et la légitimité de procéder à l’élaboration d’une nouvelle constitution au Mali. Cependant, il indique que le projet de constitution publié par le gouvernement en 2022 a des faiblesses. «Ce projet de constitution a des faiblesses, parfois des incohérences, pire, parfois certaines dispositions peuvent nous conduire à une crise politique. Nous avons attiré l’attention là-dessus, nous avons fait des propositions de corrections. Nous ne savons ce que l’équipe de rédaction finale va faire, nous verrons le produit définitif», a conclu Me Mountaga Tall.
Aguibou Sogodogo
Si le projet peut créer des problèmes, alors il faut l abandonner alors.
Non KEITA il faut corriger les problèmes en trouvant des solutions, nous demandons a Mountaga, Zou, Modibo Sidibe, Tieblen, Moussa Joseph, Marimanthia et Youssouf et Daba Diawara de nous dire la ou ils ont identifie des incohérences et des faiblesses et qu’ils proposent des amendements et des solutions qui seront prises en compte par le comité charge de l’écriture de la nouvelle Constitution et puis nous allons de l’avant. Mais rester avec la Constitution de 1992 photocopie de la Constitution de la maudite France ce serait rester avec les memes grandes incohérences, les memes grandes faiblesses que les gouvernements d’AOK, ATT, AOK et IBK ont tente de corriger. Soyons ouverts et accomplissons notre devoir de patriotes! A bon entendeur, salut!
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