Me Mountaga C. Tall, au cours de sa présentation de vœux de nouvel an à la presse la semaine dernière, a éclairci la position du Cnid-Fyt sur l’une de fortes recommandations des Assises nationales de la Refondation : la réduction du nombre de partis politiques, aujourd’hui au nombre de 250 partis politiques.
Après plus d’un mois de la tenue des Assises nationales de la Refondation, les échanges se poursuivent sur ses fortes résolutions. Membre du comité stratégique du M5-RFP, le Cnid-Fyt dit se reconnaître dans les recommandations issues de ses assises. L’épineux point qui ne fait pas l’unanimité chez tous les groupements politiques nouvellement créés. Le nombre pléthorique des partis politiques.
Les participants aux assises ont, en effet, recommandé « la réduction du nombre de partis politiques en appliquant des conditions restrictives de création et de financement ».
Au cours de sa traditionnelle présentation de vœux à la presse de cette année, Me Mountaga C. Tall a expliqué les raisons de ce choix : « la vérité est que nous avons eu des textes à la fois permissifs et incitatifs qui ont invité à la multiplication des partis politiques sans aucun garde-fou », a-t-il laissé entendre. Et d’ajouter : « Il y a eu des phénomènes de toutes natures et parmi ces phénomènes, le plus cocasse est que ceux qui créent les nouveaux partis demandent que les gens se rassemblent », a poursuivi Me Tall.
Sur la raison d’être des 250 partis politiques au Mali, le président du troisième parti officiellement au Mali est convaincu que « l’émiettement ne peut pas servir la cause du Mali ni des partis politiques ».
Me Tall a plaidé pour le regroupement « de tous les partis politiques, convenir des garde-fous ensemble et ramener le nombre de partis politiques à des proportions acceptables ». Sans, a-t-il insisté, « jamais toucher au principe du multipartisme intégral ».
Des critères diligemment choisis et partagés pourraient y conduire, selon Me. Mountaga Tall.
Kadiatou Mouyi Doumbia