La réunion du cadre de concertation ministre de l’Administration territoriale-partis politiques s’est tenue le mercredi 31 janvier 2018 dans la salle de conférences du département. La rencontre, présidée par le ministre Mohamed Ag Erlaf, a enregistré la présence des ténors de la classe politique comme Soumaïla Cissé de l’URD, Tiébilé Dramé du Parena, Ousmane Koné, Mahamane Baby du RPM, Ousmane Ben Fana Traoré du PCR, entre autres, les représentants de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et la Délégation générale aux élections (DGE).
L’ordre du jour, avait introduit le chargé de mission Souleymane Diallo, était relatif aux échanges sur le processus électoral de 2018 en vue de “recueillir les propositions, remarques et critiques des partis politiques en référence à la lettre n°057/PM-CAB du 17 janvier 2018”.
Le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf, a remercié les présidents et les représentants des partis politiques pour leur présence. Qualifiant cette session inaugurale de l’année 2018 “année presque entièrement électorale”, il a partagé avec l’assistance l’objet de la rencontre qui vise à insuffler une nouvelle dynamique dans le cadre des concertations à travers les points relatifs à l’impact des consultations sur les décisions du gouvernement en matière électorale, la détermination d’un format qui permettra aux experts qui seront désignés par les partis politiques de travailler à la réalisation des recommandations qui seront issus des cadres de concertations, la fréquence des réunions du comité d’expert.
Les débats ont porté essentiellement sur la bonne organisation des élections, l’audit du fichier électoral, l’état d’exécution des préoccupations soulevées lors des précédents cadres de concertation, l’implication de l’opposition politique dans tout le processus électoral, les commissions de centralisation dans les cercles, la situation sécuritaire du pays, la reconnaissance des groupements politiques du centre et les non-alignés, les raisons des différents reports des élections.
Au terme des échanges, la rencontre a été sanctionnée par la mise en place d’un comité d’experts composé de 15 membres désignés à raison de 4 par les partis du centre et les non-alignés, 4 par les partis politiques de l’opposition, 4 par les partis de la majorité présidentielle et 3 experts du ministère.
Le principe d’une présidence tournante assurée successivement par l’opposition pendant le mois de février, par la majorité durant le mois de mars, et par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation à partir du mois d’avril a été aussi arrêté.
Assi de Diapé