Après sa réserve permettant au ministre porteur du projet de révision constitutionnelle, Me Kassoum Tapo, de mieux communiquer, la majorité est sortie de son silence. Elle entend investir le terrain pour démolir ce qu’elle appelle la désinformation de la campagne anticipée de l’opposition. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse le 12 juillet, au Patronat du Mali.
Cette semaine et celle prochaine seront décisives au Mali. Car les partisans du «OUI» et du «NON» au référendum engageront une bataille rangée pour défendre leur position respective. Restée longtemps silencieuse par rapport à la révision de la Constitution, la majorité présidentielle est dans une logique de reconquérir le terrain jusque-là dominé par l’opposition. C’est du moins ce qu’il faut retenir de la conférence de presse animée par les cadres de la majorité présidentielle.
Dans son intervention, le ministre des Transports, secrétaire général du Rassemblement pour le Mali, Me Baber Gano, a indiqué que l’initiative du projet de révision est une prérogative du Président de la République. Mais, depuis l’engagement de la procédure du référendum, a-t-il souligné, il n’y a eu que de la calomnie, la diffamation et la tentative de déstabilisation du régime par l’opposition qui tente de manipuler une partie de la société civile. Le silence du gouvernement face à ces actes de sabotage n’était pas une peur encore moins une abdication. « Nous attendions que la population s’approprie le projet à travers la communication du ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, porteur du projet. Ce, afin de respecter une certaine réserve qui s’imposer à nous. Nous sommes arrivés à une étape où nous n’avons plus cette exigence de réserve; nous allons descendre sur le terrain pour démolir les intoxications de l’opposition », fera-t-il savoir.
Après avoir salué la sagesse du parlement pour l’adoption du projet de révision de la loi fondamentale, Me Gano a rappelé les grandes lignes de la nouvelle loi. Qui, selon lui, corrige les insuffisances et renforce la démocratie. Aussi, elle satisfait nos engagements vis-à-vis de la communauté internationale tout en garantissant l’unité, l’intégrité territoriale, le caractère républicain et laïc de l’Etat. Aucune disposition fondamentale n’a été touchée. Partant, le principal conférencier rappelle que nous ne pouvons pas sortir de l’accord de paix qui a abouti au cessez-le-feu. Aussi, poursuivra-t-il, cet accord de paix issue du processus d’Alger est la suite d’une recommandation de celui de Ouagadougou qui prévoyait l’ouverture de dialogue avec les groupes armés juste deux mois après la prise de fonction du nouveau Président de la République. Dans son argumentaire, la majorité estime que nous sommes tenus à respecter ses engagements internationaux. Et qu’aucune malice ne doit nous distraire. Surtout qu’aucune contrainte ne nous empêche de réviser notre Constitution dont la nécessité a été maintes fois exprimée par tous les présidents de l’ère démocratique. Face à ce besoin cuisant, le secrétaire général du RPM s’indigne de « l’agitation stérile » de l’opposition. Estimant que ses arguments relatifs à la violation de l’article 118 et l’imaginaire promotion de l’homosexualité ne tiennent pas. Aucune disposition de la Constitution ne fait allusion à l’homosexualité. « Qu’on n’insulte pas notre intelligence», s’offusque-t-il. Sambi Touré, secrétaire à la communication de renchérir : « il n’y a pas de pédé au RPM ».
S’agissant de la constitutionnalité du projet, Me Gano dira que la Cour constitutionnelle ayant rendu son arrêt, affirmant sa conformité avec la Constitution, ce débat est clos. Les erreurs matérielles constatées par la Cour seront corrigées. « En républicain et démocrate, tout le monde doit respecter la loi en se soumettant à la décision de la Cour constitutionnelle qui est sans appel. Malheureusement, l’opposition est dans une logique insurrectionnelle et continue d’intoxiquer la population. Face à cela, l’autorité de l’Etat doit s’affirmer et va s’affirmer », a déclaré Me Baber Gano, secrétaire général du RPM.
Me Gano sonne la mobilisation
A en croire le secrétaire général du RPM, l’opposition est aussi dans une logique de un test de mobilisation. Elle veut tester notre capacité de réaction et de mobilisation face à son plan machiavélique. « Ne nous laissons pas faire. Je suis en première ligne de combat. Descendons sur le terrain pour démolir l’intox. Montrons leur que nous sommes là et que nous n’abdiquerons », galvanisera-t-il ses troupes. Partant, il a décliné les grandes lignes d’actions de la majorité pour la sensibilisation afin que le maximum de Maliens adhère au projet de révision constitutionnelle.
Faut-il le souligner, dans son intervention, Me Gano a fait un «clin d’œil» au chroniqueur Ras Bath. A l’en croire, comme celui-ci n’a pas de personnalité, il s’attaque aux grandes personnalités pour ce faire un nom. Il le fait, dit-il, sur financement des réseaux que nous connaissons.
Oumar KONATE
Me Baber Gano aux Opposants à la tenue du Referendum : «L’autorité de l’Etat doit et va s’affirmer»
OU? A BAMAKO? SI TU AS DES COUILLES VA AFFIRMER CETTE AUTORITE A KIDAL,
IMBECILE. ON DIRAIT QUE T’AS DE LA BOUSE DE VACHE DANS TA CABOCHE.
Ras bath est de partance en Espagne explique au Malien de l’exterieur les tripatoillages de la constitution .Bon vent .
Comment organiser des élections dans un pays ou le gouvernement ne contrôle pas le 1/3 de son territoire; de niono en passant par la zone inondée jusqu’à kidal cette partie pays ne pourront pas voter si c’est pas les chefs de cercles où de régions
Les maliens ne sont pas contre mais la sécurité d’abord
Attention, attention, attention pour IBK et son entourage, une constitution acquise au prix du sang de centaines de malien ne peut pas être troquer facilement contre un accord qui ne concerne que moins de 5% de la population malienne. Il faut que les adeptes du oui sachent cela, sinon ce serait le chaos. La puissance divine ne permet pas que moins de 5% de la population s’accapare et foule au sol une œuvre obtenue dans la souffrance et dans le sang de maliens tombés sous les balles d’une dictature de plus de deux décennies. Il y a certes, la volonté et la vision des hommes d’IBK et et de son entourage, mais il y a aussi la volonté divine qui reste qui reste plus que jamais la seule vérité réalisable. Q’IBK et son entourage le veulent ou pas Allah reste le seul déterminant dans cette volonté de changer ou non cette fameuse constitution de février 1992.
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