Des maux et des mots : De la langue comme du cœur

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Des maux et des mots : Profession politicien
Idrissa Diouf

Un homme à qui on avait demandé de citer les deux organes de l’homme les plus nobles répondit sans hésiter que ce sont la langue et le cœur. Au même individu on demanda ensuite les deux organes les plus mauvais et sans varier, il répondit la langue et le cœur. Lorsqu’on lui demanda pourquoi il avait répondu ainsi il déclara que ces deux organes sont tout chez l’homme dans la mesure où quelqu’un qui a un mauvais cœur et qui ne sort de sa bouche aucun propos allant dans le sens de la paix et de la quiétude était en lui-même un foyer de tension et une source de désolation. Il n’en est pas de même pour celui dont le cœur souhaite le bonheur pour tous et prononce à tout moment des paroles d’apaisement tout en invitant ses semblables à s’unir et à s’aimer.

 

Les propos que je tiens dans cette chronique sont une invite à l’unité autour de notre pays qui a souffert des maux les plus douloureux mais qui tient encore tel le roseau qui disait dans la fable «je plie mais ne rompt pas». La résistance de notre grand pays s’expliquerait selon certains par les bénédictions des hommes et femmes de Dieu y ayant vécu ou même y vivant présentement. Je pense que tous ceux qui ont le souci de la paix dans le Mali ont un même projet et peuvent par conséquent travailler la main dans la main pour l’avènement de cette paix. Ce n’est qu’ainsi que chacun trouvera son bonheur dans un pays apaisé qui va pouvoir se consacrer à relever les nombreux défis de l’heure qui sont, en plus du développement, les questions brulantes de sécurité tant du Nord du pays que de l’ensemble du territoire, de santé et d’éducation pour en citer quelques-uns.

 

Et comme nous faisons immersion dans nos croyances, il est opportun de rappeler que Dieu ne paye pas en mal le bienfait et vice-versa. Comme pour dire que nul ne doit être surpris de ce qui pourrait lui arriver de bon ou de mauvais après avoir posé ses actes. C’est donc avec humilité que les tenants de pouvoir doivent accepter les critiques provenant des opposants et de la société civile qui sont ainsi des contre-pouvoirs jouant en fait leur rôle. C’est parce que vous gérez la chose publique que les autres composantes de société ont un droit de regard et vous réclament une exigence de transparence.

 

D’autre part cependant, le rôle de l’opposant qui est bien reconnu en démocratie doit s’exercer dans la plus grande courtoisie, sans aucune forme de violence. Ni du côté du pouvoir ni de celui des opposants ou de la société civile d’ailleurs. Pour ce faire, des espaces d’échanges et de dialogue doivent être convenus à des moments donnés. Il y va de l’intérêt de tous, car tout dirigeant aimerait avoir aussi la quiétude pour exécuter son projet de société et tenir les promesses pour lesquelles ses concitoyens lui ont fait confiance. Mais qu’on ne s’y méprenne point, le peuple est seul juge à l’heure du bilan qui se trouve être les échéances et il a sa grille de lecture qui se trouve être le choix des responsables qui rassurent et qui ne sont pas des va-t’en guerre… Comme pour revenir aux notions sacrées de paix et de quiétude.

Qui va vivra va verra….

Idrissa DIOUF

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1 commentaire

  1. Ces comportements sont édictés par les comportements de l’entourage, on devient mauvais quand l’entourage se comporte mal en toi. Le cœur devient bon quand on est en face de bonnes personnes et devient mauvais quand on est face de mauvaises personnes. On dit de bonne choses quand on est en face de bonnes personnes et vice versa.

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