Marche de contestation électorale de l’URD et des mouvements et associations alliés : La déferlante va en crescendo

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Soumaïla Cissé et ses partisans
Comme la semaine précédente (photo), Soumaïla Cissé et ses partisans ont défilé à Bamako pour contester les résultats de la présidentielle malienne, samedi 25 août 2018. © REUTERS/Luc Gnago

C’était samedi 1er septembre 2018, une très forte vague de militants, sympathisants amis et proches du  parti URD et leurs alliés, s’est encore déferlée de la Place de la Liberté jusqu’à l’avenue de l’Indépendance pour crier leur ras-le-bole face à ce qu’ils qualifient de « Mascarade électorale du 12 août 2018 ».

Cette-fois-ci, les figures de proue de la contestation contre le régime IBK telles que Mohamed Ali Bathily, de Mountaga Tall, de Konimba Sidibé, de Dramane Dembélé ont rejoint les manifestants.  L’enlèvement et la séquestration dit-on, de Paul Ismaël Boro  ont  été brandi sous la représentation de sa femme. Les leaders incontestés de la marche en la  personne de Soumaïla Cissé, Ras-Bath, Mme Diakité Kadjiatou Fofana et Choguel K. Maiga  étaient aussi présents comme pour la dernière marche.

Estimé à plus de 300.000 personnes d’après Soumaïla Cissé dans son discours, les manifestants ont encore secoué le centre-ville de Bamako le samedi 1er septembre 2018 par des cris abas la fraude et le holdup électoral.

Ils sont très déterminés à investir leur candidat déchu le 04 septembre 2018, jour d’investiture du Président IBK et ont aussi promis d’aller de stratégies en stratégies jusqu’à occuper Koulouba.

La stratégie de Mounoumou-mounoumou de Ras-Bath

A en croire Ras-Bath et sa stratégie de « Mounoumou-mounoumou », bientôt la population de Bamako et peut-être celle du Mali toute entière, sera envahie par des abeilles, des insectes et des fourmis.

Ras-Bath : « La stratégie de Rasta, c’est désormais la stratégie de « Mounoumou-mounoumou . Cela s’identifie par les abeilles, les fourmis et même les insectes ».

Pour faire référence à cette stratégie, de « Mounoumou-mounoumou », une manifestante a dit : « Il va de soi que la population pense déjà à un système de protection contre les abeilles. Car un homme averti qui en vaut deux !!! »

Libérer Paul ! Libérer Boro !

C’est l’un des slogans que les manifestants scandaient pour réclamer la libération immédiate et sans condition de Paul Ismaël Boro, Vice-Président du Mouvement Mali Kanou, mouvement allié à l’URD, enlevé nuitamment le 25 août 2018 chez lui, devant sa femme et ses enfants, menotté, yeux bandés, par des hommes armés et cagoulés, et séquestré dans les geôles de la Sécurité d’Etat.

Dans son intervention, la femme de Paul Ismaël Boro a décrit les faits d’arrestation de son mari et a plaidé pour sa libération.

« Une pratique dictatoriale vieille de plus de 30 ans, du temps de Moussa Traoré revient au galop dans notre pays », a crié un manifestant très remonté.

Soumaïla Cissé  tenant la main du Député Dicko de Goundam membre de RPM qui a rejoint son camp.

 

Les élus communaux de la Commune V

Mme Massitan Touré et M. Kanté

« Nous sommes venus à la marche pour la démocratie, pour soutenir la vérité des urnes au Mali. Sur 24 candidats, 20 disent qu’il y a eu fraudes. Que leur vote a été volé. Cela veut dire que c’est Soumaïla qui a gagné. Il n’y a pas de doute. C’est la seule vérité qui existe. Et pour cela, nous sommes venus restaurer la démocratie et remettre la République du Mali sur ses pieds. Même la Cour Constitutionnelle a rendu son verdict  sans traiter les recours. Le Ministre de l’Administration Territoriale a battu campagne pour IBK. Cela veut dire que le résultat de cette élection était déjà connu d’avance. Sans justice, rien ne marchera au Mali.

  1. Paul Boro a été enlevé dans sa famille en traumatisant sa femme et ses enfants avec IBK, la dignité du Mali et des Maliens est bafouillée »

Ces femmes sont très remontées contre IBK et jurent de maintenir la pression jusqu’à la victoire finale.

Pépin Narcisse Loti

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