A l’occasion du 31ème anniversaire de la création du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid- Faso Yiriwa Ton), le président du parti, Me Mountaga Tall, a rendu public un communiqué dans lequel il revient sur le processus de démocratisation de notre pays.
A l’entame, il a laissé entendre que ce 31ème anniversaire de la création de son parti est marqué par un contexte de sanctions injustes et illégales prises contre le Mali à la quête de sa souveraineté et de son indépendance confisquée et de sa dignité bafouée. Selon lui, un tel contexte ne laisse aucunement place à la fête, mais appelle au contraire à la réflexion et à l’engagement. C’est pourquoi, dit-il, le Cnid-Fyt a célébré son anniversaire dans la sobriété, mais aussi avec la ferme conviction que le Mali, sous peu, dans la dignité, reprendra toute sa place dans le concert des nations. “C’est le 25 et le 26 mai 1991, que des combattants de la démocratie et de la liberté, issus essentiellement du Cndi-Association, un des fers de lance de l’instauration de la démocratie au Mali, mais aussi de tous les secteurs socioéconomiques, culturels, religieux, des hommes, femmes, jeunes, aînés et de tous les cercles et régions du Mali et de la diaspora se sont réunis à Bamako pour mettre sur les fonts baptismaux le Congrès national d’initiative démocratique (Cndi – Faso Yiriwa Ton)”, a rappelé le président du parti.
Au même moment, poursuit-il, la décision a également été prise de maintenir le Cnid- Association en tant qu’entité indépendante de veille sur la démocratie, en tant que sentinelle vigilante et déterminée. Ainsi, débutait la fabuleuse histoire d’un parti politique dont les singularités nombreuses se sont révélées et affermies au fil de ses trente années d’existence et qu’il s’engage à renforcer à l’aube de sa quatrième décennie.
A ses dires, la singularité d’une formation politique dont la vocation est de conquérir et d’exercer le pouvoir à pouvoir dire non chaque fois qu’il en allait de l’intérêt du Mali au détriment de tout calcul partisan. “Ils en furent ainsi lors du refus d’intégrer certains gouvernements (en 1992 et en 2020), de demandes de retrait de gouvernements (en 1995 et en 2017), de refus de cautionner des élections frauduleuses comme en 1997 et récemment en 2020 quand le parti déclarait préférer perdre des députés plutôt que de perdre ses idéaux, le Cnid-Fyt a décidé d’assumer son choix de mettre les intérêts et la protection des maliens (sécurité sanitaire, protection des personnes et de leurs biens, intégrité des élections, cohésion nationale) au-dessus de ses intérêts partisans et politiques”, a martelé Me Tall. Et d’ajouter que le Cnid – Faso Yiriwa Ton a refusé de soutenir des initiatives liberticides ou non républicaines même lorsqu’il était au Gouvernement (projet de révision constitutionnelle de 2017). Toujours sur la question de la singularité, il dira que le Cnid – Faso Yiriwa Ton qui, aux affaires, a su contribuer positivement à la marche en avant du Mali sans tremper dans des affaires nauséabondes de corruption ou autres enrichissements illicites.
A le croire, le Cnid – Faso Yiriwa Ton, c’est aussi une fabuleuse contribution à la consolidation de la démocratie au Mali à travers de nombreuses initiatives parlementaires dont la première question orale à un ministre, la première question écrite à un ministre, la première interpellation du Gouvernement devant le Parlement, la première motion de censure contre le Gouvernement, la première proposition de Loi au parlement malien , le Statut de l’Opposition , la légalisation du mariage religieux ou encore la double nationalité. “Les causes des Femmes et des Jeunes sont et demeurent au cœur de l’action du Cnid – Faso Yiriwa Ton dont les premières vice-présidentes sont des femmes depuis plus de deux décennies sans compter leur nombre élevé au sein de la direction du parti à des postes de responsabilité éminente dont le Secrétariat général”, a-t-il fait savoir. Aux dires de Me Tall, le Cnid – Faso Yiriwa Ton s’enorgueillit aussi d’être le seul parti politique au Mali à avoir fait élire deux fois les plus jeunes députés et deux autres fois les plus jeunes maires du Mali. Surtout en trois décennies, le Cnid – Faso Yiriwa Ton n’a été absent d’aucun combat pour la démocratie et la République. “Sa présence a ainsi été constante auprès des journalistes pour la Liberté de la presse, auprès des personnes abusivement arrêtées, poursuivies ou détenues etc… Le Cnid – Faso Yiriwa Ton a accepté de payer un prix exceptionnellement élevé pour tous ces combats en assumant, sans plier, les conséquences d’une répression féroce contre ses dirigeants et militants : arrestations, déportations, incendies, exclusion des postes de responsabilité de ses cadres et des marchés publics de ses opérateurs économiques”, a-t-il déploré. A toutes ces épreuves, ajoute-t-il, les militants du parti ont fait preuve non seulement de résilience, mais aussi d’engagement total.
Il mentionne, dans son communiqué, que le Cnid – Faso Yiriwa Ton, c’est la rectitude politique, éthique et morale tout au long de son parcours : jamais de trahison, de reniement, de retournement de veste ou de manquement à la parole donnée.
“L’engagement pour le Mali du Cnid-Faso Yiriwa Ton, adossé à ces fortes convictions, a amené notre parti à s’engager pleinement dans le combat mené par le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-Rfp) pour sauver le Mali et assurer sa refondation dans sa dignité, son indépendance et sa souveraineté retrouvées”, a-t-il déclaré. Selon lui, cet engagement se poursuit sans tambour ni trompette, mais dans une remarquable efficacité dans la gestion et soutien à la Transition. “C’est ce parcours que le parti célèbre aujourd’hui et qu’il s’engage à perpétuer en maintenant le cap”, a-t-il conclu. Boubacar PAÏTAO
Merci Baba, nous te reconnaissons comme patriote et comme Malien! Tu as toujours garde ;a tete sur les epaules!
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